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Ici, chaque jour, un nouveau dessin. Ou une nouvelle photo. Car un bon coup de crayon ou un clin d'oeil remplace souvent avec efficacité un long discours...

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Un site édité par François Charmot, journaliste professionnel

Ce site vous propose des informations générales, politiques, culturelles, sportives, touristiques... sur la région de Louviers Val-de-Reuil principalement.

L'auteur vous invite aussi à partager quelques-uns de ses coups-de-cœur et passions. Pour un réel partage, il vous invite à réagir à ses articles, et à collaborer à l'enrichissement et à la diversité de son site. Les responsables d'associations, notamment, peuvent nous faire parvenir des infos sur les manifestations qu'elles organisent. Dans la mesure du possible, elles figureront dans notre agenda. 


Les infos du moment

Le moral gonflé à bloc ! Quand le journaliste devient bouquiniste; Cécile Rebillard dédicace ce samedi; compteur bloqué en... 2007 !; la gouvernance de la CASE réduit les femmes à la portion congrue; mercredi, conseil municipal à Incarville; Bernard Leroy élu président de la CASE; " La confiance accordée par les Lovériens nous oblige à réussir... "Vous n'aurez pas ma liberté d'expression mad ! " Adoptez moi ! " supplie la faute aux Timbrés de l'orthographe; Franck Martin s'inscrit à Pôle Emploi ! " Qui connaît Monsieur Lemarchand ? " Franck Martin ne voit aucune responsabilité personnelle dans sa défaite ! Pas d'adjoint aux écoles à Incarville !; à Incarville, pour vivre heureux, vivons cachés !;les Incarvillais ont décidé...; les mensonges incarvillais de la 25e heure; " Vous avez la mémoire courte Mme Cornier ! ", etc...

Le moral gonflé à bloc !

Tout n'est pas toujours facile dans la vie. dans celle d'entrepreneur moins qu'ailleurs. L'ouverture de ma " petite entreprise " a été retardée d'une dizaine de jours par rapport à mes prévisions, du fait d'un imbroglio entre EDF et ERDF. Pas facile d'aménager, sans l'électricité, une boutique, alors même que la nuit tombe de bonne heure ! Je n'ai toujours pas le téléphone, et logo et raison sociale de ma bouquinerie ne figurent toujours pas sur la devanture de ma bouquinerie. Ces contrariétés ne m'ont pas empêché cependant d'ouvrir vendredi. Et ces deux premières journées d'activité de " passeur de livres " m'ont regonflé le moral.

Vous avez été nombreux à pousser la porte du 19 rue Tatin pour découvrir cette activité qui, à vous entendre " manquait à Louviers ". Amis bien sûr, mais aussi beaucoup de personnes que je ne connaissais pas, curieuses et avides de lectures diversifiées et à portée de toutes les bourses ont fait tinter la clochette. Ainsi, à travers mes premières ventes, ai-je pu évaluer ce que le lecteur recherche. Les polars et le science-fiction sont en tête du hit-parade, tandis que certains ont déniché des livres anciens.

Le bel article que m'a consacré " Paris-Normandie " (photo ci-dessous) samedi a lui aussi contribué à faire pencher mon " baromètre interne " sur " beau fixe ". Pour au moins toute la semaine, qui sera longue. En effet la boutique sera exceptionnellement ouverte le dimanche 14 décembre...

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Quand le journaliste devient bouquiniste

Un long silence. Un trop long silence. Je n'ai rien écrit sur ce blog depuis les dernières élections municipales et leurs suites. Ou presque. De nombreux lecteurs m'ont fait part de leur déception face à cette absence, pendant laquelle je ne suis pas, pourtant resté inactif. Demandeur d'emploi depuis un peu plus de deux ans et mon licenciement de " Paris-Normandie ", je travaillais à l'élaboration d'un projet professionnel, qui, enfin, va aboutir.

Demain vendredi, j'ouvre, au 19 rue Tatin, dans le vieux quartier de Louviers, une bouquinerie, sous l'enseigne de " Un pavé à l'autre ". Du mardi au samedi, de 10 h à 12 h 30, et de 14 h à 19 h, j'accueillerai avec plaisir, sans la prétention de les conseiller mais de les guider dans leurs lectures, tous ceux qui, comme moi, sont amoureux du livre et de la joie qu'il procure au fil des pages.

Ce vendredi, il vous faudra être indulgent, car tous les livres ne seront pas encore parfaitement rangés. Le coin réservé aux enfants ne sera pas encore aménagé, pas plus que ne sera installée la table destinée à accueillir ceux qui voudraient se " poser " pour prendre un café. Mais dès demain, celui qui aura la curiosité la porte de ma boutique se trouvera au centre de milliers de livres. Des ouvrages de tout style et à tous les prix, du " poche " aux livres plus rares et plus précieux, ceux qui sont recherchés par les bibliophiles...

Je vous remercie, amis lecteurs, de m'aider à réussir ma reconversion, à travers cette activité qui n'existait pas encore à Louviers.

Une fois lancée, cette activité de " passeur de livres " devrait me laisser un peu de temps pour reprendre la plume, et vous retrouver ici même afin de commenter une actualité locale toujours aussi dense.

A bientôt donc, sur ce site, et au 19, rue Tatin.

" D'Un pavé à l'autre ", 19, rue Tatin, 27400 LOUVIERS, du mardi au samedi, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. http://pavalautre.charmot@gmail.com

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  Il reste encore de nombreux livres à déballer... 

Cécile Rebillard dédicace ce samedi

Maman d'un petit handicapé, Cécile Rebillard a écrit un beau livre, plein d'émotion(s) et d'espoir(s). " Numéro 9 " est son journal, un récit de vie publié aux Editions L'Harmattan, qu'elle dédicace ce samedi 28 juin, de 14 h à 16 h, à l'Espace culturel Leclerc d'Incarville, commune où elle habite désormais avec son mari et son fils, après avoir " choisi " de quitter son emploi de documentaliste en entreprise.

Son récit, bien que décrivant la difficile gestion du handicap au quotidien, s'attache aussi à montrer que la vie ne se limite pas à la maladie. Ce livre parle d'amour, de parentalité, de destiné... Il nous propose d'adopter une attitude plus ouverte face au handicap.

C'est tout simplement une très belle leçon de vie que nous offre Cécile Rebillard. Une leçon à partager et à méditer...

Pour mieux connaître l'auteur (notamment à travers une vidéo) :

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41358

 

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Compteur bloqué en... 2007 !

En ce début d'après-midi de dimanche électoral, je viens d'accomplir mon devoir à la mairie d'Incarville. Et comme les municipales de mars dernier, les élections européennes s'y sont déroulées avec pour guide de référence imposé par la loi, un Code électoral de... 2007 !

En mars dernier (lire un de mes articles précédents), j'avais signalé cette anomalie (ainsi que quelques autres) sur les PV de l'élection, et m'en étais ouvert auprès de la secrétaire de mairie, qui m'avait répondu que la mairie attendait la parution de la nouvelle édition !

Ce dimanche, j'ai fait la même remarque qu'en mars dernier à l'adjoint qui siégeait au bureau de vote. Je n'ai pas porté d'observation sur le PV cette fois-ci. Mais dès lundi, je communiquerai les faits au Préfet de l'Eure, dans l'espoir qu'à l'avenir, la loi électorale ne soit plus bafouée à Incarville.

La gouvernance de la CASE réduit les femmes à la portion congrue

Elargie aux communes de 1 000 habitants et plus, la proportionnelle a installé la parité dans nos villes et nos villages. Malheureusement, la parité n'a pas franchi la porte des structures intercommunales, où, faute de dispositions en ce sens, les hommes continuent de se partager les responsabilités au sein des instances dirigeantes.

La CASE (Communauté d'agglomération Seine-Eure) n'échappe pas à la règle. Après l'élection de Bernard Leroy à la présidence la semaine dernière, les élus se retrouvaient ce mardi soir au siège de l'agglo, à Louviers, afin de procéder à l'élection de quinze vice-présidents. Sur ces quinze postes, deux seulement sont revenus à des femmes : Anne Terlez (Louviers) a été élue 7e vice-présidente (65 voix) chargée de la politique de la ville et de la transition énergétique; Sylvie Blandin (Igoville), élue 11e vice-présidente (63 voix) , se voit confier les transports doux et l'électromobilité...

Les autres vice-présidents sont : 1er vice-président délégué : François-Xavier Priollaud (Louviers; 62 voix); 2e vice-président chargé de la stratégie et des partenariats locaux et internationaux : Marc-Antoine-Jamet (Val-de-Reuil; 66 voix); 3e vice-président, chargé de la mise en valeur du territoire : Thierry Delamare (Criquebeuf-sur-Seine; 69 voix); 4e vice-président, chargé du développement économique et de l'économie circulaire et durable : Jean-Marc Moglia (Andé; 55 voix); 5e vice-président, chargé de l'artisanat, du tourisme et du commerce : Jean-Yves Calais (Léry; 59 voix); 6e vice-président, chargé des finances et de l'excellence opérationnelle : Patrick Madroux (Le Vaudreuil; 54 voix); 8e vice-président, chargé de l'urbanisme et de l'aménagement : Christian Wuilque (Louviers; 57 voix); 9e vice-président, chargé de la jeunesse et de la proximité : René Dufour (Les Damps; 64 voix); 10e vice-président, chargé de la voirie et des liaisons douces : Jacky Bidault (Louviers; 51 voix); 12e vice-président, chargé de la reconversion industrielle : Gaëtan Levitre (Alizay; 49 voix); 13e vice-président, chargé de la propreté publique : Jean Carré (Pîtres; 49 voix); 14e vice-président, chargé du cycle de l'eau et desmilieux naturels : Jean-Claude Christophe (Vironvay; 61 vpoix); 15e vice-président, chargé du parcours résidentiel : Richard Jacquet (Pont-de-l'Arche; 49 voix).

L'élection de cette gouvernance a donné lieu à de longues tractations. La suspension de séance, annoncée pour une vingtaine de minutes, a duré une heure trente... La désignation de vingt-trois rapporteurs a permis de rééquilibrer politiquement une instance penchant nettement à droite (douze élus sur seize).

La CASE est maintenant en ordre de marche. Après la parenthèse électorale, elle peut désormais se remettre au travail...

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Mercredi, conseil municipal à Incarville

Les réunions du conseil municipal d'Incarville n'étant pas annoncées par voie de presse (tiens au fait, avez-vous lu dans la Dépêche la séance d'installation et l'élection du maire et des adjoints ?) nous continuerons à les annoncer ici, et à en rendre compte. Il s'agit de notre contribution à construire un peu plus de démocratie et de transparence dans cette notre commune.

La prochaine séance est programmée demain mercredi 23 avril, à 18 h 30. Parmi les points figurant à l'ordre du jour, les délégations du maire et la composition des commissions, ainsi que des " décisions modificatives " (budgétaires sans doute).

Rappelons que les séances du conseil municipal sont publiques et ouvertes à tous...

Bernard Leroy élu président de la CASE

Alors que l'on prévoyait une longue séance, il a fallu à peine plus d'une heure, et un seul tour de scrutin pour que, mardi soir, la Communauté d'agglomération Seine-Eure (CASE) se dote d'un nouveau président, lors de l'installation du conseil, présidé par le doyen d'âge, Jean-Claude Christophe, maire de Vironvay.

L'ancien député Bernard Leroy, toujours UMP et maire du Vaudreuil, puisque c'est de lui  dont il s'agit, a eu l'intelligence de présenter " un ticket ", avec François-Xavier Priollaud, le nouveau maire UDI de Louviers, " candidat naturel " ayant accepté de s'effacer, ayant " tout à faire pour Louviers ". Un ticket qui allait donc se révéler gagnant, face aux deux autres candidats.

S'il n'attaquait pas Richard Jacquet, Bernard Leroy, dans sa déclaration de candidature, fustigeait celle de Patrice Yung, le président sortant, avec des arguments qui dépassent les seuls rangs de la droite, et que nous sommes nombreux, à gauche, à partager. La candidature de Patrice Yung résulte d'un " arrangement entre amis. " Pour qu'il rejoigne la CASE, il a fallu, élu minoritaire à Louviers, que Franck Martin et Roland Liénard en démissionnent (sollicité, le socialiste Christian Renoncourt a fort justement répondu qu'il ne démissionnerait pas, et qu'élu, il entendait bien siéger !). Et comment justifier qu'un élu minoritaire dans sa commune prétende diriger l'intercommunalité... avec, en l'occurrence, des risques de conflit entre la CASE et Louviers.

Postulant légitime, Richard Jacquet, le jeune maire de Pont-de-l'Arche, réélu dès le premier tour dans sa ville avec plus de 70 % des suffrages, a fait une excellente présentation de sa candidature, reprenant pour l'essentiel la contribution qu'il avait envoyée aux délégués de la CASE. Dès 1995, il oeuvrait pour l'intercommunalité au sein du PACT, et élu maire, il a " milité pour que Pont-de-l'Arche rejoigne l'agglo. " Dans les instances sortantes, vice-président en charge de l'habitat et du logement, il a pu mettre en avant ses convictions, mais aussi son sens du dialogue et du compromis...

Le vote ne laissait donc aucun suspense. Sur les 80 votants, Bernard Leroy obtenait la majorité absolue avec 41 voix, Richard Jacquet en obtenant 20 et Patrice Yung 18. Un bulletin blanc complétait le vote.

Parmi les principales interrogations que fait naître l'élection du maire du Vaudreuil à la présidence de la CASE, les rapports avec le grand voisin rouennais. Dans sa déclaration de candidature, n'a-t-il pas affirmé vouloir être " un rempart contre la CREA ". La CASE deviendra-t-elle un territoire fortifié refusant de s'ouvrir à l'extérieur ? Ou acceptera-t-elle de travailler en bonne intelligence avec sa voisine, au sein du pôle métropolitain ? Les premiers signes, prochainement donnés, seront parlants...

En attendant, l'élection des quinze vice-présidents, des membres de la commission d'appels d'offres et des représentants de l'agglo dans différentes instances, aura lieu lors de la prochaine réunion en l'hôtel d'agglomération, mardi 22 avril prochain.

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" La confiance accordée par les Lovériens nous oblige à réussir... "

Ceux qui doutaient encore de l'alignement politique de la liste Priollaud-Terlez prétendument " sans étiquette " n'ont maintenant plus d'excuse. La présence des trois sénateurs Bourdin, Maurey et Poniatowski, de l'ancien député et maire du Vaudreuil Bernard Leroy, de Nicole Duranton, responsable départementale de l'UMP, et de quelques-uns de leurs affidés, tout sourire dimanche matin à l'installation du conseil municipal de Louviers dans une salle Pierre-Mendès-France trop petite pour contenir tout le public, aura suffi à leur ouvrir enfin les yeux. C'est bien une équipe de droite qui s'installe à la mairie. Avant de laisser la place, Franck Martin a dénoncé cette " petite supercherie ". Ce que la répression des fraudes pourrait qualifier de " tromperie sur la marchandise "...

" Les emmerdes sont mon métier ! " Reprenant le titre d'un roman de Chandler, celui qui fut maire de Louviers pendant 19 ans évoquait " les joies fugaces et éphémères, les ennuis permanents et durables." " Mais en politique, seule la victoire est jolie. Je vous souhaite de goûter avec gourmandise les plus belles heures de votre mandat. Profitez-en... " poursuivait-il.

Le conseil sortant n'a pas voté le budget 2014, " par soucis démocratique ". Tout serait prêt dans les ordinateurs de la mairie. Les chantiers prévus seraient intégralement financés. Franck Martin invite donc la nouvelle municipalité à ne pas succomber à la tentation de " l'héritage. "

Mais le maire ne pouvait pas s'en aller sans revenir sur la cause de sa défaite... dans laquelle il ne serait pour rien. Pas une seule petite once d'autocritique : " La victoire de nos adversaires ne vaut en rien sur notre bilan. Le vote des Français a été lié au mécontentement, à la déception, à la défiance vis à vis de la politique gouvernementale. Louviers a voté comme le reste de la France..."

Il est 11 h 25 lorsque Franck Martin quitte son fauteuil de maire. Le doyen d'âge, Patrice Yung, s'y installe, pour présider à l'élection du nouveau maire. Sans aucune surprise, l'UDI François-Xavier Priollaud est élu avec 25 voix, Anne Terlez obtenant 3 voix.

" La confiance accordée par les Lovériens nous oblige à réussir. Je mesure la charge qui est la nôtre... Le mandat de maire est, à mes yeux, le plus beau mais aussi le plus difficile. Je veux agir pour tous les Lovériens avec tous les Lovériens, dans un esprit d'ouverture et de rassemblement, loin des polémiques. Le seul critère, l'intérêt général. La tâche à accomplir est immense... " Et pour illustrer ses propos, le nouveau maire annonce qu'un élu de l'opposition pourrait être nommé conseiller délégué.

Il entend se mettre immédiatement au travail : " Dès mardi, une réunion aura lieu sur la situation de la patinoire. Le 14 avril, le conseil municipal débattra des orientations budgétaires. Nous voterons le budget, puis un budget supplémentaire. Un plan de rénovation des bâtiments communaux sera lancé... Le travail ne va pas manquer... "

Le conseil ayant déterminé à neuf le nombre d'adjoints au maire, ont été élus (par liste à la proportionnelle comme le stipule la nouvelle loi) : 1. Anne TERLEZ; 2. Jacky BIDAULT; 3. Marie-Dominique PERCHET; 4. Pierre LECUYER; 5. Caroline ROUZEE; 6. Jean-Jacques LEROUX; 7. Hafidha OUADAH; 8. Christian WUILQUE; 9. Sylvie LANGEARD.

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Vous n'aurez pas ma liberté d'expression ! mad

Dès la création de ce blog, il y a bientôt un an, j'ai clairement choisi de m'exprimer sur les sujets de mon choix, et de la manière qui me convient. Ainsi, j'en suis tout à la fois le directeur de la publication et le rédacteur en chef. Je pensais que c'était clair, aux yeux de tous, et tout spécialement des lecteurs, de plus en plus nombreux...

Il y a deux jours, j'ai été écoeuré par l'attitude d'une personne (la citer serait lui faire trop d'honneur), qui s'est plaint de la teneur de ce blog auprès de ma compagne. Une attaque lâche et basse, qui ne mérite que la réponse qui lui fut donnée. Quelque chose du style " lui c'est lui, et moi c'est moi ! ", rétorquait Leslie Cléret à ce triste sire qui prétendait se faire l'interprète de plusieurs personnes, qui en auraient " marre ".

Je confirme, mais celà chacun l'a compris, que personne ne me tient la plume. Je répète que je veux être totalement libres dans mes écrits. Des articles qui, bien sûr, ne peuvent pas plaire à tout le monde. Aussi ces " personnes " qui en auraient marre, rien ne les oblige à me lire. Elles peuvent aussi m'écrire, pour me demander de rectifier une erreur s'il s'agit de celà (certains l'ont fait déjà), ou pour se plaindre de la teneur d'un article. Et puis, si elles venaient à s'estimer diffamées, il y a la justice pour laver l'affront et les rétablir dans leur bon droit. A bon entendeur salut...

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" Adoptez-moi ! " supplie la faute aux Timbrés de l'orthographe

Samedi après-midi, dans un amphi de la fac de droit de Rouen, je participais avec quelques dizaines d'autres amoureux de la langue française, à la finale régionale des " Timbrés de l'orthographe ". Une épreuve dont la 4ème édition, parrainée par l'écrivain Daniel Picouly (photo ci-dessous), marque le rayonnement de notre belle langue, puisque grâce à l'Alliance française, les épreuves de sélection se déroulaient sur les cinq continents.

Lors de cette épreuve, j'ai été impressionné et très agréablement surpris par le nombre de jeunes candidats (répartis dans les catégories cadets et juniors), qui participaient aux sélections.

Dans un premier temps, il nous fallut répondre à trente questions sur la grammaire, le vocabulaire et l'orthographe, posées par le journaliste Frédéric Gersal. Puis, enregistré depuis le théâtre Sarah-Bernhardt, Daniel Picouly, un bel amoureux des mots, nous dictait le texte, plein d'humour, qu'il avait spécialement concocté pour l'occasion. Difficile ? A vous de voir, puisque nous publions ci-dessous cette dictée :

Adoptez-moi !

Coucou ! Je suis la faute que vous allez commettre. Les fautes, car vous nous aimez en ribambelle, à la queue leu leu, à foison, à profusion, en pléiade, par myriade. Nous nous sommes glissées dans ce texte. Sans vous, nous n’atteindrions même pas l’état embryonnaire. Nous sommes des graines de bêtisier que vous faites pousser par inadvertance, inattention, étourderie, outrecuidance ou suffisance. [fin de la dictée pour les cadets]

J’entends déjà s’insurger les matamores du participe, les fiers-à-bras du subjonctif, les bretteurs de Bescherelle, tout d’estoc et de taille, les Lagardère de la prophylaxie orthographique : « Si tu ne vas pas à la faute, la faute ira à toi ! » C’est dûment avéré : mieux vaut prévenir que guérir. Il faut s’entraîner d’arrache-pied, sortir les haltères empoussiérés, s’affermir les hémisphères amollis. [fin de la dictée pour les juniors]

Mais ensuite, évitez-moi la kyrielle des excuses filandreuses. Ne dites pas : j’ai fait les efforts que j’ai pu. Insuffisant. J’aurais dû travailler tous les dimanches. Utopique. Encore une minute, monsieur le bourreau, j’en saurai davantage demain. Illusoire. Alors, vous rêvez de briser cette fatalité atavique : mon étourderie, je la sais héréditaire et consubstantielle, mais j’aurais aimé qu’elle passe, ne fût-ce qu’un instant ! Cela restera un voeu pieux.

À la première pensée émolliente, la graphie erronée en profite pour vous tendre un guet-apens, une chausse-trape et s’immiscer au sein d’une recette insipide de votre bru évadée du gynécée. Alors, au lieu de faire bonne chère, vous glissez sur une feuille d’artichaut, une croûte d’emmental ou une pelure d’échalote. À ce moment, tel un pithécanthrope à court de logorrhée, vous ne trouvez qu’une pitoyable excuse éculée : c’est pas ma faute ! Quelle pusillanimité ! Voilà pourquoi, moi, la faute d’orthographe, je suis en perpétuelle recherche de paternité. Je vous en supplie : adoptez-moi !

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Franck Martin s'inscrit à Pôle Emploi !

Jeudi matin, dans un bar de Louviers, plusieurs personnes commentaient les résultats des élections municipales du dimanche précédent, et la défaite surprise du maire sortant. " Franck Martin va s'inscrire à Pôle Emploi ! " lançait un des débatteurs. Une formule que je trouvais très cruelle, mais plutôt amusante. Et que je pensais sortie tout droit de l'esprit de cette personne qui, visiblement, n'en manquait pas. Aussi, quelques instants plus tard, en feuilletant La Dépêche, je fus scandalisé que cette inscription ne soit pas une idée avancée par une âme charitable, mais que Franck Martin l'ait lui même annoncée.

Le maire déchu ne pourrait vivre, de ses propres aveux, avec seulement les 1 500 € que lui procurent mensuellement ses indemnités de conseiller régional. " Je n'ai rien. Ma maison d'édition n'a jamais rapporté un sou. Heureusement, il y a la retraite de Ghislaine ", explique-t-il à notre confrère. Il convient de rappeler que Ghislaine est sa compagne, qui fut aussi son adjointe à la mairie de Louviers, et à laquelle il reversa pendant plusieurs mois une partie de ses indemnités lorsque, cumulant plusieurs mandats, il fut écrêté (il touchait alors 8 800 € par mois, et sa compagne 1 400 € de reversement). On comprend qu'aujourd'hui, il ne puisse se contenter de ces misérables 1 500 € !

Si elle est bien sûr légale, l'inscription de Franck Martin à Pôle Emploi a quelque chose d'indécent. Nombre de chômeurs sont loin de percevoir 1 500 €, d'autres sont au RSA, d'autres encore doivent aller de procès en procès pour faire valoir leurs droits et enfin percevoir ce qui leur est dû. Pour tous ceux là, cette inscription est indécente. Et a le goût de la provocation. Une de plus... 

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   Le 28 janvier dernier, le maire de Louviers participait à l'inauguration des locaux lovériens de Pôle Emploi (photo CASE) 

" Qui connaît Monsieur Lemarchand ? "

A la manière de Ségolène Royal lançant une pique à Eric Besson après son ralliement à Sarkozy, on s'interroge sur la notoriété du maire d'Incarville au-delà de sa propre commune. Et donc sur ses capacités à la représenter et à la défendre avec efficacité.

Présent, pourtant au premier rang de l'assistance, au meeting de soutien à Franck Martin, jeudi dernier (avec le succès que l'on sait), notre édile n'a pas été reconnu par le " comiquissime " Taconet. Citant les " nombreux maires " de l'agglo présents, le président départemental du PRG l'a tout simplement ignoré. Pas très sympa d'oublier celui qui soutint (là encore avec un indéniable succès), Bidault, le candidat désigné pour faire trébucher Leslie Cléret aux cantonales. Et celà après avoir assuré qu'il ne dirait pas un mot et ne ferait rien contre celle qui avait eu la délicatesse, en tant que citoyenne d'Incarville, de l'informer avant tout autre de sa candidature.

On ne connaît pas le maire d'Incarville. Ce n'est pas grave. Dormez en paix braves gens, Lemarchand (de sable), comme l'a croqué le caricaturiste Blondin (ci-dessous), veille sur vous !

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Franck Martin ne voit aucune responsabilité personnelle dans sa défaite !

Si au vu des résultats du premier tour on s'attendait à ce que Les Andelys et Vernon, villes acquises par la gauche il y a six ans sur des triangulaires, repassent à droite, si l'on avait des craintes pour Evreux, les surprises de ce second tour viennent de Gisors (citadelle communiste depuis si longtemps !) et de Louviers.

La victoire de François-Xavier Priollaud (UDI) et d'Anne Terlez (MoDem), fondus entre les deux tours dans une liste cache-sexe sans étiquette (quelle farce), est aussi éclatante qu'inattendue. On attend au virage cet attelage improbable, sans programme, et qui (puissions-nous nous tromper), ne s'entendra que pour défaire ce que la municipalité Martin aura mis près de vingt ans à construire, pour faire de Louviers une ville moderne et bien équipée.

Nous sommes inquiets pour les Lovériens. Et déçus pour les amis qui figuraient sur la liste battue.

La politique d'un gouvernement qui tourne le dos aux promesses du candidat Hollande (où est passé le discours du Bourget ?) tient une responsabilité évidente dans la débâcle vécue par la gauche ces deux dimanches. On espère que l'Elysée aura enfin compris, à travers le message des urnes, ce que nous sommes nombreux à répéter, mais sans succès jusqu'à présent. Mais un changement de Premier ministre ne suffira pas, s'il ne s'accompagne pas d'un changement de cap...

Mais, au soir de sa défaite à Evreux, Michel Champredon ne s'exonérait pas de toute responsabilité, estimant qu'il y avait forcément des causes locales. Ce que se refusait à reconnaître Franck Martin. " Je constate qu'une vague d'amertume et de déception a fait intrusion dans le débat ", s'est contenté de déclarer (Paris-Normandie de ce lundi 30 mars) le maire sortant. Sans mesurer qu'après trois mandats les Lovériens avaient envie de renouvellement. Des électeurs qui en ont assez d'être invectivés, insultés, vilipendés, lorsqu'ils ne sont pas d'accord avec le maire. Dernier exemple en date, dont nous n'avions pas parlé volontairement avant ces élections, pour ne pas fragiliser l'équipe de " Bravo Louviers " : Il y a quelques jours à peine, lors d'un conseil d'administration du collège Ferdinand-Buisson (où il n'avait rien à faire, puisque les deux délégués élus de la ville y sont Véronique Jeanne et Pascal Hébert) le maire a " pêté les plombs ", éructant à tout va et traitant d'incapables direction et membres du corps enseignant suite aux problèmes du Centre nautique, alors que l'impéritie était bien du côté de la CASE...

Le maire sortant a fait trop souvent preuve d'arrogance et de dédain. " Dix-neuf ans, ça suffit ! ", affirmait Christian Renoncourt, le secrétaire de section du PS, avant qu'à force pressions des instances fédérales et des grands élus du département, les socialistes locaux ne soient contraints de faire l'union.

Il est toujours facile de réécrire l'histoire. Mais je continue d'affirmer qu'une liste PS-PCF-Verts, une liste d'union de la gauche en quelque sorte, aurait été une alternative crédible à la gestion de Franck Martin. Et qu'elle aurait peut-être permis de garder Louviers à gauche.

Maintenant il faut s'atteler à reconstruire une gauche crédible et efficace à Louviers et au niveau de l'agglomération. Il nous faudra rassembler pour travailler avec des objectifs de reconquête. Autour d'hommes et de femmes neufs. S'il se regarde enfin dans une glace avec un brin d'humilité, Franck Martin comprendra qu'après la sévère punition que lui ont administré les Lovériens, il ne peut prendre la tête de cette ambition au service de nos concitoyens.

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    (photo " Allez  Louviers ")

Pas d'adjoint aux écoles à Incarville !

Sans surprise, vendredi en fin d'après-midi, Alain Lemarchand a été réélu maire d'Incarville. Et il n'y a plus que trois adjoints (Armelle Lefebvre, Patrick Maugars, Augustin Corge), au lieu de trois dans la municipalité précédente. Interrogé par Leslie Cléret sur les motivations de cette suppression d'un poste d'adjoint, le maire répond qu'il s'agit de faire des économies, et qu'il est désormais plus disponible...

On ne connaît pas encore les attributions de chacun des trois adjoints, mais à Leslie Cléret qui demande s'il y aura un adjoint en charge des affaires scolaires le maire répond que non. " Un délégué, enfin on verra plus tard... "  Etonnant à la veille de la mise en place des rythmes scolaires et alors que des problèmes de locaux subsistent, tant dans les écoles qu'à la cantine. Wait and see...

A Incarville, pour vivre heureux, vivons cachés !

La Dépêche parue ce jour rend compte des résultats des dernières élections dans les différentes communes de l'agglomération. Et précise, pour les communes qui ont élu leur conseil municipal dès dimanche dernier, le jour et l'heure de l'installation du nouveau conseil, et de l'élection du maire et des adjoints. Partout, ou presque. En effet, il manque Incarville. Dans ce village d'Astérix (ou plutôt d'Obélix), le maire, adepte tout à la fois de l'adage " pour vivre heureux vivons caché " et de la non-transparence qui lui a si bien réussi, semble ne pas avoir prévenu la presse de cette installation. Qui est pourtant un moment fort de la vie municipale, et à laquelle chaque citoyen peut assister.

Cette installation et l'élection du maire et des adjoints auront lieu le vendredi 28 mars, à 17 h 15, comme nous l'avons précisé dans l'article précédent. Nous en rendrons compte bien sûr ici même dès vendredi soir.

Ci-dessous, les dates et heures d'installation des nouveaux conseils des communes de l'agglo : 

Amfreville-sous-les-Monts : dimanche 30 mars à 10 h; Amfreville-sur-Iton : vendredi 28 mars à 20 h 45; Andé : vendredi 28 mars à 20 h 30; Crasville : vendredi 28 mars à 20 h 30; Herqueville : vendredi 28 mars; Heudebouville : vendredi 28 mars à 19 h; Hondouville : vendredi 28 mars à 19 h 30; Igoville : vendredi 28 mars à 19 h 30; La Haye-Le-Comte : vendredi 28 mars à 18 h 30; La Vacherie : dimanche 30 mars (matin); Le Mesnil-Jourdain : vendredi 28 mars à 20 h 30; Le Vaudreuil : vendredi 28 mars à 19 h;  Pinterville : jeudi 27 mars à 18 h 30; Pont-de-l'Arche : vendredi 28 mars à 18 h 30; Porte-Joie : vendredi 28 mars à 20 h; Quatremare : samedi 29 mars à 11 h; Saint-Etienne-du-Vauvray : vendredi 28 mars à 20 h 30; Saint-Pierre-du-Vauvray : dimanche 30 mars à 19 h; Surville : vendredi 28 mars à 20 h 30; Val-de-Reuil : dimanche 30 mars à 16 h 30.

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 Les Incarvillais ont décidé...

... de reconduire Alain Lemarchand à la tête de la mairie. Nous ne contestons pas la victoire du maire sortant, tant elle ne souffre pas de discussions. Et si les Incarvillais trouvent que la commune est bien gérée, s'ils sont heureux de leur sort, continuons à " Bien vivre à Incarville ".

Aujourd'hui, commentant dans  " Paris-Normandie " sa réélection, le maire résume ainsi ses impressions : " Campagne difficile, dimanche très tendu et une finalité sans problème ". Reprenons au moins les deux premiers points. 

Je ne sais si la campagne aura été difficile pour le sortant, je sais que dans le camp adverse elle a été dynamique et pleine d'entrain. Sans triche et sans attaque personnelle. Aucune propagande n'a été diffusée aux frais du contribuable à partir de tracts tirés sur le photocopieur de la mairie. De ce côté-ci, la campagne est restée propre, sans insultes ni attaques personnelles, et, conformément à la loi, aucun tract n'a été distribué après vendredi minuit, date de clôture de la campagne officielle. On ne peut pas en dire autant de tout le monde (lire les deux articles précédents).

Dimanche tendu, effectivement. Comme le veut le code électoral, Leslie Cléret avait fourni, dès jeudi en mairie, la liste des assesseurs par elle désignés pour participer à la tenue du bureau de vote. Aussi, dimanche à 8 h, les deux premiers assesseurs furent surpris d'être " recalés ", et invités à s'asseoir dans la salle pour rester spectateurs. Il en fut ainsi à chaque " relève ", et les assesseurs notifièrent ces faits au procès-verbal. Comme il fut noté aussi que pendant plus de deux heures, les cartes électorales furent tamponnées à la date du 23 mars... 2013 !

Une jeune électrice n'a pas pu voter, alors qu'elle était en possession d'un courrier de la mairie l'informant qu'elle était bien inscrite. " Une erreur de la mairie ", lui était-il affirmé avant qu'elle reparte, fort dépitée de n'avoir pu voter.

La loi précise qu'un Code électoral doit être présent pendant toute la durée des opérations électorales. S'il y en avait un, c'était l'édition... 2007 (notre photo). Les finances communales sont-elles à ce point exsangues pour ne pas permettre d'acheter une édition plus récente ? La dernière par exemple, qui aurait été fort utile, puisque le mode de scrutin a changé pour les communes de plus de 1 000 habitants. Sans remonter plus loin, ça veut dire que les opérations électorales des présidentielles et des législatives de 2012 ont été organisées avec ce même Code à l'édition désuète. Souhaitons que la commune se mette en règle avant les Européennes du mois de mai...

Relever ces irrégularités n'a pas pour objectif de remettre en cause un résultat, nous l'avons écrit plus haut, incontestable. Mais cela met en lumière néglicence et amateurisme qui président ici à l'organisation des élections.

Leslie Cléret et Franck Gallay ne seront pas trop de deux pour construire, au fil des semaines, une opposition déterminée mais constructive au sein d'un conseil jusqu'alors monobloc (même si dans les derniers mois l'équipe s'était délitée). Les Incarvillais, tous les Incarvillais, peuvent compter sur eux pour les défendre et obliger le maire à gérer la commune en toute transparence.

L'installation du conseil, l'élection du maire et des adjoints auront lieu le vendredi 28 mars à 17 h 15 (une heure peu propice pour attirer le public vers la mairie).

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Les mensonges incarvillais de la 25e heure

Il faut croire qu'il y a le feu à la maison ! Le maire sortant d'Incarville a attendu les toutes dernières heures de la campagne électorale pour répliquer aux propositions de Leslie Cléret. Il a tiré ses dernières cartouches, en misant sans doute sur le fait que nous n'aurions pas le temps de répondre à ses contre-vérités bien tardives.

. En matière de rythmes scolaires, le maire a beau affirmer qu'il a participé à des réunions préparatoires, il ne peut nier que le flou artistique demeure. Les horaires de l'école ont été adoptés (c'était une obligation légale), mais les parents ne savent toujours pas ce qui sera proposé aux enfants (hormis peut-être des séances de tennis de table). Ainsi on s'achemine vers une garderie...

. Puisqu'on parle de l'école, ce n'est pas un préau en dur qui prendra place à la maternelle, mais une bâche de 45 M2. On voit mal les petits s'agglutiner sagement sous cet abri précaire ouvert à tous les vents. Annonçant cette nouvelle aux représentants des parents, le maire s'est pris, en retour, une belle volée de bois vert. Autre motif de mécontentement des parents (et des institutrices), l'annonce du remplacement, seulement à mi-temps, d'une ATSEM partant prochainement en retraite.

. Le maire prône la création d'une police communautaire dont bénéficierait la commune après le départ en retraite du policier municipal. Ce n'est pas possible, dans la mesure où le pouvoir de police incombe au maire, et non au président de l'agglomération. En matière de légalité, on peut s'interroger sur les passe-droits accordés aux riverains de la rue de la Forêt, après la création d'une zone bleue.

Le maire n'a pas été bien avisé de promettre aussi à des Incarvillais, il y a déjà quelques mois, de faire sauter leur PV pour stationnement illicite. La loi doit être la même pour tous, et fort justement le commissaire de police s'est montré inflexible...

. Leslie Cléret n'a pas remis en cause l'action du CCAS. Elle prône simplement plus de transparence. A ce sujet, il n'est pas inutile de rappeler que c'est le Conseil général qui finance l'aide à domicile.

. Il est facile et totalement faux d'accuser Leslie Cléret d'avoir obérer les finances communales suite à la dénonciation par Val-de-Reuil de la convention qui liait les deux communes. "... Les choses ont évolué et la Cour des Compes a donné raison à Val-de-Reuil qui ne considère plus cette dépense comme obligatoire ", écrivait d'ailleurs le 5 juin 2009 le maire d'Incarville, Alain Lemarchand, dans un courrier adressé à Leslie Cléret. Il acceptait même de trop bonne grâce les nouvelles règles de réversion : " Je tiens à vous rappeler que la commune a profité de ces reversements exceptionnels pendant de nombreuses années et qu'ils ne concernent que les taxes foncières, même s'il faut envisager maitenant un train de vie plus modeste mais aussi plus normal. "

En ce qui concerne les finances, le maire sortant a annoncé qu'en cas de réélection, seraient élus trois adjoints au lieu de quatre (mesure populiste). Mais il ne confirme pas, alors que le conseil municipal a reconduit au budget 2014 les indemnités correspondant à quatre postes d'adjoints. Un budget qui table sur une hausse de 5 % de la fiscalité locale, sans que les taux des taxes n'aient été encore votés.

. Leslie Cléret n'ignore pas le travail efficace de l'ASLI dans son rôle d'animation de la commune. Mais cette association ne peut à elle seule organiser les manifestations importantes. En celà, la création d'un comité des fêtes s'impose, incluant une section jeunes.

Il faut aussi rappeler à ce chapitre qu'à l'origine, les bénéfices de la Fête du pain à la Grange devaient aller aux aînés de la commune et non pas servir au financement d'une sortie des élus et du personnel à Paris (cette sortie remplaçant d'autorité la prime jusqu'alors accordée au employés municipaux).

. Ajoutons que dans son dernier tract, le maire n'évoque plus la liaison autoroutière A 13-A 28. Tiré de sa léthargie par l'association " Non à l'autoroute ", il vient de replonger dans son sommeil. Il ne faudra pas compter sur lui pour défendre les intérêts de la commune et de ses habitants face à ce projet coûteux, inutile et néfaste pour l'environnement...

Cet article est le dernier avant les élections. Mais il était indispensable de rétablir la vérité. Pour que dimanche, vous puissiez voter en toute connaissance de cause...

" Vous avez la mémoire courte, Mme Cornier ! "

Jusqu'à maintenant, la campagne avait été de bonne tenue à Incarville. Jusqu'à ce que le maire sortant et son équipe distribuent, ce vendredi soir, un nouveau document (sans doute tiré, comme deux de ceux qui l'ont précédé, sur la photocopieuse de la mairie !). Un document truffé de contre-vérités. Dans cet article, nous répondrons à Mme Cornier, l'ancienne maire, qui semble avoir la mémoire courte. Avant de répondre aux mensonges du maire sortant. 

Non, Mme Cornier, Leslie Cléret n'est pas venue à Incarville pour " sa carrière politique ". Elle n'avait pas besoin de ça. Quand vous êtes venue la chercher, elle était déjà conseillère générale, et adjointe à Louviers, en charge de l'animation et de l'intercommunalité. Le deal était qu'elle vous succède à mi-mandat, et le deal fut respecté. Pensant pouvoir vous faire confiance, elle vous garda comme adjointe, supposant qu'elle pourrait s'appuyer sur votre expérience. Ce fut son grand tort, car à la première occasion, vous l'avez trahie. Une trahison dont vous êtes coutumière, puisque, quelques années plus tôt, première adjointe de M. Gouriou, le maire ayant succédé au regretté René Marc, vous vous étiez présentée contre lui.

Vous vantez avec emphase les mérites du maire actuel. Il ne manquerait jamais aucune réunion, serait toujours présent à toutes les manifestations. En vous lisant, les responsables associatifs ont failli s'étrangler. De même que les parents d'élèves, qui l'ont vu pour la première fois... à quelques jours des élections. Et puis, s'il est aussi brillant, pourquoi n'a-t-il pas une délégation à la CASE, alors que vous-même, puis Leslie Cléret, y occupèrent des postes d'importance. Mieux encore, faites le test et vous verrez par vous-même, plusieurs de ses collègues sont incapables de citer son nom...

Et puis si la démocratie fonctionnait aussi bien au sein du conseil municipal, si l'information circulait, si le travail y était collectif, on se demande bien pourquoi aussi peu de conseillers sortants acceptent de se représenter. Pourquoi l'adjoint le mieux élu il y a six ans a-t-il décidé de jeter l'éponge ? Pourquoi une des conseillères sortantes a-t-elle décidé de rejoindre l'équipe de Leslie Cléret ? De même d'ailleurs que le trésorier du club des anciens de la commune.

Vous semblez perdre la mémoire avec la même facilité que vous avez à perdre les papiers. Nous voulons bien sûr parler de cette fameuse convention avec Val-de-Reuil dont vous nous rabattez les oreilles à toute occasion.

Vous soutenez le maire sortant. C'est, bien sûr, votre droit. Mais les Incarvillais n'ont pas besoin qu'on leur tienne la main, ou qu'on leur dicte leur conduite. Ils vous le montreront dimanche...

Vite, vite, les Incarvillais votent dimanche !

A Incarville (comme peut-être ailleurs, mais là on a décroché le pompon !) on se dépêche de faire, avant la fin de la semaine, ce que l'on n'a pas fait pendant six ans.

" Vite, vite, les Incarvillais votent dimanche ", semble s'être souvenu le maire. Ainsi, ces derniers jours, on a vu la pose d'un banc près de la mairie, de balises en bois délimitant les pelouses au bord de certaines rues, et les employés municipaux s'activer à recharger d'écorces les massifs de plantes.

Le skate-park promis s'est transformé, à la déception des ados, en trois malheureuses petites rampes, pas même alignées. Le rêve d'un vrai terrain d'évolution (photo ci-dessous) s'est envolé...

Les parents d'élèves sont furieux. Le maire, qui jusqu'alors n'avait jamais participé à un conseil d'école, est venu leur annoncer (ce que nous avions pressenti, vue la faible somme inscrite au budget voté lors du dernier conseil municipal) que le préau serait en fait... une bâche de 45 M2. Il a aussi confirmé que l'ATSEM qui partira prochainement en retraite ne serait remplacée qu'à mi-temps sur son poste, la personne recrutée étant affectée à d'autres tâches l'après-midi. Quant aux rythmes scolaires, c'est toujours le plus grand flou...

La rue de Louviers est-elle rendue à la circulation ? On le suppose, car les bus l'empruntent à nouveau depuis lundi dernier. Par contre, un des deux " sens interdit " est toujours en place, de même que certains panneaux de déviation.

Visiblement, à la mairie, on confond vitesse et précipitation. Mais on n'aura pas eu le temps de tout bâcler. Certains trottoirs de la commune restent impraticables aux piétons et surtout aux poussettes, car recouverts d'une belle épaisseur de mousse, rue du Stade par exemple (photo ci-dessous).

Il a fallu que l'association " Non à l'autoroute " distribue des tracts pour que, sur ce sujet là aussi, le maire se réveille, alors qu'il était informé depuis bien longtemps de ce projet autoroutier A28-A13. Une réalisation qui ne pourrait qu'apporter des nuisances aux Incarvillais...

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Heureusement, le ridicule ne tue pas...

Un peu d'humour, d'entrain et de bonne humeur n'ont jamais fait de mal à personne. Et surtout pas à des candidats dont la campagne électorale prend alors un ton plus sympa. Mais à trop en faire, on risque de tomber dans le ridicule. C'est, de notre point de vue, ce qui vient d'arriver à deux des listes lovériennes.

Dans un clip reprenant le célèbre " Happy ", les colistiers de Franck Martin (vous savez, les écharpes jaunes !) ne sont pas très à l'aise. Quelques-uns exceptés, qui ont plus de talents que d'autres pour se trémousser. Mais la palme revient à leur chef de file, qui, sur la passerelle du nouveau centre nautique, avec son air ahuri, semble aussi intelligent qu'une poule qui aurait trouvé un couteau !

Dans le camp d'Anne Terlez, ce n'est pas mieux. La candidate estampillée MoDem s'est amusée à détourner la chanson " Sur la route de Louviers ", pour fustiger le " Franckinou ", le gourou qui, après avoir dilapidé tout l'argent, mériterait bien une sanction...

Je ne sais pas si ces pitreries, partagées hélas dans un camp comme dans l'autre, amusent beaucoup de monde. Je pense qu'elles contribuent, au contraire, à discréditer encore un peu plus la politique aux yeux de citoyens qui préféreraient le débat de fond aux paillettes et à la poudre aux yeux...

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La laïcité à géométrie variable du maire de Louviers

Pour Franck Martin, le PRG serait le premier défenseur de la laïcité. Il ne manque jamais de le clamer sur tous les tons, relayé par le comique Taconet, président départemental du parti politique en question. Voilà pour les paroles. Quant aux actes, ils sont tout autres. Et chaque printemps, dans les rues de Louviers, le maire tolère, accepte (encourage ?), sur l'espace public, l'éclosion de banderoles promouvant l'enseignement privé. On ne sait si le maire de Louviers a fait ses études chez les jésuites, mais il a, en l'occurrence, un comportement de Tartuffe. Rappelons que la ville chère à Mendès France abrite tout de même deux lycées, trois collèges, et une dizaine d'écoles publics !

Nous avons eu l'occasion, déjà, de dénoncer le " double langage " du maire de Louviers. Sans résultat jusque là. Mais nous ne désespérons pas de convaincre les élus qui lui sont proches de le remettre à la raison. Ou alors l'expression de... " bénis oui oui " ne se sera jamais aussi bien portée !

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Des heures de lecture assurées à prix cassés

Les amateurs de lecture et de livres connaissent bien ce rendez-vous, qu'ils ne voudraient manquer sous aucun prétexte : la Foire aux livres d'Amnesty International, qui se déroule ce week-end au Lycée Marc-Bloch, à Val-de-Reuil.

La manifestation propose, cette année, plus de 25 000 ouvrages, à prix cassés, du livre de poche à 50 cts, au livre rare vendu seulement quelques euros. Il y en a pour tous les goûts, grands et petits (le rayon enfance-jeunesse) vaut de détour, et pour toutes les bourses. Même l'amateur de livres en langues étrangères (anglais, allemand, italien, espagnol, russe...) trouvera son bonheur, et l'assurance de longues et bonnes heures de lecture à prix cassés.

Cette foire aux livres est l'incontournable sortie du week-end (ce dimanche jusqu'à 18 h), et l'occasion aussi de soutenir une ONG qui le mérite.

Ainsi, samedi midi, à l'heure de l'inauguration (photo ci-dessous), Annick Quéré, responsable du groupe local, a rappelé l'action conduite en faveur des prisonniers politiques. En six ans par exemple, le groupe local a envoyé 5 000 lettres et cartes postales, témoignages de soutien, aux prisonniers politiques de nombreux pays. Il organise aussi des expositions, contre la peine de mort par exemple, qui tournent dans les établissements scolaires, collèges et lycées, de l'agglomération...

Une cause à soutenir donc, en achetant, pour quelques euros, des livres qui vous assureront aussi de longues heures de plaisir...

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Edifiant et instructif sur les pratiques du maire, le dernier conseil d'Incarville...

Il est grand temps que les élections municipales arrivent, car à Incarville, le conseil, usé et désuni, se décompose au fil des réunions. Lors de la dernière séance, consacrée notamment au vote du budget, ils n'étaient plus que dix autour de la table...

Une séance édifiante, au sens propre du terme, puisqu'elle permettait de confirmer les méthodes qu'affectionne le maire, et notamment le manque de transparence.

Dans la vie d'une commune, la démission de conseillers municipaux n'est pas un acte anodin. Et le maire doit l'annoncer en tout début de conseil. Normal, puisqu'une démission, en diminuant les effectifs du conseil, en modifie le quorum ainsi que la majorité pour le décompte des votes. Ce soir-là donc, il faudra attendre les questions diverses (ainsi qu'en atteste le compte-rendu de la réunion; photo ci-dessous) pour qu'Alain Lemarchand annonce les démissions de Valérie Glutron et de Marie-Christine Legouas, qui dénoncent " un manque d'information " au sein même du conseil...

Commentant le compte administratif, Augustin Corge, l'adjoint aux finances, reconnaît, " il y a beaucoup de choses que l'on n'a pas pu réaliser... " On note une somme de plus de 6 000 € inscrite dans les charges au chapitre eau et assainissement, correspondant à " une importante fuite d'eau à la salle René-Marc, dont on ne s'est pas aperçu tout de suite ! " Il semble que la commune n'ait pas négocié auprès de Véolia pour faire baisser la note. Et, dans cette commune qui manquerait d'argent, il est étonnant qu'on laisse filer l'eau, alors que l'on coupe les lampadaires la nuit, pour une économie d'à peine quelques centaines d'euros !

Au budget primitif (1 334 330 € en dépenses de fonctionnement et 1 392 911,53 € en recettes de fonctionnement; 458 514 € en dépenses d'investissement et 563 891,09 € en recettes d'investissement).

Un conseiller plus attentif que les autres (et qui a décidé de ne pas se représenter), remarque que les chiffres qui apparaissent sur les documents sur table ne sont pas les mêmes que ceux qui sont projetés. " Ah oui, j'ai oublié de vous dire, explique l'adjoint aux finances. Il y a quelques erreurs dans les documents sur table. Je n'ai pas pu les rééditer, car la photocopieuse est en panne... " 

Parmi les sommes inscrites au budget, celles correspondant à des investissements à venir, promis depuis longtemps, mais toujours pas réalisés. Ainsi du préau de l'école maternelle. Un préau en Lego, ou en Duplo ? La somme de 15 000 € inscrite au budget, semble bien insuffisante en effet, quand on sait par exemple que la seule réfection des sanitaires de la salle des fêtes aura coûté... 92 000 €. 15 000 € donc pour ce préau, mais également la même somme, un peu plus même, pour la mise en place... d'un panneau d'informations électronique. Pour annoncer quoi, dans cette commune où ne se passe presque rien !

Et puis comme il est facile d'annoncer tout et n'importe quoi en période électorale, on peut se demander pourquoi les indemnités des élus sont reconduites aux mêmes sommes, alors que l'on annonce la suppression d'un des quatre postes d'adjoints...

Lors d'un conseil municipal on a pour habitude de ne pas citer nommément les fonctionnaires municipaux. Une règle élémentaire de la fonction publique, fut-elle territoriale. Mais que l'on transgresse allègrement à Incarville. La commission du personnel ne s'étant pas réunie, et des conseillers se montrant un peu plus curieux que d'autres, le maire fut bien obligé de lâcher le nom de cet agent bénéficiant d'une promotion (méritée). Mais surtout, moment surréaliste, on vit tourner autour de la table le CV d'une personne que le maire avait décidé de recruter seul. " Une personne destinée à remplacer une ATSEM qui part en retraite, explique le maire. Mais elle ne sera ATSEM que le matin. Et l'après-midi, elle s'occupera des rythmes scolaires..." Une explication pas satisfaisante pour le conseiller le plus attentif de la soirée (celui qui avait déjà relevé les erreurs de chiffres dans le document budgétaire). " A court d'arguments, le maire répliquait : " Les ATSEM c'est surtout le matin qu'on en a besoin. L'après-midi les enfants dorment... " Une déclaration qui devrait plaire aux enseignants et aux parents...

Présent à cette réunion de conseil, le nouveau receveur municipal a eu l'occasion de découvrir lui aussi comment fonctionnent les commissions municipales à Incarville. Convoquée à 13 h 30 (un horaire pratique pour les quelques habitants qui la composent), la commission des impôts s'est tenue sans le maire, sans l'adjoint aux finances, sans la secrétaire générale de la mairie. Et ne pouvant répondre aux questions posées par le receveur municipal, la première adjointe n'a pu qu'en prendre bonne note... 

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Sur la route de Louviers à... Incarville

A la veille des municipales, les employés municipaux d'Incarville s'affairent, sur l'ordre d'élus aux abois.

Ici on plante un banc, là on rafistole à la hâte... Ces dernières semaines, les chantiers se sont multipliés. Le plus important d'entre-eux, la réhabilitation de la route de Louviers, s'achève. La signalisation n'est pas encore posée, le marquage au sol n'est pas encore réalisé, mais les voitures circulent déjà (mais pas encore les bus, toujours déviés). A vive allure parfois, à tel point que " ça passe ou ça casse..."

Les conducteurs faisaient fi des sens interdits posés de chaque côté de la rue, et les panneaux ont fini par être retirés. Mais demeurent des panneaux " route barrée ", apposés sur le trottoir (notre photo). Ainsi, si les véhicules roulent, ce sont les piétons, et surtout les poussettes, qui sont pénalisés...

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Plus de mille femmes courent ou marchent contre le cancer

" La Rolivaloise ", manifestation exclusivement féminine, ne cesse, au fil des ans, de drainer toujours plus de sportives entraînées ou non, venues marcher ou courir contre le cancer.

Dimanche matin sous un soleil printanier, elles étaient plus de mille. 130 athlètes à participer à la course des 10 km tracée à travers la ville, et toutes les autres, à boucler, à leur rythme, qui pour certaines était un joli pied de nez à une maladie laissée derrière elle, 5 ou 2 km, l'essentiel étant, là plus que jamais, de participer...

Au total, c'est une belle marée rose qui a déferlé dans les rues, sur la dalle, et à travers les espaces verts, tandis que les hommes encourageaient toutes ces dames.

Une bien belle épreuve de masse en tout cas, qui réussit à créer une ambiance propice au partage de l'effort physique et à la solidarité.

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  Même pas fatiguée ! 

" Quel avenir pour l'Europe aujourd'hui ? ", un débat de la LDH

La section de Louviers organise un débat sur l'avenir de l'Europe, mardi soir.
L’Europe est-elle encore un projet permettant de rassembler les citoyens du continent européen ?
Dans des pays de plus en plus nombreux, la conjonction des destructions économiques, des régressions sociales et du déssaisissement démocratique ne peut que produire un rejet de l’intégration européenne, et un profond désenchantement démocratique.
Pourtant, l’Europe n’est pas responsable de l’ensemble de nos maux et toute sortie de la crise financière, 
économique et sociale qui la ronge depuis des années suppose une action politiquement légitime à une 
échelle plus large que les Etats-nations.
Les citoyens européens ont ici une responsabilité particulière d’éclaireurs des temps nouveaux.

 

Soyez nombreux à venir en débattre en compagnie de Jean-Pierre Dubois (photo), président d'honneur de la LDH, le mardi 11 mars, à 20 h, en la salle Pierre-Mendès-France de la mairie de Louviers (entrée libre).
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A Incarville, " un bol d'air va arriver ! "

Huit femmes et sept hommes, " déterminés, dynamiques, disponibles ". Ce samedi matin, à la Grange, Leslie Cléret et ses colistiers présentaient l'équipe " Agir pour réunir Incarville ", en lice pour les prochaines municipales.

Le printemps incarvillais ? Ou " un bol d'air qui va arriver ? ", ainsi que le prédit une des colistières particulièrement motivée pour réveiller cette commune endormie. Une commune qui bénéficie pourtant de nombreux atouts, mais qui, " coincée " entre Louviers et Val-de-Reuil, risque de devenir une citée-dortoir. Et dont l'environnement se trouve menacé par le projet de liaison autoroutière A 13-A 28, dont le maire actuel n'a jamais informé ses administrés, prétendant ne pas être au courant (alors même que la CASE, où il siège, a eu officiellement connaissance du projet). Il a fallu que l'association " Non à l'autoroute " distribue des tracts sur la commune pour que les Incarvillais découvrent ce projet néfaste, et que la municipalité réponde dans la précipitation...

Parmi les colistiers (45 ans de moyenne d'âge), le trésorier du 3e âge, 77 ans, et le benjamin, un étudiant de 20 ans, dont la présence montre que cette équipe représente et s'adresse à toutes les générations. Une ancienne conseillère municipale de l'équipe sortante aussi, qui a démissionné du conseil municipal. Une démission que le maire a voulu minimiser, en l'évoquant, toute comme une autre démission, lors de l'ultime réunion du conseil, en fin de séance... au chapitre " questions diverses ", alors que ces démissions avaient des influences sur les votes de la soirée, celui du budget notamment (nous y reviendrons dans un prochain article).

Sans vouloir détailler ici l'ensemble du programme de la liste " Agir pour réunir Incarville ", Leslie Cléret et ses colistiers entendent rompre avec les méthodes opaques de la municipalité sortante, et " instaurer un échange régulier, une communication transparente avec les habitants. " Nous aurons l'occasion d'y revenir. En attendant, les quinze colistiers partent à la rencontre des Incarvillais en porte-à-porte.

La liste " Agir pour réunir Incarville " : 1. Leslie CLERET, 56 ans, institutrice, conseillère générale; 2. Franck GALLAY, 41 ans, sapeur-pompier professionnel; 3. Nathalie BINAY, 51 ans, cadre de santé publique; 4 . Johnny RUBIO, 36 ans, artiste; 5. Valérie GLUTRON-BUREAU, 40 ans, secrétaire médicale, conseillère municipale démissionnaire; 6. Serge MARIE, 77 ans, retraité; 7. Véronique DELANNOY, 49 ans, cadre de service de santé; 8. Bruno LE ROUX, 57 ans, régleur en plasturgie; 9. Annie GODEFROY, 46 ans, aide-soignante; 10. Grégory LANGLOIS, 32 ans, technicien de maintenance; 11. Emilie MAS-GRILLOT, 38 ans, assistante maternelle; 12. Maxime DELBUT, 20 ans, étudiant; 13. Cécile REBILLARD, 34 ans, aidant familial; 14. Patrick LESAUVAGE, 56 ans, ingénieur; 15. Marie-Laure ROUSSEAU, 47 ans, comptable.

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Dimanche, 8ème Rolivaloise

Dimanche 9 mars, la Ville de Val-de-Reuil, en collaboration avec le Val-de-Reuil Athlétique Club, organise la 8ème édition de « La Rolivaloise », grande course exclusivement féminine, au profit de la lutte contre le cancer du sein. Soyez prêtes pour cette belle journée, solidaire, qui s’annonce, comme tous les ans, festive et conviviale !

« La Rolivaloise » connait un succès grandissant d’année en année. Vous êtes toujours plus nombreuses à participer, pour la bonne cause, à ce grand rassemblement.

Le départ sera donné à 10 h 30, depuis l’Avenue des Falaises, en présence de Vanessa GLADONE, Rolivaloise du VRAC, championne de France de saut en longueur et de triple saut, qui sera la marraine de l’édition, de l’association DECAD’E , partie prenante dans l'organisation, du Centre Information Départemental Droits des Femmes (CIDDF) et des « Dragons Ladies », ces sportives contre la maladie.


Au cœur du village avec les nombreux partenaires, une urne : faites un don pour la recherche et la lutte contre le cancer du sein. Une grande collecte de bouchons sera également organisée au profit de l’Association Bouchons 276 et de runnings usagées.http://larolivaloise.fr/actualite.

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Je suis un " timbré de l'orthographe "

Aimant écrire, aimant lire, et m'appliquant à ne pas faire trop de fautes, c'est tout naturellement que je me suis inscrit aux " Timbrés de l'orthographe ", qui pour moi est loin d'être la " science des ânes ", ainsi que le prétendrait un dicton populaire. Et ce mardi, j'ai appris, par le mail dont je publie ci-dessous un large extrait, que j'étais qualifié pour la finale régionale à Rouen le samedi 5 avril prochain. Bonne nouvelle non ?

Comme près de 30.000 candidats partout en France, vous avez répondu aux tests de sélection du grand concours national des Timbrés de l’orthographe, organisé avec le soutien de La Poste. Nous tenons, au nom de notre parrain Daniel Picouly et de nos principaux partenaires, à vous remercier chaleureusement de votre participation.

Toutes nos félicitations ! Vous faites partie des 10.000 candidats conviés à participer aux finales régionales, qui se dérouleront le samedi 5 avril dans 23 villes de France et, depuis cette année, dans près de 130 villes du monde entier grâce au soutien de l'Alliance française.

Nous vous attendons le samedi 5 avril à l’adresse suivante : Amphithéâtre 600 de la Faculté de droit, sciences économiques et de gestion, 3 avenue Pasteur, Rouen

Lors de cette finale régionale, vous serez soumis(e) à l’épreuve de la dictée de Daniel Picouly ainsi qu’à une série de questions sur la langue française posées par Frédérick Gersal, journaliste à France Télévisions... "

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Amnesty prépare sa foire aux livres

Au fil des éditions, la foire aux livres organisée par le groupe local Louviers-Val-de-Reuil de l'ONG Amnesty International, que préside Annick Quéré, est devenue un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui aiment lire.

L'an dernier, ce sont quelque 25 000 ouvrages qui étaient proposés à la vente, à des prix défiant toute concurrence. Les samedi 15 mars (matin) et dimanche 16 mars (toute la journée) c'est un éventail au moins aussi large qui sera exposé au lycée Marc-Bloch de Val-de-Reuil, lors de la 19e édition de cette manifestation très courue.

Toute l'année, dans un appartement rolivalois, une quinzaine de bénévoles se relaient pour trier, classer et, pour les  les plus anciens d'entre-eux, coter et répertorier ces ouvrages de tout style, qui par le biais de cette foire, trouveront une seconde vie entre les mains de nouveaux lecteurs.

A ce titre, Amnesty joue pleinement son rôle de passeur de livres. Alors ne manquez pas l'occasion de venir faire vos provisions de lecture (s). Il y en a pour tous les goûts, tous les âges, toutes les bourses...

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Leslie le " Mérite " bien...

C'est au centre nautique du Lac du Mesnil, sur cette Base des Trois-Lacs dont elle est vice-présidente, que Leslie Cléret a reçu, vendredi soir, les insignes de Chevalier de l'Ordre national du Mérite des mains de Valérie Fourneyron, la Ministre de la jeunesse, des sports, de la vie associative et de l'éducation populaire.

Pas facile de retracer les mérites et les qualités de quelqu'un de très proche (Leslie, pour ceux qui ne le saurait pas, est ma fidèle compagne depuis bientôt dix-neuf ans !). Mais pourquoi faudrait-il se priver de ce petit plaisir, qui l'autre soir, était partagé par les vrais amis, ceux que Leslie cotoie tous les jours, dans sa vie d'élue et de militante associative. Deux vies qui pour elle, se complètent. Et se recoupent. C'est d'ailleurs par le militantisme associatif et syndical que la jeune institutrice lovérienne est arrivée, tout naturellement, au militantisme politique.

Avec Valérie Fourneyron, Leslie Cléret partage le fait d'avoir dû et su se battre pour s'imposer dans un monde politique traditionnellement réservé aux hommes. Un phénomène plus criant encore en France que dans d'autres pays plus avancés en matière de parité (au Conseil général de l'Eure, par exemple, où siège Leslie Cléret, elle ne sont que 5 femmes sur un total de 43 élus !). Des combats et un parcours communs, une même pratique, font que l'on peut rapprocher ces deux battantes. C'est la raison pour laquelle Leslie a demandé à Valérie d'être sa marraine, ce que la Ministre a immédiatement accepté.

Fille unique née dans une famille plutôt aisée, Leslie n'était pas prédestinée à s'investir à la gauche de l'échiquier politique. C'est le goût des autres et le refus de l'injustice qui l'ont décidée à s'engager au parti socialiste.

Elue, elle n'a pas oublié ses premiers engagements. Et continue à s'impliquer, en temps que militante ou simple adhérente, dans de nombreuses associations, qui toutes ont pour but de venir en aide aux plus faibles, les enfants notamment. Des enfants qui sont ses rayons de soleil, comme sa petite fille Bertille, qui était là avec ses parents, Baptiste et Marine, pour rendre hommage à cette " Mamilie " dont elle aura l'occasion, en grandissant, de découvrir à son tour les mérites...

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Le Mois de l'architecture passe par l'agglo...

Chaque année, Mars voit, en Normandie, le retour du Mois de l'architecture. Comme ces devancières, la 9ème édition (déjà !) permet au public de découvrir des monuments plus ou moins anciens, des équipements modernes qu'il fréquente peu ou prou, les contraintes ou les partis pris architecturaux qui ont présidé à leur construction...

Une centaine de visites sont au programme, de Dieppe à Evreux, du Havre à Saint-Lô, de Caen à Rouen, d'Elbeuf à Fécamp...

La Communauté d'agglomération Seine-Eure (CASE) n'est pas absente de ces animations, à travers les visites de son nouveau siège et du centre aquatique Caséo, et une promenade dans l'art contemporain, à Val-de-Reuil.

Informations pratiques :

Samedi 8 mars de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h, visite de l'Hôtel d'Agglomération RDV place Thorel à Louviers, angle du boulevard Maréchal-Foch et de la rue Saint-Louis. 

Samedi 15 mars de 10 h à 12 h, promenade dans l'art contemporain, RDV devant la mairie, 70 rue Grande, à Val-de-Reuil. 

Samedi 29 mars de 14 h à 16 h, visite du centre aquatique intercommunal Caséo, RDV devant l'entrée, rue du Canal, à Louviers.

Le nombre de place étant limité, il est indispensable de s'inscrire au préalable au 02 35 71 85 45.

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La liste " Agir pour réunir Incarville " enregistrée en sous-préfecture

Première étape incontournable dans la conquête d'une mairie : le dépôt de liste en préfecture.

Pour la liste " Agir pour réunir Incarville ", conduite par la conseillère générale Leslie Cléret, c'est fait désormais. Une liste comportant huit femmes et sept hommes, " disponibles, déterminés, dynamiques ".

La liste complète sera dévoilée dans les touts prochains jours lors d'une conférence de presse.

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Le Centre nautique inauguré, et maintenant...

Les manifestants attendus n'étaient pas au rendez-vous de l'inauguration du Centre aquatique jeudi soir. Ou du moins, pas aussi nombreux qu'annoncé. Il y avait bien une poignée de militants du NPA et du PCF pour dénoncer " la gestion privée " de cet établissement construit entièrement avec des fonds publics, et prédire " le bouillon " ! Mais ni parents ni enseignants pour crier leur colère après l'annonce par les chefs d'établissements scolaires (lycées et collèges) de la suppression des cours de natation à la rentrée des vacances de printemps.

L'intervention du président du conseil général en urgence, l'avant-veille, annonçant que les collèges lovériens avaient les moyens financiers d'assurer ces cours (passés de quelque 15 € la séance dans l'ancienne piscine à 100 € dans le nouveau centre nautique Bernard Lefebvre) avait désamorcé la bombe. L'intervention de Jean-Louis Destans était mille fois plus habile, au moins dans la forme, que celle du maire de Louviers, qui une fois de plus, s'en est pris au monde enseignant en parlant de " l'incurie " des chefs d'établissement et de " manipulation des enseignants "...

Les différentes parties devaient se retrouver ce vendredi matin autour d'une table à la CASE, afin d'établir les bases des conventions, qui, une fois entérinées par les conseils d'administration des collèges et lycées, autoriseront les élèves à plonger dans le grand bain !

L'affaire est-elle maintenant réglée ? On l'espère. Mais n'aurait-on pu éviter cette polémique ? Certainement, si la CASE avait, suffisamment en amont, informé les chefs d'établissement du nouveau tarif, et pas simplement évoqué une hausse, jamais chiffrée avant une réunion tenue le... 6 février dernier !

Pour en revenir à l'inauguration, pas un des nombreux orateurs n'a fait état de cette affaire, comme si chacun avait tourné la page.

On aura été conforté dans l'impression que ce nouvel équipement est d'abord celui de Louviers  avant d'être celui de la CASE par le fait que Franck Martin intervienne en premier et le plus longuement, Patrice Yung, le président de l'agglo, n'ayant, dès lors, plus grand chose à dire dans le style " jeux de m'eau " qu'il affectionne.

Ces visiteurs du soir auront pu découvrir ce nouveau centre nautique, qui n'aurait pas d'équivalent en Normandie (sauf peut-être au Havre). Nous laisserons aux visiteurs le soin de se faire leur propre opinion sur la fonctionnalité et l'empreinte architecturale du lieu, à l'occasion des portes ouvertes de ce vendredi à dimanche.

Nous avons cependant remarqué que l'eau n'est, pour l'heure, pas très limpide. Celà se voit surtout dans les bassins destinés aux plus petits, car moins profonds. La présence d'algues et de mousse résulte d'une filtration encore imparfaite. Ce ne serait que des problèmes de réglage, de rodage en quelque sorte... Mais c'est promis, tout sera résolu d'ici la mise en service, le 28 février.

Ajoutons enfin que pour éviter la chute, ils nous a fallu descendre, avec la plus grande précaution, la rampe d'accès à l'équipement, très glissante par temps de pluie.

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Martin voudrait faire payer aux autres sa folie des grandeurs !

" Jeudi soir, nous inaugurerons le Centre nautique CASEO, une piscine de rêve pour les Lovériens ! " Sur son blog, Franck Martin s'enflamme avec un tel enthousiasme qu'il semble s'envoler (photo ci-dessous) ! Mais jeudi, au lieu d'une inauguration tranquille, c'est bien le vent de la tempête qui risque de souffler. Car ce qui, pour leur maire, serait un rêve aux yeux des Lovériens, se transforme en cauchemar pour les collégiens et lycéens de la ville. Qui, paradoxalement, se trouveront privés de piscine à la rentrée des vacances de février, et ce sans doute, jusqu'à la fin de l'année scolaire, voire plus longtemps encore, au moment où entre en service ce " super " équipement. Mais qu'ont-ils donc fait pour mériter pareille punition ?

Jusqu'alors, la séance " EPS " à la piscine de Louviers, où l'on apprenait correctement à nager, coûtait quelque 15 €. Désormais, il en coûtera 100 € par séance aux collèges et lycées. Une inflation tarifaire considérable que principaux et proviseurs ne peuvent accepter, d'autant que cette hausse insensée s'effectue sans préavis.

Par le biais des carnets de correspondance, les parents ont été informés de la suppression des cours de natation et l'on sait qu'ils seront nombreux, jeudi soir, à venir manifester leur mécontentement.

Pour Franck Martin, il s'agit sans doute d'une " tempête dans un verre d'eau. " Et il a déjà trouvé la parade. La Ville de Louviers n'a pas à financer les cours d'éducation physique dans les collèges ni dans les lycées, qui fonctionnent sur les budgets alloués par le Conseil général et la Région Haute Normandie ", affirme-t-il sur son blog, en réponse aux inquiétudes soulevées par un enseignant. Reprenant une de ses méthodes favorites, il met en cause d'autre institution que celle qu'il dirige lorsqu'un problème surgit à Louviers. Si, en effet, il revient au Conseil général de permettre aux collégiens de fréquenter la piscine et au Conseil régional d'offrir les mêmes prestations aux lycéens, il faut bien reconnaître que le maire de Louviers met ses partenaires devant le fait accompli. Rien n'a été préparé et négocié en amont, et ce n'est que ce lundi que le maire de Louviers a pris contact avec le président du Conseil général.

Franck Martin voudrait faire payer aux autres sa folie des grandeurs. Aujourd'hui, on demande au Département de prendre à sa charge le coût des séances de natation des collégiens. Et demain, on exigera aussi qu'il paie le transport en bus des collèges vers le Centre nautique ? Et tout celà alors que le Conseil général a déjà mis la main à la poche en apportant sa part (non négligeable) à l'investissement.

Là où la piscine municipale pouvait offrir des tarifs abordables, profitables aux plus grand nombre, la gestion privée de CASEO n'a pas la même philosophie. L'exploitant est un entrepreneur, qui veut réaliser le plus grand bénéfice possible, et pas un philantrope soucieux de l'équité et du développement de la natation.

Il y a quelques mois, Bonneville (12 000 habitants), la ville de Haute-Savoie dont je suis originaire, et la communauté de communes, inauguraient elles-aussi un centre nautique. Mais géré en régie publique. Pourtant le député-maire de l'endroit est... UMP. Un an plus tôt, il avait mis fin à la concession de service public accordée à Véolia, pour privilégier un retour en régie. Ce que s'est refusé à faire Martin...

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    (Photo extraite du blog de Franck Martin)

A Incarville, des habitants mobilisés contre le projet d'autoroute

Le projet de nouvelle autoroute programmée dans le cadre du contournement Est de Rouen inquiète les habitants et les élus des communes concernées. Les maires de Val-de-Reuil, Léry, Les Damps, Le Manoir-sur-Seine, Pîtres... ont eu l'occasion d'afficher leur opposition à ce projet jugé dispendieux, inutile et néfaste à l'environnement, en faisant voter des délibérations en conseil municipal, en apposant des banderoles, en relayant et en participant aux différentes manifestations et autres distributions de tracts...

Ainsi tous défendent leur communes et relaient les inquiétudes de leurs administrés. Tous ou presque. En effet, le maire d'Incarville a, jusqu'alors, fait le mort. Pas une délibération de conseil, et pas la moindre information des Incarvillais. Mieux encore, lorsque la présidente de Non à l'autoroute l'a contacté, il a fait mine de ne pas être au courant. Alors même que tous les élus de la CASE ont été informés de ce projet !

Heureusement, face à cette inertie mortifère pour une commune qui a déjà beaucoup donné en matière d'autoroute, quelques habitants ont décidé de réagir et de prendre les choses en main afin d'informer leurs concitoyens des dangers qui les menacent. Avec l'aval de l'association Non à l'autoroute, dont ils sont membres, ils ont édité un tract, qui vient d'être distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune. Et certains affichent clairement leur opposition au projet, avec des panneaux implantés dans leur propriété (notre photo).

Le tract distribué reprend, bien sûr, les arguments de Non à l'autoroute, et annonce la réunion publique du mercredi 12 mars, à 20 h 30, à l'auditorium de l'Ecole de musique de Val-de-Reuil. Une soirée animée par Denis Chessoux, le producteur et animateur bien connu de CO2 mon amour et l'As-tu lu mon p'tit loup ?, deux des émissions emblématiques de France-Inter. Nous aurons l'occasion d'en reparler... 

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A Pinterville, Didier Dagomet présente sa liste

Candidat à un nouveau mandat en mars prochain Didier Dagomet, le maire de Pinterville, ne devrait, cette fois encore, pas trouver d'opposition pour lui barrer la route. Il vient de présenter sa liste : 

Didier Dagomet, maire sortant, 61 ans, retraité; Pierre MARC, adjoint sortant, 63 ans, retraité; Christian ARSA, adjoint sortant, 65 ans, retraité; Michel LANNIER, adjoint sortant, 66 ans, retraité; Hélène CHIRILCENCO, conseillère sortante, 40 ans, professeur des écoles; Henri MARTINEZ-GIL, conseiller sortant, 67 ans, retraité; François Jourdain, conseiller sortant, 71 ans, retraité; Nadège LE FALLHER, conseillère sortante, 55 ans, assistante de direction; Jocelyne LE FAY, conseillère sortante, 55 ans, technicienne d’analyses biologiques; Alain PARIS, conseiller sortant, 61 ans, retraité; Michel TORRE, conseiller sortant, 57 ans, éducateur technique spécialisé; Gérard BENAUD, 59 ans, technico-commercial; Caroline DEFRANCE, 35 ans, fleuriste; Emmanuelle POCHON, 33 ans, éducatrice spécialisée à l’enfance; Michel THOMAS, 52 ans, mécanicien poids lourds.

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Le Conseil général rejette le projet de nouvelle carte cantonale

Le Conseil constitutionnel ayant établi une démographie équitable comme principal critère du nouveau découpage des cantons, l'exercice ne pouvait qu'être difficile. Surtout dans un département tel que l'Eure où l'on dénombre un nombre impressionnant de communes (675), peu de grandes villes, et de très nombreux villages. Ainsi, si d'un canton à l'autre la population " tourne " autour d'une moyenne de 25 000 habitants, le nombre de communes va de trois pour le futur canton d'Evreux 1 à 62 pour le nouveau canton de Beuzeville. Une distorsion géographique que les opposants au projet ont largement développée pour dénoncer " la mise à mort de la ruralité. " Les paroles étaient accompagnées des gestes, l'opposition départementale déposant une gerbe au pied de la tribune. Un dépôt de gerbe jugé de mauvais goût du côté du président et de la majorité...

Si la présentation du projet établi par le ministre de l'Intérieur revenait au préfet, la droite, conduite par Jean-Paul Legendre et le sénateur Poniatowski, n'hésitait pas à voir, derrière la nouvelle carte, le coup de patte du président Destans, et à crier au " dépeçage " et au " charcutage ".

Sur les bancs communistes on ne goûte pas non plus ces nouveaux cantons, dont le dessin viendrait condamner ses derniers élus. Pour Marcel Larmanou, le Département ne devrait constituer qu'une circonscription électorale, avec un scrutin à la proportionnelle et parité obligatoire, puisque tel est l'argument ayant présidé à la création de ce système instaurant deux élus par canton, un homme et une femme.

Après quatre heures de débat et une quinzaine d'interventions, le Conseil général donnait un avis négatif à ce projet : 17 pour; 24 contre, et 2 abstentions. Un avis qui n'est que consultatif, le ministre de l'Intérieur décidant en dernier ressort. Mais la droite a annoncé déjà, qu'elle ferait des recours devant le Conseil d'Etat...

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A Pont-de-l'Arche, l'équipe de Richard Jacquet en ordre de marche

" J'affiche clairement mes idées, et je ne mets pas mon drapeau socialiste dans ma poche. Mais l'équipe est diverse. " Lundi soir, à la salle Ambroise-Croizat, Richard Jacquet, le maire sortant de Pont-de-l'Arche, présentait sa liste " Questions d'avenir. " Une équipe de 14 hommes et 13 femmes, renouvelée pour moitié par rapport à l'équipe sortante, et en ordre de marche.

" Tous les candidats habitent Pont-de-l'Arche, ce qui n'est pas le cas de tout le monde ", affirme en préambule le chef de file, en pointant Hervé Lour, leader de la liste concurrente. Le maire sortant souhaite aussi que " la campagne soit le plus utile possible pour la ville. Mais c'est assez mal parti. Des choses assez désagréables ont été distribuées dans les boîtes aux lettres... La liste concurrente est sans avenir, sans espoir, sans projet. C'est dommage, car il y aura une majorité et une opposition, et pendant six ans on devra travailler ensemble... "

Des projets, " Questions d'avenir " n'en manque pas. Vingt propositions, vingt engagements, s'adressant à toutes les générations, sont déclinés dans une brochure largement distribuée : Continuer de garantir une gestion rigoureuse du budget communal afin de poursuivre une politique d'investissement tout en maîtrisant l'endettement; développer un accueil de qualité des habitants dans les services municipaux et assurer l'accessibilité du public aux équipements municipaux; poursuivre, améliorer et développer les actions et les équipements en direction des enfants, des jeunes et de leur famille; créer en centre-ville l'espace culturel; redéfinir la politique solidaire de la ville; développer le logement pour tous; vivre ensemble et toujours améliorer la sécurité au quotidien des habitants; mettre en oeuvre et garantir le " bien vieillir "; agir pour l'environnement et le valoriser; accompagner la Département de l'Eure dans la reconstruction du collège; innover toujours pour l'emploi; accentuer le soutien au commerce local; porter durablement notre atention au patrimoine historique et particulièrement aux édifices classés et inscrits (bailliage, salle d'armes, église); participer activement à l'aménagement du territoire à l'échelle de la CASE et du pôle métropolitain CREA-Seine-Eure; préserver, requalifier et inscrire la commune dans un environnement naturel de haute qualité; amplifier les conditions de la citoyenneté et l'expression active de tous les habitants; développer l'accueil des touristes; valoriser l'animation de la commune et la richesse de la vie associative; poursuivre les programmes d'amélioration de la voirie et l'effacement des réseaux électriques et téléphoniques; maintenir l'entretien et les investissements relatifs aux équipements sportifs.

La composition de la liste : Richard Jacquet, 39 ans, chargé de mission développement durable; Angélique Chassy, 37 ans, attachée de l'enseignement et de la recherche; Albert Naniyoula, 53 ans, directeur d'établissement médico-social; Marie-Christine Calmon, 56 ans, conseillère en ingéniérie sociale; Daniel Breiner, 63 ans, retraité EDF; Carole Hervagault, 37 ans, rédactrice assurances; Nicolas Bouillon, 41 ans, directeur d'établissement social; Chantal Moulin, 50 ans, employée de la Poste; Cédric Viguerard, 42 ans, chef d'équipe transport express; Marie-Claude Lauret, 64 ans, retraitée de l'INSEE; Pascal Marie, 55 ans, technicien photocopieurs; Véronique Bertrand, 53 ans, technicien gestion production; Hervé Castel, 54 ans, greffier des services judiciaires; Myriam Rasse, 59 ans, retraitée de l'Education nationale; Nicolas Lecarff, 35 ans, agent de maintenance SNCF; Caroline Videment, 33 ans, ingénieur; Corentin Lecomte, 20 ans, étudiant; Marie-Paule Foret, 54 ans, technicienne de gestion; Patrick Bellamy, 53 ans, technicien en téléphonie; Florence Coudoux, 46 ans, agent de recouvrement; Cédric Niaudeau, 39 ans, coordinateur enfance jeunesse; Michèle Langlois, 57 ans, retraitée; Christophe Otero, 45 ans, informaticien; Maryvonne Davot, 59 ans, demandeur d'emploi; Mikaël Polard, 43 ans, responsable adjoint préparation; Yveline Barbette, 59 ans, secrétaire; Xavier Charlet, 51 ans, technicien de maintenance.

Pour la première fois cette année, les électeurs devront aussi élire les délégués de la ville à la CASE (Communauté d'agglomération Seine-Eure): sont candidats : Richard Jacquet, Angélique Chassy, Albert Naniyoula, Marie-Christine Calmon, et, au poste de suppléant, Daniel Breiner.

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Les pompiers en colère

Sirènes hurlantes et concert de pétards. Des slogans rythmés sur des vieux bidons s'improvisant tambour. Des vieux pneus brûlant dans une vieille baignoire et dispensant une épaisse fumée noire. Et un mannequin figurant leur colonel et chef de corps, directeur du SDIS, se balançant à la corde d'une potence. Lundi matin, environ 150 pompiers en colère ont réservé un drôle de comité d'accueil aux conseillers généraux qui siègeaient en séance plénière, avec l'examen de la future carte cantonale pour point principal de l'ordre du jour.

C'est la transposition d'une directive européenne sur leur temps de travail et les conditions d'exercice de leur profession qui a mis le feu aux poudres, entraînant l'ire des sapeurs-pompiers professionnels, qui d'après leurs syndicats, pourraient perdre de 200 à 300 € sur leurs salaires mensuels.

Jean-Louis Destans, président du SDIS, a reçu une délégation des pompiers. Il avait proposé à Françoise Charpentier, première présidente, et Marc Vampa, deuxième vice-président, de se joindre à cette entrevue. Mais l'un et l'autre ont refusé, les élus de l'opposition préférant rencontrer de leurs côtés les pompiers.

" Une première simulation a été présentée par le colonel. Des contre-propositions ont été faites par les pompiers. Les positions sont en train de se rapprocher, et une autre réunion est prévue ce mercredi. Quels efforts pourrons nous faire pour que les risques de diminution des salaires soient minimisés. Nous aurons des solutions à vous présenter en fin de semaine ou en début de semaine prochaine ", expliquait le président Destans, alors que le voeu de " soutien aux sepeurs-pompiers professionnels de l'Eure ", présenté par la majorité départementale, était adopté à l'unanimité.

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La liste " Générations Val-de-Reuil "

La campagne de Michaël Amsalem et de la liste " Générations Val-de-Reuil ", qu'il conduira aux municipales de mars prochain, bat son plein, autour des principes de " sincérité et dynamisme ".

Au " Local pour tous " (114 rue Grande, sur la dalle piétonne), en rendez-vous individuels, en réunions d'habitants, ou en réunion publique le samedi après-midi, les Rolivalois sont invités à venir échanger et débattre avec les candidats de la vie à Val-de-Reuil, de la façon d'y retisser du lien social, d'impliquer chacun dans la vie de la commune...

Le programme se décline autour de quatorze domaines d'actions et de propositions concrètes : Agir vraiment pour l'emploi des Rolivalois; oeuvrer pour une réelle démocratie locale et pour plus de citoyenneté; garantir une gestion rigoureuse du budget communal; oeuvrer pour un développement social source de lien et de solidarité entre les générations; assurer une vie scolaire de qualité pour tous; mettre en place des actions nouvelles et innovantes pour la jeunesse; bénéficier de logements dignes et diversifier et rendre la vie attractive; garantir des élus disponibles et un service public moderne; préserver l'environnement; donner une vie commerciale équilibrée et u  développement économique fort; favoriser la culture et le sport pour tous; faciliter l'accès à la santé et faire du handicap une priorité; agir pour la sécurité de tous; redonner vie à Val-de-Reuil par l'animation.

Pour mettre en oeuvre ce programme, 33 candidats, pas encore classés dans l'ordre définitif de la liste : 

16  femmes: Cécile THOMAS, 38 ans, gestionnaire de données; Michèle NOUVELLON, 53 ans, médecin hospitalier; Hassna ATIF, 36 ans, policière municipale; Priscillia ZAIRE, 33 ans, adjointe administrative; Anne-Marie JOURDAN, 69 ans, retraitée; Dina ABOKI, 29 ans, cadre en recherche pharmaceutique; Isabelle GUIGUENO-JAMES, 49 ans, professeur en lycée; Isabelle HUSAK, 51 ans, agent territorial; Isabelle BURNEL, 47 ans, technicienne en assurance, Laurence LE BAIL, 51 ans, psychologue scolaire; Carole CANU, 48 ans, cadre socio-éducatif; Mary FORILLIERE, 34 ans, conductrice machine; Fabienne BUCARD, 57 ans, responsable administrative au théâtre des Chalands; Paule GERAUDIE, 70 ans, retraitée; Quynh nga NGUYEN, 41 ans, attachée commerciale; Jacqueline DELECROIX, 59 ans, secrétaire médicale.

17 hommes :
Antoine LATOUR, 44 ans, cadre socio-éducatif; Lahsaine AIT BABA, 37 ans, comptable; Bertrand SIMON, 26 ans, coordinateur en export; Patrick LOZE, 44 ans, cadre bancaire; Pascal MOURINET, 33 ans, directeur d'entreprise; Laurent AVENEL, 49 ans, professeur des écoles; Jean-Louis POLLET, 60 ans, cadre technique; Franck LEROY, 54 ans, retraité; Frédéric MOIRAND,36 ans, agent de sécurité; Fabrice AUTIN, 46 ans, responsable environnement en entreprise; Dominique LESOEUR, 57 ans, chef d'entreprise; Nabil BELAIOUAJ, 34 ans chauffeur de bus, Raphaël JORBY, 30 ans, formateur secouriste; Cédric FLEURY, 35 ans éducateur spécialisé; Hamid MOUSLI, 41 ans, conducteur routier; Maxime JAEGER, 23 ans, étudiant en gestion d'énergie; Michaël AMSALEM, 37 ans, chargé de communication.

Un des temps forts de la campagne sera le meeting du samedi 15 mars, à 18 h, au théâtre des Chalands.

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 L'architecture des collèges s'expose au Conseil général

Actuellement et jusqu'au 21 février prochain, le hall d'accueil du Conseil général, à Evreux, présente l'exposition " Dessine-moi un collège, l'architecture des collèges de l'Eure ", réalisée par la Maison de l'architecture de Haute-Normandie, missionnée par le Département de l'Eure.

Cette exposition s'adresse au premier chef aux collégiens du Département, afin de leur présenter des notions d'architecture, à travers des bâtiments qu'ils connaissent bien, pour y passer beaucoup de leur temps. Mais elle intéressera aussi les adultes, qui trouveront les réponses à leur questionnement.

Outre des panneaux thématiques, l'exposition présente aussi un " portfolio " de 24 collèges sélectionnés (notre photo : le collège Ferdinand-Buisson de Louviers), offrant au public une photo de l'établissement, une fiche technique et une description détaillée de son architecture.

Enfin, le film " L'Eure du collège ", de Jean-Marie Châtelier, permet à plusieurs acteurs de la vie d'un collège de s'exprimer.

Pour les classes de collège, la visite de cette exposition peut être la base d'un travail pédagogique sur l'architecture...

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A Val-de-Reuil, engagées avec Michaël Amsalem

Michaël Amsalem, candidat à la mairie de Val-de-Reuil, présente sa liste ce dimanche matin. Mais une partie en est déjà connue. En effet, dans une démarche originale, les femmes de sa liste ont tenu à témoigner de leur engagement à ses côtés, pour rendre aux Rolivalois la parole dont ils seraient privé.

Habitantes de la ville toute nouvelle, ou arrivées plus récemment, toutes partagent des valeurs de gauche qu'elles affichent clairement. Certaines connaissaient Michaël Amsalem de longue date. D'autres l'ont rencontré et découvert lors du porte-à-porte. " Soumettre aux habitants un questionnaire est une démarche qui me plaisait beaucoup. C'est intéressant de faire remonter les idées des habitants et celles de chaque quartier. J'ai trouvé en face de moi quelqu'un qui écoutait, qui me parlait d'humain et de social, et pas seulement d'économie. Face à cette vraie écoute, j'ai dit oui tout de suite pour rejoindre le comité de soutien. Et puis je me suis engagée un peu plus, pour construire le programme. Un vrai travail d'équipe, dans le respect de chacun ", explique Isabelle Husak, agent de la CASE en invalidité, qui affiche la ferme volonté de développer une politique des handicaps à travers l'Agenda 22.

Dina Aboki, 29 ans, a fait toute sa scolarité à Val-de-Reuil. Mais bien que diplômée, ce n'est pas ici que la jeune femme a trouvé du travail dans la recherche pharmaceutique, mais sur Paris. " Le cadre de vie est agréable. La jeunesse existe, elle est tournée vers l'avenir. Je ne me reconnais pas dans la politique municipale. Je souhaite redonner du bien être aux gens..."

" J'avais un an quand mes parents sont arrivés à Val-de-Reuil en 1976, se souvient Cécile Thomas, qui travaille dans l'industrie pharmaceutique. J'ai l'impression que tous les liens qui existaient entre les quartiers au début ont été coupés, comme les voies piétonnes. " " Le tout sécuritaire a pris le pas sur le vivre ensemble, et la résidentialisation opérée dans le cadre de l'ANRU, qui n'est qu'un maquillage de façade, accentue encore le repli sur soi... Les gens ne se connaissent pas... ", surenchérit Anne-Marie Jourdan, cadre retraitée de l'ancien Etablissement public de la ville nouvelle.

Très investie dans le secteur culturel, Laurence Le Bail, Rolivaloise depuis 1996, veut, tout comme Michaël Amsalem, " donner aux autres l'envie de se réapproprier la ville. La parole ne circule plus, tout est verrouillé, c'est une autocratie ", affirme celle qui a démissionné " avec fracas " de l'association du cinéma. " Je n'étais pas libre. " Et comme elle, Michèle Nouvellon, médecin hospitalier au CHU de Rouen, a été blessée par les propos du maire ayant affirmé que les spectacles des Chalands s'adressent à des vieux chevaux rassis...

" Ce qui nous a intéressées, c'est de faire le programme ensemble, avec les idées de chacun et de chacune. Un vrai plaisir d'avancer en groupe ", affirment en choeur Priscillia Zaïre, adjointe administrative au Centre de détention, Fabienne Bucard, responsable administrative du théâtre des Chalands Mary Forillière et Isabelle Guigueno, professeur au Lycée des Fontenelles.

Pour toutes ces femmes, c'est bien la démocratie participative qui est en marche !

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Janick Léger dévoile la liste " Léry, une identité, un avenir "

Une lettre aux habitants, et la distribution de plusieurs tracts thématiques. La campagne de la liste conduite par Janick Léger à Léry a quelques longueurs d'avance sur celle de ses concurrentes (deux ou trois autres listes ?). Une campagne que la conseillère générale souhaite saine et " projet contre projet ", loin des ragots et des rumeurs...

Samedi après-midi, à la salle des Prunus, Janick Léger présentait son équipe. Dix femmes et neuf hommes, dont cinq élu(e)s sortant(e)s, regroupés sur une liste intitulée " Léry, une identité, un avenir ", et d'une moyenne d'âge de 50 ans.

Chacun ayant pu s'exprimer, on comprend que cette identité et cet avenir ne sont pas de simples mots lancés en l'air. Ils recouvrent une vraie volonté, qui sera déclinée tout au long du mandat, à travers des actions fortes. Par exemple, pour renforcer l'identité du village, et pour le dynamiser, le réaménagement de la place Herrouard passera par la construction de logements et de commerces. Ce " coeur de village " aura " une vraie importance sur l'avenir de Léry. Il est nécessaire de créer une vie centrale et du vivre ensemble ", estime Janick Léger. Qui a bâti sa liste de façon toute naturelle. " Avec des personnes déjà investies pour l'avenir de la commune, élues ou bénévoles d'associations, auxquelles se sont ajouté de bonnes rencontres..."

La liste " Léry, une identité, un avenir ", entend poursuivre des actions conduites par la municipalité sortante : les politiques éducatives qui vont se renforcer autour de la mise en place des rythmes scolaires, l'accueil au CCAS qui continuera à se développer, le Plan local d'urbanisme, qui, en cours d'écriture, reste à finaliser...

En ce qui concerne le projet autoroutier, l'équipe veut continuer à " informer et à sensibiliser la population lérysienne " sur les dangers de cet équipement que certains vont jusqu'à qualifier d " 'inutile ". Elle continuera à participer à l'association " Non à l'autoroute ", à l'association d'élus, et intensifiera les liens avec les autres associations de défense. " On pourra, à travers le PLU, refuser de geler les terrains retenus pour le tracé ", explique Janick Léger...

La composition de la liste (par ordre alphabétique) :

Bertrand AUBERT, 30 ans, cariste; Odile BAUDEMONT, 51 ans, assistante sociale; Anne-Marie BARROIS, 67 ans, Atsem retraitée; Jean-Philippe BOISNOIR, 40 ans, chef de chantier; Jean-Philippe BRAUN, 56 ans, retraité logistique; Patrice BOLARD, 52 ans, technicien, conseiller sortant; Christine BUQUET-COLLEN, 59 ans, directrice d'un centre social municipal, conseillère sortante; Michèle CHRIAA, 56 ans, surveillante, adjointe sortante; Christelle DEMANTE, 29 ans, adjoint administratif; Thierry LEBOURG, 59 ans, adjoint technique; Nathalie LEFRANCOIS, 50 ans, assistante maternelle, conseillère sortante; Janick LEGER, 51 ans, psychomotricienne, conseillère générale; Isabelle LEVERE, 50 ans, chef de projet informatique; Fatna RAFYQ, 47 ans, Atsem; Pascal Michaux, 50 ans, agent de maintenance; Francis MICHEL, 70 ans, retraité du commerce; Ludovic PELVET, 37 ans, contrôleur financier; Jean-François PETIT, 67 ans, retraité contrôle qualité, adjoint sortant; Marjorie PRIEUX, 41 ans, coordinatrice projet.

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Jean-Pierre Mocky samedi soir aux " Arcades "

Auteur d'une soixantaine de films, Jean-Pierre Mocky tient une place à part dans le cinéma français. Le réalisateur, souvent provocateur dans ses oeuvres, sera, samedi 1er février, au cinéma " Les Arcades " de Val-de-Reuil.

La soirée débutera à 20 h 30, avec la projection de " A mort l'arbitre ! ", un film flippant tourné il y a plus de vingt ans au stade Robert-Diochon de Rouen, avec Michel Serrault, Eddy Mitchell, Carole Laure, Laurent Mallet...

Tarif : 4,50 €.

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Le président de la Région candidat à Rouen

Ainsi, Nicolas Mayer-Rossignol est candidat aux élections municipales. A Rouen, sur la liste des maires successifs Yvon Robert et Nathalie Fourneyron. Avec de sérieuses chances d'être élu, puisque figurant en 9e position.

Disons le tout net, cette candidature ne me plaît pas. Non pas que j'ai quelque chose contre Nicolas Mayer-Rossignol. Bien au contraire. Je trouve le garçon sympathique, et il me semble compétent pour diriger la Région depuis le départ d'Alain Le Vern. Par contre, je lui reproche d'avoir imité nombre de ses aînés, qui ayant annoncé en leur temps vouloir se consacrer pleinement à leur mandat, et n'en viser aucun autre, se sont ravisés dès la première élection venue.

Relatant la visite de Nicolas Mayer-Rossignol à la Fédération de l'Eure du Parti socialiste, en octobre dernier, quelques jours avant son élection à la présidence de la Région, Jean-Charles Houel se félicitait : " N'étant titulaire d'aucun autre mandat local, il ne pourra être accusé de cumul et se concentrera donc exclusivement aux affaires régionales, et notamment à l'économie, sa spécialité... " Un mandat unique qui, malheureusement, ne sera donc bientôt plus d'actualité...

De plus, que le président de Région se présente à Rouen me semble être un mauvais signal envoyé aux autres collectivités locales haut-normandes, les communes notamment. Pour beaucoup cette candidature vient accréditer l'idée que la Haute-Normandie serait Rouen, déjà récemment promue au rang de métropole, et que le reste du territoire ne compterait pas pour grand chose...

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Centre aquatique : ça baigne pour les Lovériens, mais pour les autres...

Cocorico ! A moins d'un mois de l'inauguration du centre aquatique, les élus de la CASE, Franck Martin, le maire de Louviers, et Patrice Yung, qui lui a succédé à la tête de l'agglomération, ne tarissent pas d'éloges sur le futur équipement, fonctionnel et écologique, que nombre d'agglomérations nous envieraient déjà. Soit, pourquoi pas. Chacun aura l'occasion de se faire sa propre idée sur la qualité de cet équipement à l'occasion des journées portes-ouvertes, les 21, 22 et 23 février prochains.

En attendant de voir, il y a quand même à redire sur les tarifs. Si ça baigne pour les Lovériens, pour les habitants des autres communes de la CASE, ça ressemble carrément à... la douche froide. 

Alors que ce centre nautique Caseo Bernard-Lefebvre (du nom de l'ancien adjoint lovérien qui a tant oeuvré pour la pratique du sport pour le plus grand nombre), a été financé par la CASE, les Lovériens qui achèteront leurs tickets d'entrée à la mairie de Louviers bénéficieront d'un tarif préférentiel.

Ainsi, un adulte lovérien paiera son entrée 2,90 €, un habitant de la Case 4,50 € et un hors Case 5,50 €. Un enfant de Louviers paiera 2,10 €, un enfant d'une autre commune de la CASE 3,50 € et un enfant hors CASE 4,50 €.

Le carnet enfants dix entrées coûtera 10 € pour un enfant de Louviers, et... 31 € pour un enfant habitant une autre commune de la CASE, soit plus de trois fois plus cher ! C'est proprement scandaleux, injuste et inégalitaire...

De nombreux enfants des communes alentours ne fréquentent pas l'Ecole de musique de Louviers, tant les tarifs y sont trop élevés pour les communes extérieures. Déja punis, ces enfants seront-ils aussi privés de piscine ? Il serait temps que la CASE se penche avec un peu plus d'équité sur les services proposés à ses habitants. Il n'y a pas Louviers d'un côté et ses habitants, et les autres communes et leurs habitants de " seconde zone ", moins bien lotis que les Lovériens...

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François-Xavier Priollaud dévoile la liste " Réussir ensemble "

François-Xavier Priollaud, promu chef de file de la droite lovérienne UMP-UDI suite à la défection de Benoît Veyrat, vient de publier la liste " Réussir ensemble " (par ordre alphabétique), qu'il conduira en mars prochain.

Disons-le tout net, cette équipe est décevante. Aucune personnalité d'envergure, et des chevaux de retour, tel Alain Lantenois, ancien adjoint... d'Odile Proust. En terme de renouveau et de dynamisme...

Mais il s'agit de mon opinion, et l'on peut avoir un tout autre avis. Alors pour que chacun puisse se faire sa propre opinion, voici la composition de cette liste : Martine BESSON, 65 ans, retraitée préparatrice en pharmacieEdith BODRERO, 69 ans, retraitée de l’Education nationale (Ecole des Acacias puis Jean-Macé); Leila BOISSEL, 38 ans, intérimaireJacques BURGAN, 78 ans, retraité; Martine CHONAVEY, 60 ans, assistante juridiqueVerlaine DELAVILLE, 22 ans, étudiante, ancienne membre du Conseil municipal des jeunes de LouviersSylvie DEPERROIS, 56 ans, agent spécialisée des écoles maternellesAnissa DJEMEL, 33 ans, responsable hygiène, sécurité et environnementChristophe GAUTIER,30 ans, ingénieur mécanique; Annick GOURLIN, 67 ans, retraitée de l’enseignement privé sous contrat (collège Notre-Dame Saint-Louis)Nadège HOFFMANN, 44 ans, Chauffeur-taxi; Daniel JUBERT, 66 ans, Chef d’entreprise, Conseiller municipal de LouviersSylvie LANGEARD, 56 ans, juriste, Conseillère municipale de Louviers; Alain LANTENOIS, 77 ans, consultantFrançoise LAZES, 64 ans, retraitée; Pierre LECUYER, 65 ans, retraitéJean-Pierre LEFEBVRE, 69 ans, retraitéJean-Jacques LE ROUX, 68 ans, industriel retraitéLucien LIME, 75 ans, expert-comptableMathieu LOUREL, 30 ans, comptable; Pierre-Thomas MESEILS, 19 ans, étudiantFabien MONCHABLON, 20 ans, employé de commerce;  Marie-Dominique PERCHET, 62 ans, gérante de sociétéJosé PIRES, 55 ans, chef d’entrepriseThibault POTEL, 22 ans, étudiantSéverine POULLAIN, 37 ans, responsable administrative et financièreFrançois-Xavier PRIOLLAUD, 38 ans, haut-fonctionnaire parlementaire, Conseiller régional de Haute-Normandie; Charles SAVY, 24 ans, étudiant en alternanceMaryse SOUILLARD, 50 ans, commerçante; Dominique THIMOTEE, 55 ans, assistante de vieNadia TOUMERT, 40 ans, esthéticienne; Guy VENTOUILLAC, 76 ans, auto-entrepreneur, co-fondateur et vice-président du club d’astronomieChristian WUILQUE, 60 ans, ancien cadre dirigeant.

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Des sportifs incarvillais récompensés

Dans les communes de l'agglomération, les maires ont pris la (bonne) habitude de s'inviter, pour la cérémonie des voeux par exemple. Mais pas à Incarville, où visiblement on préfère rester entre soi. Mais il faut bien reconnaître que, vendredi dernier, les absents n'ont pas manqué grand chose, tant la cérémonie fut insipide. Le maire, pour tout discours, se contenta de répéter mot pour mot ce qu'il avait écrit dans le bulletin municipal, pour rappeler la famélique liste des travaux effectués dans la commune en 2013.

Heureusement que trois sportifs incarvillais furent mis à l'honneur. Le lutteur amateur (et pas professionnel comme écrit dans un compte rendu de conseil municipal) Gilles Yon et son épouse, pour leurs excellents palmarès, - Gilles ayant même participé aux championnats du monde vétérans à Sarajevo -, puis Charly Hiblot. Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, et ancien maire de Val-de-Reuil, remettait à celui qui fut responsable des bénévoles du Marathon Seine-Eure, avant d'en assumer la présidence, la Médaille de la Reconnaissance de la FFA, sous les applaudissements des nombreux amis du récipiendaire.

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   Charly Hiblot entre Bernard Amsalem et Jean-Jacques Quézédé qui devrait lui succéder à la tête de l'organisation

   du Marathon

A Louviers, la liste NPA-PCF Front de gauche

A Louviers, les électeurs de gauche auront, en mars prochain, une alternative à la liste conduite par Franck Martin, le maire sortant. Samedi au Moulin, a été présentée la liste NPA-PCF Front de gauche. Cette liste intitulée " La Gauche qui lutte, l'écologie qui se bat, le citoyen qui décide ", est composée de candidats qui affichent clairement la couleur : " Nous n'acceptons pas de Hollande, proclament-ils haut et fort, ce que nous refusions de Sarkozy ! "

Des cinq listes annoncées à Louviers, celle-ci est la première à avoir été présentée dans son ordre définitif. Elle est conduite par Philippe Thouement, conseiller municipal sortant, suivi de Claudine Duteuil, ancienne conseillère municipale démissionnaire.

Voici sa composition :  Philippe THOUEMENT 46 ans, directeur d'école, conseiller municipal NPA; Claudine DUTEUIL 60 ans, conseillère  mutualiste retraitée,  ancienne conseillère municipale liste PS-PCF; Alain LEFEEZ 56 ans, technicien de maintenance ex-Cinram; Sophie OZANNE  54 ans, institutrice, engagée dans la défense de l’environnement et contre le péage d’Incarville; Claude DUFLO  64 ans, ancien cadre travaux publics, militant associatif; Véronique GEORGET 65 ans, bibliothécaire retraitée, ancienne directrice de la médiathèque; Thomas LACQUEMANT  23 ans,  étudiant  en  sociologie; Christine FAGUET 58 ans,  animatrice  d’association  de  quartier, privée d’emploi; Tristan BATARD 29 ans, professeur en école de musique; Hélène DRAY 58 ans, infirmière; Gérard  PREVOST 58 ans, ouvrier de l’automobile, ancien conseiller municipal « la gauche debout ! » 2001-2009; Haciba BELGHARI 39 ans, adjointe au patrimoine; Antoine ROCHER 47 ans, ouvrier dans l’industrie pharmaceutique, militant syndical; Nicole MOREL-BRETON 72 ans, ouvrière retraitée de Pasteur, militante associative; Yann BOURREAU 41 ans, ouvrier dans l'industrie pharmaceutique,  militant syndical; Sylvie GARCIA 57 ans, privée d’emploi; Frédéric LENORMAND 36 ans, professeur d’EPS;  Mbombo Prudence  MUKENDY 27 ans , employée dans l’édition; Steve RAUX 40 ans, commercial; Marie-France  ORDONEZ 62 ans, secrétaire retraitée; Pierrick SORIN 42 ans, chauffeur, militant syndical; Julie VANDEVOORDE  28 ans, professeur des écoles; Mehdi LOCATELLI 35 ans, avocat; Patricia CASTELLE  52  ans, mère au foyer; Mohamed DJEMEL 34 ans, ouvrier intérimaire; Adèle SAILLOT 25 ans, étudiante en histoire; Martial SIMONNOT 40 ans, employé  dans la restauration; Martine AUZOUT 46 ans, employée administrative; Didier CHESNE 55 ans, agent d'entretien, animateur d’une  association  de locataires; Nadège LANGLOIS 48 ans, femme au foyer; Abd el Krim ZIANI  42 ans, cariste; Tiphaine HAZARD 24 ans, étudiante en philosophie; François ALCARAZ 61 ans, médecin.

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La nouvelle carte cantonale de l'Eure se précise

Après avoir arbitré entre les préconisations du président du Conseil général et celles du préfet de l'Eure, et entendu les leaders politique du Département, le Ministère de l'Intérieur vient de rendre publique la nouvelle carte cantonale (illustration ci-dessous, source : Ministère de l'Intérieur).

Par rapport aux informations que nous avions révélées en exclusivité, peu de changement. Si ce n'est que l'opposition départementale, qui souhaitait que l'actuel canton de Beaumesnil soit intégré au futur canton de Bernay, a obtenu satisfaction auprès des services ministériels.

Avant d'entrer en application, le redécoupage devra encore passer au moins une étape. Un débat en séance plénière du conseil général, le lundi 3 février prochain. L'occasion pour ceux qui s'opposerait à ce projet de tirer leurs (dernières ?) cartouches...

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Une soirée avec Nelson Mandela

En ce début d'année, la section locale d'Amnesty International est particulièrement active.

Les trieurs ne comptent pas leurs heures et s'affairent afin de préparer la traditionnel " Foire aux Livres ", qui attire chaque année de plus en plus de visiteurs. Les samedi 15 mars (après-midi) et dimanche 16 mars prochains, ils retrouveront avec plaisir les fidèles habitués (et les nouveaux) dans les vastes locaux du Lycée Marc-Bloch de Val-de-Reuil.

Début février, dans le cadre des journées " santé-citoyenneté ", les militants d'Amnesty participeront aux animations proposées aux classes de seconde des lycées Décretot et des Fontenelles, à Louviers, sur le thème de l'abolition de la peine de mort.

Mais ce vendredi soir 17 janvier, c'est à un public beaucoup plus large que s'adresse Amnesty, en organisant, à partir de 20 h 30, une soirée Mandela, au cinéma Les Arcades. Sera projeté " Mandela, un long chemin vers la liberté ", du réalisateur Justin Chadwick. Une projection suivie du verre de l'amitié, au cours duquel chacun pourra échanger ses impressions sur le film.

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Louviers : Franck Martin dévoile le nom de ses colistiers

Profitant de l'inauguration de son local de campagne, route de Paris, ce samedi sur le coup de midi, Franck Martin, le maire sortant PRG de Louviers, a dévoilé le nom de ses colistiers, qui, les 23 et 30 mars prochain, tenteront de conserver la mairie. Voici cette liste, appelée " Bravo Louviers, continuons ensemble ! ", par ordre alphabétique : 

AKIN Huseyin, 42 ans, agent d'administration, BAUDET Ghislaine, 56 ans, retraitée de la fonction publique territoriale, BLASQUEZ Pauline, 69 ans, ancien agent de la restauration scolaire, BOUGET Alain, 61 ans, retraité de la métallurgie, CANIVET Bruno, 69 ans, technicien à la retraite, CELIK Yakup, 26 ans, responsable travaux, COUSSEAU Marie-Claude, 61 ans, cadre Ingénierie SNCF, DACHE Axel, 39 ans, électrotechnicien, D'ALMEIDA Dominique, 64 ans, retraité de la métallurgie, DUMONT Marie-Pierre, 58 ans, assistante sociale, Cadre de la fonction publique territoriale, DURR Solène, 32 ans, responsable magasin BIOCOOP, FAZLIOGLU Muge, 33 ans, étudiante en Ressources Humaines, FERIHI Abdel, 28 ans, technicien logistique, FILLATRE Christine, 49 ans, professeur des écoles, FRAISSE Alexis, 37 ans, ingénieur, GRECH Sophie, 52 ans, secrétaire gestionnaire, GUERARD Anne-Josy, 30 ans, cadre du secteur psycho social, HEBERT Pascal, 58 ans, ancien typographe, JEANNE-TELLIER Véronique, 60 ans, technicienne de la sécurité sociale, JULLIEN-MITSIENO Véronique, 58 ans, documentaliste, LAHEYE Denis,60 ans, ancien Directeur SEGPA, LAQUERIERE Edwige, 63 ans, ouvrière SANOFI PASTEUR à la retraite, LAROCHE Cécile, 33 ans, professeur des écoles, LIENARD Roland, 67 ans, ancien Directeur IMP Moulin vert, LONCLE François, 72 ans, ancien journaliste, député de l'Eure, MARTIN Franck, 58 ans, éditeur, maire et conseiller régional, MOMPLAY Isabelle, 57 ans, assistante familiale, RAFA Messaoud, 42 ans, agent de travaux, RENONCOURT Christian, 54 ans, cadre entreprise publique, SEGHIR Leïla, 32 ans, responsable associative, TOMBREY Ida, 50 ans, secrétaire de Direction, VALIN Yves, 60 ans, inspecteur de l'Education Nationale retraité, YUNG Patrice, 69 ans, ancien professeur de lycée, président de la CASE.

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Val-de-Reuil : Marc-Antoine Jamet livre le nom de ses colistiers

Il faudra attendre encore un peu pour connaître l'ordre définitif de la liste " La Vie ensemble, une liste d'avance ", qui se présentera aux suffrages des électeurs rolivalois, les 23 et 30 mars prochain. Mais hier matin, lors d'une conférence de presse, Marc-Antoine Jamet, le maire sortant socialiste a dévoilé le nom des candidats qui l'accompagneront dans sa tentative de prolonger un mandat, qui d'après l'intéressé, devrait être le dernier.

Voici donc la liste de ces candidats ( ordre alphabétique; photo Jean-Charles Houel ) : 

Benoit Balut, éducateur sportif en centre de réinsertion, 30 ans, Olivier Barbosa, étudiant en sciences politiques, 26 ans, Fadilla Benamara, cadre commerciale, 48 ans, Maammar Birrou, président d’association, 70 ans, Noëlle Boudard, agent retraitée de la Sécurité sociale, 65 ans, Jean-Claude Bourbault, comédien, 68 ans, Bernard Cancalon, président d’association, 59 ans, Anne-Marie Chamouna, professeur des écoles, 48 ans, Claude Charles, retraité de la fonction publique territoriale, 63 ans, Michèle Combes, institutrice en retraite, présidente d’association, 69 ans, Christophe Coplo, salarié dans le secteur de la pharmacie, 48 ans, Jean-Jacques Coquelet, directeur général de collectivité locale, 65 ans, Géraldine Deliencourt-Godefroy, fondatrice de la Start-up TF Chem, 43 ans, Fatia Djemel, adulte relais, 33 ans, Rachida Dordain, éducatrice spécialisée, 46 ans, Pascale Dumontier, comptable 55 ans, Catherine Duvallet, professeur de collège, 57 ans, Mohamed Fliou, auditeur financier, 23 ans, Nabil Ghoul, policier ferroviaire, 34 ans, Bruno Huré, graphiste, 43 ans, Marc-Antoine Jamet, magistrat à la cour des comptes, 54 ans, Jacques Lecerf, dirigeant de bureau d’études, 61 ans, Aurélie Lefebvre, professeure des écoles, 34 ans, Dominique Lego, salarié de l’industrie logistique, 51 ans, Grace Loubassou, étudiante à Sciences Po Paris, 22 ans, Daniel Moreau, cadre de site industriel, 61 ans, Maryline Niaux, secrétaire de circonscription de l’éducation nationale, 46 ans, Ousmane N’Diaye, développeur informatique, 32 ans, Elhoussaine Ouhlisse, professeur de collège, 51 ans, Sereyleakhéna Phai, agent de Mission locale, 20 ans, Jeanne Pouhé, étudiante en chimie cosmétique, 22 ans, Yvette Rebours, ouvrière retraitée, 64 ans, Lisbeth Schreiber, commerçante, 58 ans.

La liste compte 18 membres du PS, 2 du PCF, et des membres de la société civile, de gauche, mais non encartés.
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Le témoignage poignant d'Isabelle Husak

" Premières impressions : je ne me suis pas reconnue, je n'ai pas reconnu ma voix, mais ce que je dis me semble avoir du sens. Alors, j'ai hâte de voir la suite ", confiait lundi sur les réseaux sociaux Isabelle Husak, à la veille de la diffusion de " Toute une histoire ", l'émission de Sophie Davant, à laquelle elle participait avec trois autres femmes sur le thème " Cette maladie m'a sauvé la vie ."

Je ne sais finalement comment Isabelle, une amie rolivaloise s'est trouvée. Mais nous nous l'avons retrouvée telle qu'elle est, avec son courage, et la joie de vivre qu'elle affiche de nouveau.

Victime de maladies évolutives successives ou combinées de plus en plus invalidantes ( thyroïde, sclérose en plaque, polyarthrite rhumatismale ) Isabelle, qui pensait que " plus rien ne pourrait lui arriver ", se découvre, il y a un peu plus de deux ans, un cancer. Et non des moindres. Un cancer du système immunitaire, qui touchait les leucocytes. Greffe de moëlle et chimiothérapie. Une " chimio " qui va non seulement guérir son cancer, mais également stopper l'évolution des autres maladies. Aujourd'hui, Isabelle peut se déplacer sans fauteuil, se servir normalement de ses mains, vaquer aux occupations du quotidien...

Elle n'a plus peur de la mort, et veut, comme les trois autres femmes qui partageaient le plateau, croquer cette nouvelle vie, cette renaissance, à pleines dents. Un témoignage courageux et émouvant. Poignant même. Quand Isabelle part d'un grand éclat de rire, ce sont les larmes qui nous montent aux yeux...

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    Isabelle à l'arrivée d'une marche contre le cancer (photo F.C)

Une déception bien tempérée...

Ma déception était grande d'apprendre que la rencontre Bastia-ETG comptant pour les 32es de finale de la Coupe de France de foot ne serait pas télévisée dimanche après-midi.

On ne sait sur quels critères les diffuseurs choisissent de retransmettre tel ou tel match. Il n'est pas possible ( à moins d'opter pour une formule Multiplex ) de diffuser l'ensemble des rencontres, et le choix leur appartient. Mais tout de même, il s'agit d'une rencontre opposant deux formations de Ligue 1, une solide formation corse, et le finaliste de la Coupe de France 2013. Qui plus est, les Corses chercheront à prendre leur revanche sur les Haut-Savoyards, qui les ont sortis de la Coupe de la Ligue il y a quelques semaines...

J'en étais à ces considérations lorsque je découvris qu'Eurosport, en ce début de samedi après-midi, avait décidé de remplacer la diffusion de Cannes - Saint-Etienne, reporté pour cause d'intempérie, par la rediffusion de la finale Bordeaux - ETG. Un " cadeau " que j'appréciais à sa juste valeur, qui fit plus que tempérer ma déception première, et me permit de revoir sur le petit écran le match m'ayant fait vibrer parmi le public du Stade de France en mai dernier. Et tant pis si les Roses devaient s'incliner 3-2, cette rencontre, une grande fête du foot, restera encore longtemps dans ma mémoire...

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A toute vapeur...

Cérémonies de voeux et galettes exceptées, les occasions de sortir sont plutôt rares en ce début d'année. Pas étonnant, il faut bien "digérer" les fêtes et les excès en tout genre...

Aussi l'initiative du Mini Réseau ferroviaire d'Igoville est-elle intéressante.

Ouvert toute l'année les mercredis et samedis de 14 h à 18 h (sauf jours fériés), il adjoint à la visite, pendant tous les samedis de janvier, la projection d'un film en boucle : "Pacifiquement vôtre". Une production qui rassemble des images d'archives sur la locomotive 231 G 558, "La Princesse", qui fit les beaux jours du "Pacific Vapeur Club" de Sotteville. Qui sut lui redonner vie et fierté à travers des voyages sentant la nostalgie et... le charbon, avant que la vieille dame ne savoure un repos (définitif ?) aux ateliers de Quatremare.

Le Mini Réseau, 255, rue de la Ravine, Igoville. Tél. 02 35 23 08 36.

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Un bonnet d'âne pour Hervé Morin

Hervé Morin nous a habitués à quelques facéties. L'an dernier, l'ancien ministre de la Défense, celui qui avait " vu le Débarquement ", nous avait beaucoup fait rire en présentant ses voeux... dans sa cuisine.

Cette année, le maire d'Epaignes s'est transporté jusqu'à l'école du village. " Cette école où j'ai appris à lire et à compter ", nous explique celui qui voudrait réveiller en nous l'émotion que suscite le souvenir des vertes années. Mais l'élève Morin a tout faux. Non seulement il ne nous émeut pas. Mais alors que de droite comme de gauche nos politiques ne cessent de répéter que l'Ecole doit rester un " sanctuaire ", loin des débats politiciens, c'est ce cadre qu'a choisi sans vergogne le maire du village, pour réclamer " un changement de politique ". Nous regrettons qu'il n'ait pas respecté la neutralité républicaine que chacun appelle de ses voeux au sein de l'Ecole, et nous lui attribuons... un bonnet d'âne !

Ah enfin une suggestion pour l'an prochain : M. Morin, présentez-nous vos voeux de votre cave, ou de votre grenier. Peu importe, car vos souhaits n'intéressent plus grand monde...

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   (capture d'éran vidéo You Tube)

A l'aube de l'année nouvelle

Que la nouvelle année apporte à chacun

Une bonne dose de joie et de bonheur.

Et bien sûr la santé.

La page se tourne sur 2013

Qui ne nous laissera pas de bons souvenirs.

Une année que l’on oubliera bien vite.

En nous enlevant Nelson Mandela, Albert Jacquard et Stéphane Hessel

Se rend-elle compte des consciences dont elle nous prive ?

 

Compagnons et amis eux aussi disparus, Philippe et Guy nous manquent déjà.

Honte à ceux qui, à l’opposé, entretiennent la haine, propagent le racisme, et

Osons, aussi, ne pas pleurer la Dame de fer !

Sûr que certaines femmes, comme l’a chanté Renaud, ne sont pas à elle seules des garanties…

Espérons donc que 2014 se montre moins cruelle…

Soyons optimistes.

 

Et pourtant, je sais d’expérience que, les années impaires ont été plus fastes pour moi…

Notre pays est bien malade, et la morosité ambiante n’arrange pas les choses.

 

Pour mieux traverser cette crise qui n’a que trop duré et fait souffrir les plus faibles

Ayons l’envie d’en sortir au plus vite.

Retroussons nos manches, partageons mieux les richesses.

Travaillons à une France plus juste,

A un monde meilleur, où chacun aura sa place.

Gageons que tous ensemble, nous pourrons y arriver !

Enfin, pour terminer, c’est du fond du cœur que je vous souhaite à tous, une très bonne année…

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Plus que quelques heures pour s'inscrire sur les listes électorales

Il ne reste plus que quelques heures pour demander son inscription sur les listes électorales. En  fait plus que lundi, et mardi matin (quelques mairies assurant une permanence mardi après-midi, mais il est préférable de se renseigner afin d'éviter toute mauvaise surprise).

Ceux qui ne se seront pas fait inscrire au 31 décembre, ne pourrons voter lors des élections municipales des 23 et 30 mars prochain, et pour les élections européennes.

Les formalités d'inscription sont simples et rapides. Il suffit de se rendre à la mairie de son domicile, muni d'une pièce d'identité et d'un justificatif de domicile (quittance Edf, eau, téléphone...).

Rappelons enfin que les ressortissants de la Communauté européenne peuvent voter (et se présenter) aux élections municipales. Ils doivent eux aussi se faire inscrire à la mairie de leur domicile.

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Edifiée sur le domaine public, la crèche de Vironvay provoque l'ire de la Libre Pensée

Alertée par un promeneur dimanche dernier, la Libre Pensée de l'Eure n'a pas aimé l'initiative du maire de Vironvay, qui a fait mettre en place une crèche sur le domaine public, au bord de la mare (notre photo), juste en face de la mairie du village. Une autre composition côtoie " l'objet du délit ", et derrière la vitre de la mairie, le passant peut aprécier des automates et autres peluches.

Mais c'est bien contre l'édification de la crèche, et en vertu de la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, qu'intervient la Libre Pensée, qui, par le passé et sur des cas siùmilaires ailleurs en France (à Surgères, Charente-Maritime, et à Montiers, Oise) a obtenu que force reste à la Loi.

C'est en tout cas ce que vient de demander au maire de la commune, Bernard Christophe, Jean Jayer, le secrétaire de la Libre Pensée de l'Eure, en lui adressant le courrier que nous reproduisons ci-dessous :

" Monsieur le Maire,

Mesdames et messieurs les Conseillers municipaux,

La Libre Pensée, Fédération départementale de l’Eure, a constaté qu’une crèche figurant la Nativité de Jésus selon les chrétiens, a été édifiée sur le domaine public de votre commune.

Nous vous demandons, par la présente, d’annuler la décision du Conseil municipal ayant autorisé l’édification, même temporaire, d’un lieu de représentation du culte catholique sur le domaine public et ce, en infraction à la loi du 9 décembre 1905 portant sur la séparation des Eglises et de l’Etat*.

Afin de vous conformer à celle-ci, nous vous demandons donc de faire procéder au démontage de cette crèche à réception de la présente.

En effet, notre association estime que la représentation publique de ce culte ne respecte pas la liberté de conscience de tous les citoyens. De plus, elle ne peut qu’engendrer des revendications de même nature, et conduire ainsi à l’expression de revendications de type identitaire débouchant sur le communautarisme. Communautarisme qui est facteur de dislocation de la République.

Dans cette attente, recevez, monsieur le Maire, mesdames et messieurs les Conseillers municipaux, nos meilleures salutations républicaines...

 

*La loi de Séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 précise en son article 28 : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions. »

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Le bonheur de chanter pour nos aînés

Même si le personnel y est fort dévoué, les journées sont longues pour les résidents de la Maison de retraite des Rives Saint-Taurin, et les distractions pas très nombreuses, malgré les bénevoles qui se chargent de différentes animations.

Samedi après-midi, les résidents ont apprécié le concert de la chorale. Une quinzaine de femmes et d'hommes, dont les parents, pour nombre d'entre-eux, finissent leur vie dans l'établissement, et qui sous la direction de Jean-Pierre Lethiais, se sont regroupés, pour le simple mais vrai bonheur d'offrir un bon moment de chansons à nos aînés.

Quelques répétitions pour accorder les voix et souder le groupe, et samedi, un récital de presque deux heures. Des titres connus de tous ( " La Montagne", " Les Corons ", " La Maladie d'amour ", " L'Hymne à l'amour ", " Non je ne regrette rien ", " Un Jour tu verras "...) offraient l'occasion au public de fredonner avec les chanteurs, et de reprendre les refrains en choeur. Noël oblige, " Petit Papa Noël ", " Vive le vent ", " Douce Nuit ", " Mon Beau Sapin ", étaient aussi au programme.

Mais le moment le plus émouvant, celui qui faisait vraiment chaud au coeur, était lorsque des résidents s'emparaient du micro pour pousser la chansonnette, ou lorsqu'ils se risquaient à quelques pas de danse.

C'est promis, cette chorale ne s'arrêtera pas là. Elle fera d'autres répétitions, pour offrir d'autres concerts, avec un répertoire élargi. Et à plusieurs voix...

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Encore 150 manifestants contre le péage d'Incarville

Un problème de photo nous a contraint de retarder le compte rendu de la manifestation contre le péage d'Incarville. " On n'est pas à un jour près, car des manifs, pourrait-on penser, il en faudra bien d'autres encore, avant que les pouvoirs publics et la SAPN entendent raison..."

Vendredi donc, à la nuit tombée, nous étions une nouvelle fois 150 à avoir répondu à l'association " Non à l'autoroute ", élus, militants politiques et syndicalistes, ou simples citoyens défenseurs de l'environnement.

Gilets jaunes et rubalise, du rond-point des Clouets à la gare de péage, c'est escortés par les gendarmes qui les protégeaient, que les manifestants ont gagné l'A 13, pour lever, une heure durant, les barrières, à la grande satisfaction des automobilistes et des routiers, nombreux à emprunter l'autoroute. Ils seraient... plus nombreux encore, sans péage. Les nuisances vécues quotidiennement à Criquebeuf, et les bouchons rendant dangereuse la sortie de l'A 13 pour ceux qui refusent justement ce péage-racket disparaîtraient du jour au lendemain. Pour celà, il ne faudrait qu'un geste de la SAPN, qui ne raisonne qu'en fonction du tiroir-caisse et des dividendes de ses actionnaires...

C'est au moment où de plus en plus d'automobilistes refusent un péage, dont le prix est réévalué chaque année, que le projet de contournement Est de Rouen prévoit... une nouvelle section d'autoroute à péage. Chère dans le projet, elle sera encore plus chère une fois réalisée. Donc très peu empruntée, elle ne résoudra pas les problèmes, et les collectivités, déjà impactées sur le plan environnemental, devront mettre la main au portefeuille pour dédommager le concessionnaire. On parie...

Alors, stoppons ce projet coûteux, inutile, destructeur pour l'environnement. Un projet d'un autre temps. Celui où l'automobile et le diesel, si néfaste à la santé, étaient rois...

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 L'UMP adoube François-Xavier Priollaud

De suspense on n'attendait pas. Et de suspense... il n'y eut pas ! Après le retrait de Benoît Veyrat de la vie politique pour se livrer à son combat contre la maladie, c'est sans surprise que l'UMP a adoubé l'UDI François-Xavier Priollaud pour conduire la liste de droite aux élections municipales de Louviers en mars prochain.

C'est le grand manitou du parti sarkozyste dans le département, celui sans qui rien ne peut se décider, l'ancien ministre Bruno Le Maire, qui est venu le confirmer, à l'occasion d'une conférence de presse, tenue vendredi dans la cité drapière.

On peut souhaiter que la nouvelle tête de liste " pollue " moins la ville de Louviers que la 4e circonscription à l'occasion des dernières législatives, où son affichage sauvage atteignit des proportions jusqu'alors ignorées sur le secteur. Ce ne sera pas, en tout cas, le bon moyen pour se mieux faire connaître, et combler son déficit de notoriété. A ce jour, le conseiller régional connaît peu Louviers, et les Lovériens ne le connaissent pas...

Ce qui nous semble intéressant dans son annonce de candidature, et à travers la lettre aux Lovériens qu'il a distribuée ce samedi matin sur le marché, est que François-Xavier Priollaud entend placer les quelques semaines qui nous séparent des élections sur le terrain du débat. Espérons qu'il tienne parole, et qu'il ne tombe pas dans les travers de la liste conduite par Anne Terlez, qui depuis que l'a rejointe l'adjoint déçu et déchu Jacky Bidault, se vautre dans le caniveau. Serait-ce une simple coïncidence ? Ou le " grand homme " aurait-il abusé (après d'autres), l'égérie de la soi-disant " société civile ",  qui oublie un peu facilement son appartenance au MODEM ?

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photo : F.-X Priollaud distribuant sur un marché de Louviers avec Benoît Veyrat (archives)

Benoît Veyrat quitte le conseil municipal

Lundi soir, les installations de Muge Fazgliolu et de Catherine Dumoulin au conseil municipal de Louviers  en lieux et places respectifs de Jacky Bidault (liste Martin) et de Claudine Duteuil (liste Renoncourt), resteront anecdotiques. D'autant qu'il n'est pas sûr que les deux dames soient candidates, en mars prochain, à un nouveau mandat...

L'actualité, c'est Benoît Veyrat (photo), le jusqu'alors leader de l'opposition UMP-UDI, qui l'a faite. Dans un silence pesant, il a annoncé qu'il démissionnait du conseil, et abandonnait la politique pour se livrer à un autre combat, un combat de tous les instants, celui contre la maladie. Une déclaration qui suscita compassion et respect sur tous les bancs du conseil municipal, où l'on oubliait, l'espace de quelques instants, l'âpreté, voire la violence, des confrontations politiques.

Dans ses propos, Benoît Veyrat eut une amicale pensée pour Olivier Aubert, qui absent, avait pourtant donné procuration à... Pascal Labbé, membre de l'équipe majoritaire. Mais il tint aussi des propos très durs envers ses autres colistiers : " Ces professionnels de la candidature qui exigent de bonnes places sur les listes et s'endorment bien au chaud pendant cinq ans au conseil..." Des propos qui, à eux seuls, révèlent combien la droite lovérienne est actuellement dans un sale état. Plus de chef et plus de troupe. Sans parler des idées...

Mais heureusement, Benoît Veyrat, en rendant hommage aux " 132 hommes et femmes " qui s'engageront en mars prochain, voit " bien la preuve que la démocratie fonctionne..."

Tiens, au fait, 132 candidats, c'est quatre listes. La droite n'aura-t-elle pour représentante que la liste d'Anne Terlez, pour se partager les suffrages des électeurs lovériens avec les listes du maire sortant, du NPA et du PC, et du FN ?

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" Double A " rachète l'usine de pâte à papier

Le 10 juin dernier à Alizay, sortait la première bobine de papier, et bientôt les premières ramettes sous la marque de l'industriel thaïlandais Double A, qui avait pu racheter, en janvier, et grâce à l'entremise du conseil général, l'usine M'Real.

Depuis, la plus puissante machine à papier d'Europe tourne à bon rythme, et l'usine emploie 150 personnes, dont nombre de l'ancienne unité, abandonnée par les Finlandais.

Ce mardi matin, le président du Conseil général, Jean-Louis Destans, et le Pdg de Double A se retrouvaient à nouveau sur le site (photo Richard Jacquet), pour annoncer une bonne nouvelle : l'annonce du rachat, par l'industriel, de l'usine de pâte à papier. Alors qu'actuellement, la pâte arrive par bateau du Brésil, elle devrait être fabriquée sur le site d'Alizay, à compter du premier semestre 2015. La demande d'autorisation d'exploitation de cette unité fera l'objet d'une enquête publique, qui ne devrait pas remettre en cause le projet.

Jean-Louis Destans s'est félicité de la perspective que le site d'Alizay " retrouve l'ensemble de l'activité papetière ". Une perspective qui devrait se traduire socialement par un objectif de 200 à 250 emplois sur la globalité du site. 

Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, s'est félicité, à travers un communiqué, de la bonne nouvelle : " Cette opération vient compléter la reprise par le papetier, il y a un peu moins d’un an, de l’usine de production de papier et de la centrale biomasse de production d’énergie suite au retrait du Finlandais M-Real. Double A investira 50 M€ supplémentaires afin de relancer la production de pâte à papier sur le site d’Alizay. Le redémarrage et la modernisation de cette ligne de production devrait créer une centaine d’emplois supplémentaires. Cette extension est une excellente nouvelle sur le front de l’emploi comme sur celui de la reconquête industrielle menée de façon exemplaire par les élus locaux dans nos territoires."

Le ministre remercie enfin, outre l'industriel, le président du conseil général, Jean-Louis Destans, et le préfet de l'Eure, qui par leur acharnement, ont permis que s'ouvre la perspective de la réouverture de ce grand site industriel.

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Saint-Etienne retrouve son église

Le mauvais état de le charpente et de la couverture de la nef a privé, pendant de longues années, les habitants de Saint-Etienne-du-Vauvray de leur église.

Samedi, il y avait foule dans le vénérable monument, à l'occasion d'une réouverture attendue.

Le maire, Dominique Delafosse, en remerciant la CASE et le Conseil général, représentés respectivement par le président Patrice Yung et la vice-présidente Leslie Cléret, conseillère générale du canton, qui subventionnent Cursus, a souligné la qualité du travail de l'association, dont le chantier d'insertion a permis de remettre en état ce que le temps et les intempéries avaient dégradé. Chacun pouvait aussi apprécier la beauté de l'imposante nouvelle porte d'entrée en bois sculpté.

Jacques Leguisai, ancien directeur de l'école du village, faisait l'historique et une description de l'église dédiée à... Saint Etienne, dont une statue rappelle la lapidation. Une statue parmi quatre autres, du XVe siècle, dont le style n'est pas sans évoquer celui de l'art statuaire de Verneuil-sur-Avre, fort réputé à l'époque.

Mais cet après-midi restera comme un grand moment de partage autour de la musique et du chant. L'école de musique de Val-de-Reuil - Léry - Poses et l'association IMA ont conquis l'auditoire pendant plus de deux heures, invitant aussi le public à participer, de la voix et du geste, à l'interprétation de certains gospels. Avis aux amateurs, les répétitions ont lieu au Centre d'animations culturelles d'Andé, le jeudi soir.

Le tarif des amendes de stationnement fixé par les maires ?

Le Sénat vient d'adopter, en seconde lecture, une proposition de loi du sénateur socialiste Filleul édictant, dans le cadre des lois de décentralisation, que les maires pourront fixer le tarif des amendes de stationnement dans leur commune.

Cette nouvelle disposition n'est pas sans poser quelques problèmes.

Même si la loi prévoit que l'amende ne pourra pas excéder le tarif maximum d'une journée de stationnement ( et qu'en sera-t-il pour les défauts de disque en zone bleue ? ) on va aboutir, dans la plupart des cas, à une forte hausse de l'amende ( fixée actuellement à 17 € sur l'ensemble du territoire national ). Mais surtout, cette amende ne sera plus une contravention, susceptible de recours devant le tribunal d'instance, mais devient une redevance administrative, que l'automobiliste aura beaucoup plus de mal à contester.

Les automobiles-clubs et autres associations de défense ont déjà dit tout le mal qu'ils pensaient de cette réforme. Et il ne serait pas étonnant que le Conseil constitutionnel soit saisi pour se prononcer, par exemple, sur une éventuelle inégalité du citoyen-automobiliste face à cette redevance ( je croyais pourtant que la République était " une et indivisible " ), d'autant que les agents " verbalisateurs " n'auront plus besoin d'être assermentés. On voit déjà se profiler, au moins dans les plus grandes de nos villes, des sociétés privées attirées par un bénéfice facile...

Et puis si l'on veut vraiment chasser les voitures des centre-villes ( au détriment du commerce de proximité? ), il y avait peut-être mieux à faire. Ne pas augmenter la Tva sur les transports en commun, et ne pas continuer à supprimer des trains en direction de Paris ou de certaines capitales régionales...

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A Louviers, la droite sans tête...

Décidément, à Louviers, quand on parle de politique, rien ne se passe jamais comme ailleurs ! Alors que le paysage commençait à s'éclaircir à quatre mois des municipales, Paris-Normandie nous apprenait, en milieu d'après-midi sur son site internet, que Benoît Veyrat renonçait à conduire la liste de droite en mars prochain. Le leader local de l'UMP, 44 ans, avance des raisons de santé pour expliquer sa décision. Nous lui souhaitons un prompt et total rétablissement.

Ce " jet de l'éponge " laisse, dans la cité drapière, la droite sans tête. François-Xavier Priollaud, le conseiller régional UDI et poulain de l'ancien ministre Hervé Morin devrait, logiquement, prendre la tête de cette liste de droite, à moins qu'un rapprochement ait lieu avec Anne Terlez (MoDem), qui semble avoir du mal à " boucler " sa liste Louviers-Alternative. Une issue qui serait finalement logique, puisqu'au plan national, le MoDem de François Bayrou et l'UDI de Jean-Louis Borloo ont lié leur destin.

Affaire à suivre donc, et réponse dans quelques jours...

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A Pont-de-l'Arche, on peut à nouveau franchir l'Eure (et la Seine)

Depuis ce mercredi soir, on peut à nouveau franchir l'Eure (et la Seine) à Pont-de-l'Arche. Les déviations ont été levées, et le pont de la RD 6015 a été rendu à la circulation à 19 h très précises.

Les opérations de relevage du camion ayant chuté en contrebas, pour s'arrêter sur les berges de l'Eure après avoir arraché les rambardes des deux côtés du pont, ont duré toute la journée. Des opérations spectaculaires, même si sur la photo (Richard Jacquet), on pourrait avoir l'illusion d'un jeu de petites voitures ou de Playmobil. C'est d'abord la cabine du camion qui a été hissée sur le pont, puis la remorque. Deux carcasses qu'il fallait ensuite enlever, avant de nettoyer la chaussée pour rendre le pont à la circulation.

Il faut maintenant tirer les conclusions de cet accident, qui heureusement n'a pas fait de victime, le chauffeur ne souffrant que de contusions. S'il se vérifie que ce poids lourd était en transit vers une autre région, on peut regretter qu'il ait emprunté la RD 6015 et pas l'A 13. Peut-être pour éviter les péages...

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Des déviations mises en place suite à l'accident de Pont-de-l'Arche

Nous relations, dans l'article précédent, l'accident survenu à Pont-de-l'Arche où, la nuit dernière, un poids lourd a chuté du pont surplombant l'Eure et la Seine.

Dans un communiqué commun, préfecture et conseil général expliquent les dispositions prises pour mettre en place des déviations des véhicules, ce mercredi 11 décembre :

Un camion transportant des colis et empruntant le viaduc de Pont de l’Arche sur la RD 6015 est tombé de la hauteur en contre-bas, cette nuit aux alentours de 2 h dans la rivière Eure. Cet accident qui a blessé légèrement le conducteur occasionne des difficultés de circulation importantes. Des opérations de relevage du camion sont prévues le mercredi 11 décembre.

Actuellement et jusqu’à demain 7 h, la circulation s’effectue normalement sur le viaduc franchissant la Seine et l’Eure sur la RD 6015. 

A partir de demain 7 h et jusqu’en fin d’après-midi, le viaduc sera fermé à toute circulation pour permettre aux opérations de relevage de s’effectuer. La RD 6015 entre Pont-de-l’Arche et Igoville au croisement avec la RD 321 sera donc fermée. 

La préfecture de l’Eure et le Conseil général vous conseillent donc dès à présent et jusqu’à la fin des opérations prévues demain en fin d’après-midi d’emprunter l’un des deux itinéraires suivants :

Les circuits de transport scolaire du SITS Seine-Andelle à destination des collèges et lycées de Pont-de-l'Arche, Val-de-Reuil et Louviers ne seront pas assurés demain mercredi 11 décembre.
Le SITS se charge de l'information auprès des établissements scolaires.
• dans le sens Incarville- Rouen (sens Sud-Nord) :
l’autoroute A 13 en direction de Rouen entre les sorties n° 19 d’Incarville et les sorties n° 21 de Tourville la Rivière. Cette section d’autoroute est payante.
la RD 6015 d’Incarville à Pont de l’Arche puis la RD 321 en direction de Criquebeuf-sur-Seine et enfin l’autoroute A-13 à la sortie n° 20 de Criquebeuf-sur-Seine en direction de Rouen.

• dans le sens Rouen-Incarville (sens Nord-Sud) :
l’autoroute A-13 en direction de Paris entre les sorties n° 21 de Tourville-la-Rivière et n° 19 d’Incarville. Cette section d’autoroute est payante.
à partir de la sortie n°21 de Criquebeuf-sur-Seine sur l’autoroute A 13, emprunter la RD-321 en direction de Pont-de-l’Arche puis la RD-6015 en direction d’Incarville-Louviers.

La gendarmerie nationale et la direction des routes et des transports du Conseil général sont mobilisés pour assurer votre sécurité et la fluidité du trafic. Néanmoins, des perturbations de trafic sont prévisibles notamment à l’échangeur n° 21 de Criquebeuf-sur-Seine. Soyez prudents et respectez les consignes et les panneaux de signalisation.
Rappelons enfin que le site Inforoute27 du Conseil général vous informe de la situation routière suite à cet accident. "

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Le camion chute du pont : circulation difficile à Pont-de-l'Arche

A certaines heures, il faut garder son calme et prendre son mal en patience pour traverser la Seine à Pont-de-l'Arche. Ce mardi matin, un spectaculaire accident de poids lourd est venu encore compliquer un peu plus la circulation en cet endroit, très emprunté, de l'ex RN 15 (RD 6015).

Vers 3 heures donc, un camion de 44 tonnes, chargé de colis, parti du Nord à destination de la Bretagne, a défoncé le garde-fou du pont, et a plongé plusieurs mètres en contrebas, pour s'immobiliser sur l'île séparant la Seine et la rivière d'Eure (photo Eric Lombaert France 3/Haute-Normandie).

Dans cette chute folle, le chauffeur du poids lourd n'a heureusement été que légèrement blessé. Il a été transporté au centre hospitalier d'Elbeuf par les sapeurs-pompiers.

Une circulation par feux alternés a été mise en place, en attendant les opérations de relevage du poids-lourd, qui ne devraient avoir lieu que demain mercredi matin. Une déviation devrait être mise en place par les services du Conseil général.

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Jean-Charles Houel ne siègera pas au conseil municipal de Louviers

Après plusieurs démissions ou refus de sièger au conseil municipal de Louviers, c'était au tour de Jean-Charles Houel de s'installer autour de la table de délibérations, lors du prochain conseil, le 16 décembre. Le membre de la section locale du PS refuse de sièger, et s'en explique sur son blog, dont nous publions de larges extraits ci-dessous :

" Je dois quelques explications à tous ceux qui ont voté pour la liste « Gagnons ensemble » et tous ceux qui suivent avec attention la vie politique lovérienne et au-delà, celle de l’agglomération Seine-Eure.

Lorsque la liste d’union de la gauche s’est présentée devant les électeurs lovériens il y presque six ans, elle se situait dans l’opposition au maire actuel pour des raisons sur lesquelles je ne vais pas m’appesantir mais que je rappelle en quelques mots : une gestion autocratique, un manque de confiance en la parole donnée, des orientations financières aventureuses avec un niveau d’impositions exorbitant, une politique d’investissements négligeant l’entretien courant des équipements publics et, enfin, un positionnement politique pour le moins ambigu. Je passe sur mon opposition absolue aux délégations de services publics et à un réseau de vidéosurveillance dont l’aspect préventif m’échappe et dont le coût devrait donc être supporté à 100 % par l’Etat puisqu’il s’agit de filmer des délinquants et de les poursuivre ensuite devant la justice. Les récentes polémiques entre le maire et son adjoint, Jacky Bidault, illustrent bien certaines de ces contradictions, M. Bidault affirmant qu’il a préféré les candidats de droite aux élections présidentielles justifia ainsi nos préventions de 2008. Les élections, pour être municipales, n’en sont pas moins des élections politiques. Elles nécessitent de la clarté et des choix solidaires notamment dans la pratique démocratique en associant la population et en l’informant en temps utile. Bien des progrès doivent encore être accomplis dans ce domaine à condition d’accepter de partager le pouvoir.

Pendant toutes ces années, ce blog m’a permis de dénoncer des comportements excessifs de la part du maire (l’affaire de l’écrêtement). Sa vision manichéenne de l’opposition, notamment, s’apparente plus à un jeu de massacre qu’à une écoute polie due à tout élu du suffrage universel quels que soient ses choix politiques. Sans insister sur ma contestation de certaines orientations urbanistiques ou architecturales. Je pense, par exemple, au mobilier urbain disparate du centre ville et à la Maison de l’emploi dont le caractère brejnévien s’accorde mal avec l’histoire de la place Thorel. Quant à la piscine intercommunale dans un cul de sac, on fait mieux…
Les temps changent
Mais les temps changent. Ils changent d’autant plus que mes camarades de la section de Louviers du Parti socialiste ont fait le choix ultime de rechercher l’union avec le maire et de rentrer, si les électeurs en décident ainsi, dans la future majorité municipale. Le vote ayant été acquis à la majorité des deux tiers, je serais malvenu de le contester. En apprenant ma nomination au sein du conseil municipal j’ai donc eu à faire face à un choix entre l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité. J’ai défendu, en son temps, le principe d’une liste autonome et d’union. Celle-ci ayant été impossible à mettre sur pied avec le PCF, les Verts, les socialistes et d’autres, une liste uniquement composée de socialistes n’aurait eu aucune chance de l’emporter, aucune chance d’appliquer son programme.
Nous savons aussi combien l’opposition est frustrante. Le ministère du verbe demeure le symbole de l’inaction même s’il faut des minorités pour empêcher les majorités de s’endormir. Les adhérents du Parti socialiste n’ont pas pour seule vocation de hurler dans le désert. Je comprends donc le choix de mes camarades et suis donc tenu par un devoir de loyauté à leur égard. C’est pourquoi j’ai opté pour l’éthique de responsabilité sur le plan collectif. Je ne ferai donc rien qui puisse nuire à leur action durant la campagne électorale, une campagne à laquelle je ne participerai pas directement. Je me vois mal en effet distribuant des portraits du maire de Louviers ou faire du porte à porte pour un homme dont le style me heurte et dont le comportement m’a souvent révulsé. C’est d’autant plus regrettable que j’ai longtemps soutenu l’action de Franck Martin dont le premier mandat fut un modèle de cohésion et d’efficacité. Dès qu’il s’est vu un destin national, tout a changé. Sans doute l’effet du pouvoir..."
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Jacky Bidault, l'adjoint déchu, rallie Anne Terlez

" Louviers mérite un homme dont la droiture, la générosité et les compétences ne sont plus à démontrer depuis longtemps..." 

Franchement, j'ai du mal à reconnaître Jacky Bidault sous le portrait flatteur et sentant un peu trop l'encensoir dressé par la tête de liste Louviers Alternative, Anne Terlez (MoDem).

La droiture, c'est de poursuivre en toute honnêteté, sans retourner sa veste (fut-elle de cuir), et sans trahir, le chemin que l'on s'est tracé.

La générosité, c'est de servir ses concitoyens sans vouloir en tirer un intérêt personnel.

Les compétences, les Lovériens ne les ont pas reconnues, en ne qualifiant pas " leur " adjoint à la voirie et aux travaux pour le second tour des cantonales, il n'y a pas si longtemps...

Mais arrêtons de tirer sur l'ambulance.

Alors qu'une partie de la droite rêvait d'une alliance Priollaud-Veyrat-Bidault (il est vrai que le colonel " parachutiste " pouvait tomber où le vent le poussait...) c'est sur la liste " citoyenne " ( il faudra que l'on m'explique un jour ce que cette expression galvaudée signifie réellement ! ) que se pose l'adjoint déchu-déçu de Franck Martin. Qui n'aura mis que quelques semaines à trouver un point de chute pour asseoir son ambition. En bonne place puisque c'est la deuxième qui lui est réservée (photo Louviers Alternative), avec, en perspective (trompeuse), le titre de premier adjoint (que lui aurait refusé Franck Martin) si Louviers Alternative venait à emporter la mairie, ce qui semble bien improbable.

Anne Terlez, qui affirme (mais dans le genre elle n'est pas la première ), vouloir " faire de la politique autrement ", n'est pas très logique dans ce choix, annoncé lundi soir lors d'une conférence de presse.

A peine deux jour plus tôt, sur le site de Louviers Alternative, un long article (avec lequel nous sommes en partie d'accord, lorsque par exemple, il dénonce le projet pharaonique pour une agglo telle que la nôtre, de l'axe de bus Louviers - Val-de-Reuil, qui viendra dénaturer toute une partie de Louviers, dont la place Thorel) mettait en cause " déplacement et stationnement ". Deux secteurs dont la nouvelle recrue ne peut s'exonérer, au vu des importantes fonctions qu'il occupait dans la municipalité sortante, de toute responsabilité, bien au contraire...

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(En)fumeuse Europe

" Concurrence libre et non faussée " et " libre circulation des biens ". C'est sans doute au nom de ces grands principes que l'Europe vient de contraindre la France à " assouplir " sa législation en matière d'importation de cigarettes et de cigares. Le Parlement a du se soumettre au diktat de cette Europe qui n'est encore que celle des marchands.

A compter du 1er janvier, alors qu'auparavant on ne pouvait ramener de l'étranger que cinq cartouches de cigarettes par voiture, c'est maintenant dix cartouches, et 1 000 cigares par personne à bord du véhicule que l'on pourra rapporter. Je ne sais s'il s'agit d'une bonne nouvelle pour les fumeurs (je n'en suis pas). Ce qui est sûr, par contre, c'est que c'est une très mauvaise nouvelle pour les débitants de tabac, et pas seulement pour les frontaliers, qui seront les premières victimes de cette mesure. Mais c'est aussi un très mauvais coup porté à la France, qui perdra ainsi des millions d'euros de taxe (quand on sait ce que représente la part de impôt sur le prix d'un paquet de cigarettes...).

La hausse de 20 centimes, au 1er janvier, du paquet de cigarettes, encouragera encore plus le fumeur à se tourner vers l'étranger pour s'approvisionner. 

Alors que cette (en)fumeuse Europe mégote sans cesse sur telle ou telle aide nationale qui viendrait fausser la concurrence, et distribue allègrement les amendes, on se demande bien pourquoi les différents pays de la Communauté européenne ne se mettent pas d'accord sur un prix unique, et européen donc, des cigarettes et du tabac. Si même de ça notre Europe n'est pas capable, voyant dans ce prix commun je ne sais quelle distorsion de concurrence, c'est à désespérer d'un avenir commun pour le bien des peuples...

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 L'ami Guy s'en est allé...

La stupeur et une très grande tristesse m'ont saisi en apprenant la mort de Guy Murvil. Guy, mon " voisin " de Pont-de-l'Arche, c'est au Parti socialiste que j'ai appris à le connaître. Toujours à la gauche de ce parti, avec ceux qui voulaient " changer les choses ", faute de pouvoir changer le monde. Homme de conviction au regard plein de malice, masquant un tempérament bien trempé derrière une bonne humeur qui égayait nos rencontres, il laisse déjà un grand vide auprès de Richard Jacquet, le maire, les élus et les employés municipaux de Pont-de-l'Arche.

Mais au moment des derniers adieux, c'est l'équipe de " Questions d'avenir " qui peut le mieux saluer la mémoire de l'ami Guy : 

" La douleur est immense pour toutes celles et tous ceux qui ont connu Guy Murvil. A l’âge de 61 ans, il s’est éteint, beaucoup trop tôt, le mercredi 4 décembre 2013 en laissant derrière lui un grand vide.

Arrivé sur la commune de Pont-de-l’Arche au début des années 2000, il avait très vite choisi de s’investir politiquement et citoyennement, disant souvent qu’il voulait rendre à la société ce qu’elle lui avait donné. Il ne concevait pas de s’investir à moitié. Guy a évidemment accompagné Questions d’avenir pendant de longues années, de 2001 à 2008 et a pris toute sa place dans l’équipe municipale.

Il a exercé à partir de 2008 les fonctions de 2e adjoint au Maire en charge de l’équipement et de la sécurité. Il était de ces adjoints de la rue, trainant ici ou là, connaissant chaque trou dans la chaussée, chaque chantier, chaque situation difficile avec tel ou tel habitant, recherchant toujours à améliorer la qualité de vie de celles et ceux qu’il voulait servir.

Il avait découvert l’exigence du mandat municipal, la lourdeur parfois des procédures, la frustration aussi de ne pas pouvoir réaliser tous les projets qu’il avait dans la tête.

Il avait fini par reconnaître la qualité du travail réalisé par les agents du service public, lui qui venait « du privé ». C’est d’ailleurs une immense tristesse, pour les agents des services techniques de la ville, pour qui il était un porte-parole et un fervent défenseur, et les agents le savaient.

Guy était d’une fidélité sans faille. Il donnait souvent son avis mais se rangeait toujours à l’avis de la majorité. Il regardait aussi parfois ses collègues, admiratif quand il maîtrisait moins un sujet en leur disant « c’est toi qui sais ».

A quelques années ou quelques mois de la retraite, il envisageait de renouveler son engagement et comptait bien battre la campagne en 2014. Il n’en a raté aucune. Il aurait plus de temps, et voulait partager son temps entre Pont-de-l’Arche et sa famille dans la Manche. Il voulait acheter un bateau et prendre le temps de vivre ses passions pleinement.

La vie ne lui en aura pas laissé le temps et il laisse un vide immense pour tous.

On t’aime camarade. "

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Non, les autoroutes ne sont pas la panacée !

A quelques semaines des municipales, la colère d'Yvon Robert ne passe pas inaperçue. Le maire de Rouen s'insurge contre les accidents qui se multiplient sur l'A 150 (sortie de Rouen en direction de Barentin, Le Havre, Dieppe), causant des bouchons " insupportables ", notamment le soir, lorsque les gens travaillant à Rouen rentrent chez eux.

Ces bouchons, presque quotidiens, illustrent bien que les autoroutes ne sont pas la panacée, même lorsqu'elles sont gratuites...

Alors vous pensez, lorsqu'un tronçon autoroutier est à péage, combien il reporte les nuisances de toute sorte, et les bouchons en l'occurrence, sur les routes, qui plus est, ne sont pas adaptées à supporter un trafic aussi dense.

C'est pourquoi l'association " Non à l'autoroute ", qui se bat contre la construction d'un barreau autoroutier dans le cadre de la déviation est de Rouen, un projet qu'elle juge " inutile, coûteux et dangereux pour l'environnement ",  organise une nouvelle manifestation contre le péage d'Incarville sur l'A 13, le 20 décembre prochain. " Nous n'avons pas été entendus un samedi. Peut-être obtiendrons-nous satisfaction un vendredi soir ", espère, avec humour, un des organisateurs du mouvement...

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Nelson Mandela, 18 juillet 1918 - 5 décembre 2013

Du monde entier, les hommages sont unanimes, pour saluer le combattant de la liberté, le père de la nation sud-africaine, un exemple pour l'humanité.

La ville de Louviers contribuera à perpétuer la mémoire de Nelson Mandela. Lors du prochain conseil municipal, le lundi 16 décembre, les élus voteront une délibération pour donner son nom à une place de la ville.

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L'ETG met fin à l'invincibilité du PSG et relance le championnat

" Et ils sont où, et ils sont où, et ils sont où les Parisiens..." En laissant éclater son enthousiasme, le public du parc des sports d'Annecy, plutôt timoré d'habitude, comprenait que la victoire de l'ETG sur le PSG tenait de l'exploit. C'est vrai que les joueurs de Laurent Blanc sont passés à côté de leur match. Cavali, Ibrahimovic (photo ci-dessous " L'Equipe"), mais surtout Pastore et Ménez ont manqué tout ce qu'ils tentaient. Alors qu'en face, avec un peu de réussite, les contres, qui font la force de l'équipe savoyarde, ont fait mouche à deux reprises.

On doit souligner le coaching gagnant de Pascal Dupraz, l'entraîneur savoyard qui fêtait ce soir son 50e matche de Ligue un sur le banc. Deux minutes après son entrée en jeu, le jeune N'Sikulu (19 ans) ouvrait le score. Puis Sougou doublait la mise.

Les Roses seraient-ils la bête noire des Parisiens qu'ils avaient, la saison dernière, éliminés de la Coupe de France ? Cette victoire, en tout cas, n'est pas insignifiante. D'abord, elle met fin à la longue série d'invincibilité du PSG, une série de 36 matches.

Evian-Thonon-Gaillard est la seule équipe à avoir fait mordre la poussière aux Parisiens en seize journées de championnat. Un championnat qui se trouve relancé. Alors que l'on pensait que le PSG et ses vedettes écraseraient leurs concurrents dans la course au titre, ils n'ont plus qu'un point d'avance sur Lille et deux sur Monaco, leurs plus dangereux poursuivants.

Quant aux Savoyards, " ces sales gosses ", comme les qualifie leur entraîneur, qui sont capables du pire contre leurs adversaires directs dans la course au maintien, mais d'exploits en sachant se transcender contre les meilleurs, s'offrent un bon bol d'air. Ils ont aussi ravi leur public, parfois un peu difficile à... dégeler et se sont réconciliés avec leurs supporters, dont je suis !

La veille du match, Pascal Dupraz avait conseillé aux amateurs de paris sportifs de miser une petite pièce sur son équipe. Ceux qui l'ont écouté s'en frottent les mains...

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Jean Lassalle, " le député qui marche ", arrive à Louviers

Jean Lassalle, élu de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques depuis 2002, n'est pas un député... comme les autres ! Et pas seulement parce qu'il est, à l'Assemblée, le seul survivant du Modem, le parti de François Bayrou. On l'a entendu chanter, dans l'hémicycle, non pas La Marseillaise, mais le Coupo Santo cher à son coeur d'occitan. Et puis il a fait aussi la grève de la faim pendant 39 jours, pour s'opposer à la délocalisation de l'usine Toyal, dont le départ aurait sinistré encore un peu plus la vallée d'Aspe...

Jean Lassalle est devenu " le député qui marche ", depuis qu'il a quitté Paris le 16 avril dernier, pour partir à la rencontre de ses compatriotes, en traversant la France aux rythmes des nationales et des départementales.

" A quoi ça va servir, je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est que je suis très heureux de le faire. J'ai le sentiment de vivre le moment politique le plus important de ma carrière ", expliquait, il y a quelques semaines, celui que l'on peut croiser habillé de son manteau, coiffé d'un béret, et muni d'un sac à dos pour tout bagage.

Le périple de Jean Lassalle, qui entend " redonner espoir à ceux qui l'on perdu, et qui n'ont plus confiance en leurs représentants, s'achèvera à l'Assemblée nationale le mercredi 11 décembre prochain. Mais dans quelques jours, il traversera l'Eure.

Jeudi 5 décembre en fin de journée, Jean Lassalle, parti de Rouen le matin, arrivera à Louviers, où il fera étape. Le lendemain, il prendra la direction de Gaillon, puis celle de Vernon le surlendemain, et de Mantes-la-Jolie le dimanche 8 décembre.

Tous ceux qui souhaitent encourager Jean Lassalle, faire un petit bout de chemin à ses côtés, ou dialoguer avec lui, sont invités à venir à sa rencontre. Ils seront les bienvenus...

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Hubert Védrine à Val-de-Reuil

L'ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine, qui fut longtemps un des plus proches et plus fidèles conseillers de François Mitterrand, tiendra une conférence à Val-de-Reuil, le mardi 10 décembre prochain.

Nos concitoyens, qui sont nombreux à s'intéresser ou à s'interroger sur la politique extérieure de la France et la place de notre pays sur la scène mondiale, trouveront à travers cet interlocuteur de haut-niveau, toutes les réponses qu'ils attendent sur les sujets du moment.

Au théâtre des Chalands, mardi 10 décembre à 14 h 30. Entrée gratuite.
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Sainte-Geneviève : la Libre Pensée réagit

Si l'on en croit le calendrier, la Sainte-Geneviève, c'est le 3 janvier. Mais depuis longtemps déjà les gendarmes n'attendent pas les premiers frimas de la nouvelle année pour fêter leur  " Sainte " patronne, celle qui jadis protégea Paris des hordes barbares. Et, de compagnies en compagnies, les cérémonies se multiplient en fin d'année...

Ces cérémonies, à travers lesquelles elle voit ce que l'on appelle " l'alliance du sabre et du goupillon " (comme on disait jadis; notre photo reproduisant l'illustration d'un vieux journal), ne plaît pas, mais alors pas du tout, à la Libre Pensée, qui fustige cette alliance, et défend la liberté de culte au sein de la Gendarmerie, institution républicaine (et donc laïque) s'il en est.

La Libre Pensée de l'Eure vient de tenir une conférence de presse pour rappeler ces principes de laïcité (la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat date tout de même de 1905 !), et a écrit au préfet afin de s'étonner des conditions dans lesquelles la Gendarmerie fête, dans l'Eure, sa patronne. Nous publions ci-dessous l'essentiel de ce courrier signé par Michel Joly et Jean Jayer, respectivement président et secrétaire de la Libre Pensée de l'Eure :

" ... Nous avons posé à nouveau la question: “ La liberté de conscience existe-t-elle au sein de la Gendarmerie? ” et, nous avons conclu en demandant que “ La loi, toute la loi, rien que la loi républicaine! ” s’applique.

Nous sommes depuis en possession du carton d’invitation à la messe de la Sainte Geneviève au Bec-Hellouin.

Voici son contenu : SAINTE GENEVIEVE 30 novembre 2013

                              Le Capitaine François DEVOUCOUX

                              son adjoint le Lieutenant Jean-Pierre DE BRAWER

                              les officiers, gradés, gendarmes, gendarmes adjoints volontaires

                              personnel civil de la compagnie de Bernay

                              du peloton d’autoroute de Courbépine et de la brigade motorisée de Bernay

 

                                              seraient honorés de votre présence

                                              à la Messe de Sainte-Genneviève,

                                              patronne de la Gendarmerie, qui sera célébrée le

 

                              Samedi 30 novembre 2013

                              à 16 heures en l’Abbaye du Bec-Hellouin

                              suivie d’une réception dans la salle de l’Abbaye

 

Cette invitation vient corroborer ce que nous avons exposé lors de notre conférence de presse.

En effet, selon l’invitation, tous les gendarmes sont catholiques et ils affichent publiquement comme tel leur croyance religieuse dans l’exercice de leur fonction, le tout sous l’injonction de leur hiérarchie. Il y a manifestement mélange des genres entre sphère privée et sphère publique.

C’est contraire à l’article L 4121-2 du code de défense : 

“ Les opinions ou croyances, notamment philosophiques, religieuses ou politiques, sont libres.

Elles ne peuvent cependant être exprimées qu'en dehors du service et avec la réserve exigée par l'état militaire. Cette règle s'applique à tous les moyens d'expression. Elle ne fait pas obstacle au libre exercice des cultes dans les enceintes militaires et à bord des bâtiments de la flotte.”

Aussi, Monsieur le Préfet, nous vous demandons de faire appliquer cet article lors de toutes les prochaines cérémonies de la Sainte Geneviève... "

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Marchons contre le racisme !

Demain samedi 30 novembre, à Paris, et un peu partout en France, et au moment où sort " La Marche ", le film relatant la marche pour l'égalité des droits (notre photo), des marche contre le racisme sont organisées.

A Rouen le rassemblement est prévu à 15 h devant le palais de justice.

Ci-dessous, l'appel signé par le collectif regroupant de nombreuses associations : 

" Un climat nauséabond s’installe dans notre pays. Le garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Christiane Taubira, a subi ces dernières semaines des attaques racistes venues de temps obscurs que l’on croyait révolus. Les déclarations racistes d’une candidate du Front national, les invectives d’enfants, téléguidés par leurs parents, traitant la ministre de la Justice de « guenon », sont une souillure pour la République.

Ces propos attaquent frontalement des millions d’êtres humains originaires d’Afrique, des Caraïbes, des Amériques, de l’Océan indien, citoyens français ou non et dont les aïeux ont été jadis martyrisés du fait de leur couleur de peau. Ils constituent une atteinte violente contre toutes et tous car ils visent au coeur le pacte républicain. Nous condamnons solennellement cette dérive raciste, de même que les actes et propos qui en ont permis la maturation. Nous n’admettons pas que des millions de personnes soient déniées dans leur humanité et leur citoyenneté, que ce soit en raison de leurs origines, de leur situation sociale, de leur culture, de leur religion... Nous ne supportons pas que des boucs émissaires soient désignés comme les responsables de nos maux et comme des menaces sur notre avenir. Alors que la France doit affronter les énormes défis liés à la dégradation économique, au chômage et aux inégalités, face à ceux et à celles qui veulent aviver les souffrances sociales, les peurs et les colères, nous nous dressons pour affirmer avec force : la République n’a d’avenir qu’égale, solidaire et fraternelle. C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs de l’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité aux visages hideux du racisme à participer à une marche le 30 novembre 2013 à Paris, dont le rendez-vous est donné à 14h30, place de la République, ainsi que partout en France métropolitaine et dans les Dom-Com. " Signatures : CollectifDOM, CM98, Ligue des droits de l’Homme, SOS Racisme, MRAP, LICRA, CFDT, CGT, UNSA, FSU, Union syndicale Solidaires, CFTC, FCPE, Ligue de l’enseignement, UEJF (Union des étudiants Juifs de France), FIDL, UNEF, UNL, France Terre d’asile, UFAT (Union Française des associations Tziganes), EGAM, FNASAT, Collectif R=(RESPECT), Banlieues du Monde, Ni Pute Ni soumise, Collectif des écrivains nègres, Association ultramarine de France, Les amis du PPM en France, Haut Conseil des Maliens de France, Association pour la Promotion de la Langue et de la culture Soninké (APS), Association culturelle de musulmans de Drancy, Conseil de Coordination des organisations arméniennes, La Maison des potes, Mémorial 98, Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature, Les Marianne de la diversité, RESF, Fédération des Mutuelles de France, Mouvement de la paix, Fondation Copernic, SNES, CIMADE, SNEP, SNUEP, Droit au logement - DAL,SNUIPP, Le 93 au cœur de la République, Collectif national droits de l’Homme Romeurope, Harkis et droits de l’Homme, Convergence services publics, Fédération initiatives des femmes africaines de France et d’Europe (Fédération Ifafe), Les sans voix, Paroles de femmes, Union syndicale de la psychiatrie, Collectif national pour les droits des femmes, Osez le féminisme, Comité Laïcité République, Collectif Urgence Darfour, Asiagora, Association réunionnaise « Noutkabar », ADEN, ACTEUR’S, ASSOUEVAM (Association de soutien aux étrangers du Val de Marne), Association Antillo-Val d’Oisienne des amis du Gosier, An Paj Bélè média promotion bélè, Nutricréole, Le Planning Familial, Paroles de Femmes, La Fabrique, GISTI, Solidarité laïque, le CRAN, Collectif des États généraux de l’outre-mers (CEGOM), Fédération Léo Lagrange, Cercle Frantz Fanon (Fondateur Marcel Manville), Cifordom, La Génération Gagnante, Fédération Total Respect, Association Tjenbé Rèd Prévention, LGBT/OM, Fédération lesbienne, gaie, bi & trans des outre-mers, ISOM (Initiative Sida Outre-Mers), Onzième Dom, Amicale des Français/es d’outre-mers du XIe arrondissement de Paris, OME | Outre-Mers Environnements, Black Caucus France, Union française des étudiant/e/s & diplômé/e/s africain/e/s & ultramarin/e/s, Rainbow Caucus France, Union française des étudiant/e/s & diplômé/e/s LGBT, Collectif VAN (Vigilance arménienne contre le négationnisme), Syndicat national des arts vivants (SYNAVI), la Confédération syndicale des familles (CSF), Grand Orient de France, Grande Loge Féminine de France, Grande Loge Mixte de France, Grande Loge Mixte Universelle, Fédération Française du Droit Humain (FFDH), Comité Laïcité République, Laïcité Liberté.

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Louviers entretient bien mal son patrimoine

La ville de Louviers est belle. Et riche d'un patrimoine qui mériterait une meilleure considération de la part de ses édiles. Soucieux de laisser son nom et peut-être un style (parfois décrié) à la postérité, Franck Martin multiplie les réalisations de prestige (Villa Calderone, Conservatoire de musique, siège de la Case sur l'ancien îlot Renault...). Il en a le droit.

Par contre, la municipalité oublie trop souvent d'entretenir le patrimoine existant, au risque de le voir continuer à se dégrader.

Jacky Bidault, l'ancien adjoint... aux travaux, qui vient de claquer la porte du conseil municipal, règle ses comptes avec le maire, en revenant sur le mauvais état du Kolysée. Evidemment je connais bien le dossier et je n'ai jamais admis qu'aucun budget ne soit au moins destiné à régler les carences relevées par la commission de sécurité. Le Kolysé fonctionne malgré un avis défavorable majeur, et ça depuis plusieurs années, c'est pas concevable, et pourtant c'est pas faute d'avoir évoqué le dossier ", affirme sur son blog l'ancien édile (en y ajoutant deux photos, l'une sur " la salle de footing qui n'a jamais fonctionné mais a coûté plusieurs centaines de milliers d'euros " et l'autre " des poutres envahies par des champignons ") , dans des propos dictés par le dépit, la frustration, l'amertume et la rancoeur de celui qui hait désormais ce qu'il adorait hier encore... 

Et d'ailleurs celui qui fut plus un adjoint à la voirie, aux nids de poule et aux trottoirs, " rustinant " et goudronnant à tout va, qu'un adjoint aux travaux, peut-il s'exonérer de toute responsabilité dans la dégradation de l'état des bâtiments publics, faute de l'indispensable entretien ?

Le musée accueille actuellement une remarquable exposition rassemblant quelques-unes des photos de Philien Godard. Allez-y, vous ne le regretterez-pas ! Mais par curiosité aussi, au premier étage, écartez discrètement les rideaux. Côté cour de la mairie, l'état des fenêtres est lamentable. Il en faudrait peu pour que les vitres tombent. Et côté place Thorel, le balcon, -sur lequel courent les fils électriques-, s'abîme, recouvert de mousses (photo), qu'un coup de " karcher " suffirait pourtant à faire disparaître. Les mêmes mousses qui s'incrustent et rongent aussi sur les bas-côtés de l'église Notre-Dame.

La végétation se plaît décidément bien sur les bâtiments municipaux. Ceux qui, parmi la nombreuse assistance présente à l'inauguration de la place Joseph-Claude Miquel, il y a quelques semaines, ont levé les yeux, auront été édifiés. Ce sont carrément des buissons qui prospèrent dans les gouttières de cette belle Maison du Fou du roi, siège de... l'Office de Tourisme, pourtant fraîchement rénovée.

Que dire encore de certaines salles de l'hôtel de ville. La salle de l'ancienne restauration par exemple, qui est un peu la salle des courants d'air...

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Nicolas Eprendre présente son documentaire sur Elisée Reclus

Dans le cadre du mois du film documentaire, la Société d'Etudes Diverses de Louviers, présente samedi prochain 30 novembre, à 16 h au cinéma Le Forum, un documentaire sur Elisée Reclus, géographe, anarchiste et acteur de la Commune, suivi d'un débat avec le réalisateur, Nicolas Eprendre. Un retour aux sources pour celui qui a fait ses études au Lycée des Fontenelles...

« La Passion du Monde » est le motif central de la vie de Elisée Reclus, géographe et anarchiste français (1830-1905). Le  portrait d’une personnalité peu banale, tout à la fois grand voyageur, scientifique reconnu et homme de conviction. Des convictions qui le guident sa vie durant,  au risque de l’affrontement (La Commune de Paris), de la prison et de nombreux exils.

Avec Reclus, on assiste à la naissance d’une science, la géographie,  qui en s’appuyant sur le « temps long », examine l’évolution des paysages et des territoires à la lumière de l’histoire des peuples qui y vivent.

Avec Reclus, on assiste à la naissance d’une pensée et d’une pratique, l’anarchie. Proche de Bakounine et de Kropotkine, il participe activement à la naissance de ce mouvement qu’il soutient par ses écrits et son immense renom.

Le défi était de donner vie à la pensée d’un homme du XIXe siècle, par la poésie des images et la magie des textes. Utiliser la puissance de l’évocation cinématographique au service d’un imaginaire fécond et actuel !

Les photographies de Nadar nous transmettent un regard plein de bonhomie et d’acuité. Carlo Brandt donne vie à des pages qui mêlent poésie et humour, pensée scientifique et politique. Les témoignages de Hélène Sarrazin (biographe), Kenneth White (écrivain), Philippe Pelletier et Federico Ferretti (géographes), dressent le portrait d’un géographe sans frontière, un révolutionnaire soucieux de ses semblables et de son environnement. Un homme du 21e siècle en somme !

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A Saint-Pierre, une belle palette de talents

Ce samedi matin, le vernissage du 26e Salon des Artistes locaux, installé pour deux jours à la salle des fêtes Pierre-Mendès-France de Saint-Pierre-du-Vauvray, permettait aux invités d'apprécier la richesse de la belle palette de talents ici rassemblés.

Ils y sont 31 peintres et un sculpteur, pour la plupart sociétaires de l'Atelier des arts plastiques, à présenter leurs oeuvres. Un vrai voyage, du Sahara à l'Asie, des berges de la Seine à celles du Mékong, de La Rochelle à Honfleur..., sans parler des voyages imaginaires de l'ancienne présidente Patricia Dubreuil, émue jusqu'aux larmes quand ses anciens élèves remirent des fleurs et un cadeau à celle qui officie maintenant du côté de Lyons-la-Fôret.

Avec aisance dans le propos, la nouvelle présidente, Clotilde Bequet, accueillait le maire, Alain Loeb, qui peint lui aussi lorsque les affaires muinicipales lui en laissent le loisir, et la conseillère générale Leslie Cléret, fidèle de toutes les expositions de l'association créée et longtemps animée par le regretté Roger Ribreau. " Vous trouverez ici un large éventail de talents confirmés ou en devenir, et pourrez apprécier le travail accompli par tous durant l'année écoulée ", expliquait la présidente.

Tous ceux qui voudraient à leur tour partager le plaisir des yeux et de la peinture peuvent se rendre à Saint-Pierre ce week-end. Le salon est ouvert jusqu'à 18 h ce samedi, et demain dimanche de 14 h à 18 h (Entrée libre).

L'Atelier d'arts plastiques participera à deux autres expositions, les samedi 11 et dimanche 12 janvier à Martot, et le samedi 22 février à Andé.

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Listes européennes : l'électeur socialiste traîne les pieds

Des députés sortants rétrogradés (alors qu'exerçant ce seul mandat européen ils avaient bien travaillé) pour faire la place à des parachutés et à quelques déchus à recaser au détriment de militants bien implantés sur leur territoire. Il n'en fallait pas plus pour que les socialistes, appelés jeudi soir, à entériner dans chaque région des listes aux élections européennes concoctées dans les arrière-cuisines des états-majors, traînent les pieds, boudent les urnes, et manifestent leur mécontentement en votant " non " à des proportions jamais atteintes dans certaines sections.

Cette grogne est perceptible en Haute-Normandie par exemple, où les deux seuls candidats locaux (des Seinomarins) fermaient la marche, en 9e et 10e position, sans aucune chance de siéger jamais à Strasbourg. Les responsables du PS haut-normand, bien conscients du danger, n'avaient pas ménagé leurs efforts pour vanter l'improbable proximité avec la région de Claude Roiron, ancienne présidente du conseil général de... l'Indre-et-Loire, propulsée en deuxième position derrière le " Nordiste " Gilles Pargneaux. Un tour de passe-passe qui n'a pas réussi à convaincre.

Dans l'Eure pire encore, c'est une fronde qui s'est levée. Dans la quasi-totalité des sections la participation au vote est très faible, et les abstentions y sont nombreuses. Le " non " obtient des scores importants (A Bernay, un record, la liste a été refusée à 100 % des 17 suffrages exprimés). Des sections n'ont pas organisé le vote, d'autres n'ont pas envoyé les résultats du vote à la fédération départementale dans les délais impartis...

Certes, la liste a été adoptée. Comme toutes les autres listes présentées dans les " grandes régions ". La direction nationale du parti ne devrait pas s'en réjouir trop vite. Elle ne peut ignorer la grogne qui monte, chaque jour un peu plus, dans les rangs de militants déçus et désabusés, et qui ne veulent pas voir leur rôle réduit simplement à celui de colleur d'affiches ou de distributeur de tracts...

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Les socialistes lovériens désignent leurs candidats aux municipales

Hier, les socialistes de Louviers ont désigné leurs camarades qui figureront sur la liste de Franck Martin, le maire sortant PRG, aux élections municipales de mars prochain.

Ils seront quatre " cartés " à rejoindre Christian Renoncourt, le secrétaire de la section locale, et désigné " premier des socialistes ", lors d'un vote précédent : Marie-Pierre Dumont, Marie-Claude Cousseau, Abdel Ferihi et Sophie Grech. Le sixième poste sera attribué à un(e) sympathisant(e).

En cas de réélection de Franck Martin, le parti socialiste devrait obtenir deux postes d'adjoints dans la prochaine municipalité.

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Le Club de la presse nouveau est arrivé...

...tout comme le Beaujolais ! Il y a une vingtaine d'années, les clubs de la presse essaimaient un peu partout. L'Eure n'échappa pas à la règle. Et puis ces " institutions ", rassemblant journalistes et communiquants autour de débats ou de soirées conviviales, sont progressivement tombées en désuetude.

Dans l'Eure, autour de Philippe Guinchard, notre fringant confrère sportif d'Eure Infos à Evreux, une petite équipe entreprenante a décidé de faire renaître ce Club de la presse 27. Aussi, mercredi soir, pour un débat inaugural, le thème tout public " Qui nous informe dans l'Eure ? " était proposé dans une salle du Conseil général, aimablement mis à notre disposition. L'occasion de parler de médias à l'audience plus confidentielle que celle du quotidien régional ou des hebdos (blogs ou radios associatives par exemple), mais qui n'en jouent pas moins leur rôle d'informateur. C'est à ce titre que j'étais invité à présenter " Quelques Choses en partage ", le blog que vous êtes en train de lire, et qui depuis sa création, connaît une fréquentation continue, grâce à vous tous.

Créé la deuxième quinzaine d'avril, mon blog affichait 425 visiteurs en fin de mois et 3 662 pages vues. Au terme d'une croissance continue, malgré un net fléchissement en juillet et en août, le compteur affichait, fin octobre, 2 094 visiteurs mensuels, pour 8 714 pages vues. Des chiffres qui devraient être largement dépassés fin novembre. Merci donc amis lecteurs, que j'invite à être toujours plus réactifs à la publication de mes articles, en livrant réflexions ou commentaires.

Cette première réunion du Club de la presse 27, qui en appelle d'autres, pas à Evreux mais dans d'autres secteurs du département, s'est terminée autour d'un buffet beaujolais. Le moment aussi de remercier et de mettre à l'honneur Bernard Guérin, qui naguère, présida longtemps aux destinés du Club. L'ancien rédacteur en chef du Courrier du Neubourg, qui continue à apprécier les bonnes choses, reçut une bonne bouteille des mains du président Guinchard et d'Anne Duval, secrétaire générale du Club.

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Destitué de son poste d'adjoint, Jacky Bidault démissionne du conseil municipal

A vouloir jouer gros, il a tout perdu. En crachant dans la soupe, en dénonçant ce qui, à ses yeux, n'étaient que " magouilles " et arrangements électoraux, en annonçant qu'il ne voterait pas pour la liste de Franck Martin aux municipales de mars prochain (voir notre article " Jacky Bidault vide son sac et lève... le voile "), Jacky Bidault devait bien se douter que la sanction serait sévère.

Il arrive assez souvent finalement que, au cours d'un long mandat de six ans, un maire suspende un adjoint de ses délégations. Mais il est rarisime qu'un adjoint soit destitué de son poste, par un vote solennel de l'assemblée municipale. C'est ce qui s'est produit lundi soir au conseil municipal de Louviers.

A la demande de la presque unanimité des élus de la majorité (ils étaient seize à participer à la conférence de presse d'avant-conseil, photo ci-dessous), Franck Martin a soumis la question du vote de la procédure d'urgence pour " régler ", séance tenante,le cas du 9e adjoint, en charge des travaux, et coupable de félonie. " Homme de bien et d'honneur ", ainsi qu'il se qualifie lui-même, l'ancien colonel des pompiers ne pouvait supporter d'être ainsi dégradé. Aussi, annonçait-il sa démission, comme un ultime recours pour tenter d'échapper à cette humiliation. Mais rien n'y fit.

Ce début de séance était pénible, le maire et son ancien ami -" jusqu'à ce jeudi noir ", expliquait Franck Martin-, s'envoyant à la figure des " menteurs " et autres amabilités rompant le silence tendu de l'assemblée.

L'adjoint s'estimant, dans l'article de La Dépêche " sacrifié " sur l'autel de la réconciliation avec les socialistes, " M. Bidault, vous ai-je obligé à partir ? ", questionnait le maire. " Je n'ai pas l'intention de subir l'interrogatoire et de vous donner l'occasion de vous faire briller... " répliquait son encore adjoint, qui eut l'occasion de lire une déclaration (dont on trouvera le texte sur son blog). " Une déclaration de pyromane. Tu mets le feu à la maison... Je t'invite à lire les bouquins de Pierre Mendès France sur la droiture en politique ", ponctuait le Vert Pascal Labbé.

Avant de quitter la salle en faisant le tour de la table, Jacky Bidault s'adressait aux élus de l'opposition : " Je vous salue M. Renoncourt pour avoir supporté ce que vous avez supporté... Je vous félicite M. Thouément pour la qualité de travailler vos dossiers... M. Veyrat, je salue votre courage... Continuez à vous battre pour vos idées..."

Jacky Bidault était déjà sorti (il aurait fait un malaise) lorsque le conseil le destituait de son poste (les élus majoritaires, sans l'assentiment de Marie-Hélène Gateau, les différentes oppositions refusant, logiquement, de se mêler à cette affaire). Sur proposition du maire, Axel Daché était élu 9e adjoint, en remplacement de Jacky Bidault.

Au-delà des faits rapportés ci-dessus, un commentaire personnel. Franck Martin a beau jeu de parler d'" erreur de casting " (au conseil et sur son blog) dans le choix de Jacky Bidault. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir été prévenu. Jacky Bidault est de droite, ce qui en soit n'est pas condamnable. Mais les deux hommes, qui finalement sont animés par la même ambition pour courir les places, sont prêts à toutes les compromissions. Ayant adhéré au PRG par pur intérêt et sans partager aucune des valeurs radicales, Jacky Bidault, manipulé par Franck Martin, a cru qu'il était le plus beau, le plus fort, le plus intelligent pour gagner des cantonales, qui ne devaient être pour lui qu'une simple formalité. On a vu ce qu'il en est advenu.

Alors aujourd'hui, Franck Martin, Taconet, le président du minusculissime PRG de l'Eure, et tous ceux qui rêvaient de faire mordre la poussière à la conseillère générale socialiste sortante peuvent faire amende honorable. Ils se sont tous fait la courte échelle, et comme dans les mauvais films, cet échafaudage brinquebalant a fini par s'écrouler...

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Et 1, et 2, et 3 zéro !

Ils l'ont fait ! Mardi soir, les Bleus ont gagné leur billet pour le Brésil. Ils se sont invités à aller danser la samba à l'autre bout du monde, sous le soleil de Rio.

Il nous faut bien l'avouer, avant le match, je faisais partie de cette majorité de Français qui pensaient que l'affaire était pliée. Que les carottes étaient cuites. Définitivement. Et que finalement, ces sales gosses mal élevés, qui ne savaient plus nous faire vibrer, avaient bien mérité leur sort. A tel point qu'entre regarder un match qui solderait définitivement leurs caprices d'enfants gâtés, ou braver le froid pour aller voir  " Cet homme est un millefeuille ", beau film projeté au Moulin d'Andé dans le cadre du Mois du documentaire, je n'ai pas hésité une seconde.

Sur la route du retour, France Infos, m'apprend que Sakho a ouvert la marque. Toujours au volant, je vis en direct les deux buts (l'un injustement refusé, et l'autre tout aussi injustement validé, l'équilibre d'une drôle de justice...) de Benzéma. Arrivée à la maison, je saute sur la télécommande, pour vivre la deuxième mi-temps et vivre en communion avec tout un peuple la victoire des Bleus.

Les Français sont versatiles. Ils aiment brûler ce que la veille encore ils adoraient. Mais je dois bien reconnaître que mardi soir, les presque 80 000 supporters de l'Equipe de France ont été exemplaires. Ils n'ont cessé de porter et d'encourager les Bleus, et à la fin de la rencontre, tous ces drapeaux tricolores flottant dans les tribunes composaient une belle image. Une image qui me rappelait un tableau, de Monet je crois, la rue Montorgueil un 14 juillet.

La fête ne faisait que commencer. Elle se poursuivait sur Des(Champs) Elysées (facile la blague !) noirs de monde. Il y avait là un petit air de 1998, les supporters français fraternisant avec les Algériens et les Portugais, venus eux aussi célébrer leurs héros. Au fait, Christiano Ronaldo a marqué les trois buts portugais, tandis que le Suédois Ibrahimovic répliquait à deux reprises. Nous n'avons, ni l'un, ni l'autre en Equipe de France. Ce n'est pas grave, car avec le coeur et en Coupe, tous les exploits sont possibles. On l'a bien vu hier.

Alors, sales gosses ou pas, faîtes nous encore rêver. Le pays en a bien besoin ! 

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Echos d'une balade dominicale à Paris

Dimanche matin, il n'y avait pas de retardataires ! Et à l'heure dite, le car, rempli d'une cinquantaine de personnes, pouvait quitter le point de rassemblement, devant la gare SNCF de Saint-Pierre-du-Vauvray. Direction " Paname ", pour une balade concoctée par l'Association Saint-Pierre pour tous. Et une belle journée en perspective dans la capitale.

Première halte, au restaurant Charier. Chacun pouvait apprécier le style " brasserie " typiquement parisienne de l'endroit. Quelques mètres plus loin à peine, la joyeuse troupe avait rendez-vous au musée Grévin et ses personnages de cire. Les hommes et les femmes qui ont fait l'Histoire de France, mais aussi des artistes, des sportifs, des musiciens, des acteurs, des savants, des inventeurs... bref, tout ceux qui restent " en haut de l'affiche ", pourtant disparus, pour certains d'entre-eux, depuis des années. Des êtres immortels en quelque sorte, car statufiés...

De ma première venue au célèbre musée, il y a plus de quarante ans, je ne gardais qu'un souvenir diffus. Seule certitude, la magie opère toujours sur le visiteur, qui retrouve ici son âme d'enfant...

Mais la fête n'était pas terminée. Après un quartier libre qui nous permettait de flâner sous les passages Verdeau et des Panoramas, au milieu de leur brocante, à deux pas de Drouot, temple des antiquités, c'est une franche rigolade qui nous était offert à " La Grande Comédie ", avec " Dix ans de mariage ". Plus de 300 000 spectateurs ont déjà applaudi la pièce et la performance des deux acteurs. Tandis que Madame prépare une surprise à son mari pour leurs dix ans de mariage, Monsieur veut lui annoncer son intention de divorcer. On imagine bien la suite, et l'on n'est pas déçu... 

Au terme de cette divertissante escapade parisienne, nos Normands reprenaient la route le coeur léger, et réellement enchantés par cette journée. A quand la prochaine ?

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Ray Charles immortalisé dans la cire du Musée Grévin

Paul Coudray, un stade " tout temps " !

Froid mais sec. Samedi, le temps était idéal pour pratiquer le foot. Et oublier la désastreuse prestation des " Bleus " contre l'Ukraine, qui la veille avait éloigné, sans doute définitivement, l'Equipe de France de ses rêves brésiliens. Mais il est vrai qu'en foot plus qu'ailleurs encore, un monde sépare ceux qui se croient des stars, et ceux qui, lorsqu'ils courent sur un terrain, partagent seulement le plaisir du jeu et d'être ensemble vers... un même but.

Samedi donc, le stade Paul-Coudray a vécu une journée entière dédiée au foot. Dès le matin et jusqu'au soir, matches et animations ont occupé la pelouse. Un stade entièrement rénové, comme l'ont souligné, à l'heure de l'inauguration fixée à la mi-journée, le maire, les élus et les dirigeants du nouveau locataire des lieux, le FCSE (Football Club Seine-Eure), né de la fusion de la légendaire USL, avec les clubs de Pont-de-l'Arche, La Manoir et Les Damps. Un club de 300 licenciés, dont " 200 petits ", se plaisent à insister les dirigeants.

Les nouveaux équipements, notamment la pelouse synthétique et un puissant éclairage, permettent désormais de jouer par tous les temps. Un " confort " appréciable lorsqu'on sait qu'en Normandie, une fois l'hiver venue, les intempéries obligent à reporter nombre de rencontres, afin de ne pas " abîmer " les pelouses saturées d'eau, où lorsque le gel s'avère dangereux pour l'intégrité physique des joueurs.

Bien sûr, ce nouvel équipement a un coût. Près de 550 000 €. Dans le financement, la ville a pu compter sur les contributions, non négligeable (150 000 €) du Département, de la Région, de la CASE, mais aussi de la FFF (30 000 €).

Evoquant l'avenir proche, Franck Martin a rappelé la prochaine construction d'un gymnase dédié au futsall, et l'inauguration, au printemps, du centre nautique. Des équipements qui auraient ravi Bernard Lefèbvre, l'ancien adjoint aux sports et ancien joueur de l'USL, envers qui beaucoup ont eu une pensée en cette journée de fête du ballon rond.

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Jacky Bidault vide son sac et... lève le voile !

On peut reconnaître à Jacky Bidault de la constance. L'adjoint au maire de Louviers en charge des travaux, celui qui " n'a pas pour principe de courber l'échine ", qualifiait, dès le 4 juin sur son blog, d'" impensables ces négociations " entre le maire sortant Franck Martin et le PS local. " Il faut arrêter de prendre les habitants de Louviers pour des gogos ", persistait-il le 23 septembre dernier, après avoir estimé, le 4 septembre, que la politique est " une espèce de morale d'un genre particulier et supérieur à laquelle les principes de la morale ordinaire ne peuvent quelquefois s'accommoder qu'avec beaucoup de finesse. " Aussi, ce matin, en découvrant la " une " de La Dépêche, je n'ai pas été autrement surpris : " Jacky Bidault balance tout ", titre l'hebdomadaire. Autrement dit, il vide son sac. Et lève le voile...

Pour l'adjoint, c'était un peu " ou moi ou eux, les socialistes. " Alors, puisque la liste intégrera des socialistes, et qu'il estime avoir été " sacrifié ", il dénonce ces petits arrangements, ces magouilles, cette cuisine politique...

On peut s'amuser que Jacky Bidault qualifie d'arrangements politiques la constitution d'une liste de gauche. Alors que penser de celui qui a adhéré au PRG par simple intérêt électoral, et non par conviction, pour figurer en bonne position sur la liste du maire. Celui qui n'a " jamais voté pour un président de gauche ", ainsi qu'il l'affirme dans les colonnes de l'hebdomadaire, vient d'ailleurs de rendre sa carte.

A l'en croire, Franck Martin lui aurait promis de lui " succéder en 2020. " Difficile, après le désaveu des dernières cantonales, où l'adjoint fut devancé dans les quatre bureaux de vote de Louviers par la conseillère générale sortante Leslie Cléret...

Mais le plus fort, c'est que Jacky Bidault aurait proposé de rester dans l'équipe de Franck Martin, malgré l'arrivée de ces socialistes honnis, " s'il me nommait premier adjoint... "

Que Jacky Bidault soit déçu et amère, on peut le comprendre. Mais qu'il se rassure : Franck Martin, pour qui il ne votera pas aux prochaines municipales, ne sera pas sénateur de sitôt.

Et même s'il va falloir " faire de la place aux socialistes et aux verts ", je connais plusieurs élus sortants qui sont heureux de voir se constituer une liste d'union. Et tant pis pour Jacky qui peut, s'il le souhaite, poursuivre sa carrière politique sous la bannière de sa vraie famille politique.

Ah au fait, encore un mot à celui qui rappelle son engagement de quarante ans chez les pompiers pour clamer " aider les gens, je sais ce que c'est. Je l'ai fait. " C'est vrai. Mais il n'est pas le seul. Une institutrice aussi peut aider les plus défavorisés, et contribuer à offrir à ses élèves un meilleur avenir que celui de leurs parents...

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" L'écologie en France " : l'Eure occupe une piteuse 91e place !

Les meilleurs lycées ! Les hôpitaux les plus sûrs ! Le classement des villes où il fait bon vivre; les prix de l'immobilier... Pas une semaine, ou presque, sans qu'un hebdomadaire nous livre les fruits d'une investigation " poussée ", basée sur des chiffres établis et des statistiques commentées...

Cédant à cette mode désormais incontournale, cette semaine, c'est " La Vie " (notre photo) qui délivre son palmarès sur " L'écologie en France ", en classant les départements métropolitains.

L'hebdomadaire a retenu  huit thèmes pour établir un classement, qui permet ensuite d'élaborer un classement général. Le grand vainqueur est la Haute-Garonne, tandis que l'Eure occupe, à ce petit jeu, une piteuse et peu enviable 91e place ! On peut toujours critiquer ou remettre en cause les critères ayant présidé au classement, et leur pondération dans la note finale (ce que ne manqueront sans doute pas de faire nos élus), et si par exemple, le kilomètrage de voies vertes avait été pris en compte, nul doute que la note euroise eut été meilleure... Mais ce classement part de constatations. Et il doit avant tout nous faire réfléchir dans le but d'améliorer les choses, et d'obtenir, la prochaine fois, une note supérieure. Comme un élève appliqué...

Dans le détail, voici le classement de l'Eure, pour chacun des thèmes retenus : gestion des déchets : 59e; production d'énergie renouvelable : 21e; agriculture biologique : 70e; qualité de l'air : 57e; qualité de l'eau : 86e; Agenda 21 : 83e; protection de la biodiversité : 65e; consommation durable : 10e.

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Une semaine pour réduire ses déchets

Dans le cadre de sa politique de développement durable, en 2012 l’Agglomération Seine-Eure s’est engagée à réduire de 7 % (soit 1 526 tonnes) le poids de ses déchets en cinq ans. Cela ne sera possible qu’avec la mobilisation de tous. Pour sensibiliser le plus grand nombre, la CASE participe pour la quatrième année consécutive à la Semaine Européenne de Réduction des déchets qui aura lieu du 16 au 24 novembre.

La participation de l’Agglomération à cet événement européen s’intègre dans sa politique de réduction des déchets lancée officiellement en avril dernier.  En effet, le grenelle de l’environnement donne aux collectivités un objectif clair : réduire de 7 % le poids des déchets des ménages en incitant les citoyens à adopter des gestes concrets, faciles à mettre en œuvre au quotidien. Durant cette semaine de mobilisation, l’Agglomération organisera différentes opérations :

§ " Ne jetez plus, donnez! "

L’objectif de cette animation est de réduire la quantité de déchets en évitant l’abandon d’objets pouvant trouver une deuxième vie par le don à une association caritative. Comme les années précédentes, Emmaüs tiendra une permanence en déchèterie sur les trois samedis encadrant la Semaine Européenne de réduction des déchets. Ainsi, meubles, vaisselles, jouets, objets de puériculture, livres, vêtements… repartent à l’association Emmaüs de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. 60 % des dons recueillis seront redistribués à des familles en difficulté ; les 40 % restants seront revendus en boutique. Cette opération, renouvelée régulièrement depuis quatre ans, est une action solidaire et écologique.

§ Projection

L’Agglomération propose deux projections gratuites du film Super Trash de Martin Esposito qui raconte ses deux ans de tournage dans une décharge à ciel ouvert sur la Côte d’Azur, sa région natale. « J’ai filmé ce trou immense qui peu à peu s’est transformé en montagne de millions de tonnes de déchets », explique-t-il. « Nous pouvons encore arrêter ce désastre. On doit agir », ajoute-t-il. A travers ce documentaire, le réalisateur pointe du doigt la surconsommation et le gaspillage de notre société.

§ Soirée de lancement de l'opération " guide composteur " 

Rendez-vous salle du Conseil à la Maison commune le mardi 19 novembre à 18 h 30. L’Agglomération recherche des guides composteur pour être ambassadeur du compostage. Cette soirée de lancement permet aux personnes inscrites d’officialiser leur implication dans cette opération. Ils recevront une formation gratuite dispensée par l’association Saveurs et Savoirs.

Pratique

Samedi 16 novembre, " Ne jetez plus, donnez ! " Déchèterie de Pont de l’Arche, chemin de la Procession, 9 h à 11 h 30 et 14 h à 17 h; Déchèterie de Val-de-Reuil, voie des Coutures, de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 17 h

Mardi 19 novembre, projection du film " Super Trash " au cinéma Grand Forum, à Louviers. Entrée gratuite, deux projections : 14 h 30 : sur réservation auprès du service propreté au 02 32 50 85 64 et 20 h 30 : en accès libre; soirée de lancement de l'opération " guide composteur ", à 18 h 30, salle du conseil de la Maison commune; Participation sur inscription

Samedi 23 novembre, " Ne jetez plus, donnez !  " : Déchèterie de La Haye-Malherbe, rue de la Ravine, 9 h à 11 h 30 et 14 h à 17 h;  Déchèterie de Vironvay, allée des Frênes, de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 17 h

Samedi 30 novembre, " Ne jetez plus, donnez ! " : Déchèterie d’Alizay, Zone industrielle du Clos-Pré, 9 h à 11 h 30 et 14 h à 17 h. 

Pour tout renseignement, contacter Jessica Di Bernardo au 02 32 50 89 51 ou http://jessica.dibernardo@seine-eure.com. Pour plus d’informations sur la réduction des déchets : http://www.reduisonsnosdechets.fr

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" Contre la spéculation sur la haine ", un communiqué de la LDH

Dans le communiqué que nous reproduisons ci-dessous, la Ligue des Droits de l'homme, offusquée par les attaques racistes que Christiane Taubira vient de subir, lui affirme son soutien :

" La LDH a pris connaissance, avec stupeur, de la dernière une de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute, qui vient ainsi se rajouter à la triste litanie raciste de ces dernières semaines.

Alors qu’elle réutilise les expressions contre lesquelles des milliers de personnes et d’élu(e)s de tous bords se sont élevés, à l’appel de la LDH, à Angers, ce lundi 11 novembre, c’est une nouvelle insulte, ouvertement et pleinement raciste, qui s’ajoute à une liste, déjà trop longue, de propos insupportables.

Une nouvelle fois, la LDH réaffirme son rejet de ceux qui spéculent sur la haine et des démagogues qui font preuve de compréhension. Il ne peut pas y avoir d’autre comportement que le combat contre ceux qui choisissent de définir des boucs émissaires pour alimenter des propos et des actes racistes.

Il s’agit de la République et de ses valeurs qui sont à chaque fois mises à mal et il appartient à chacun, citoyen(ne)s, médias et élu(e)s, de contribuer à mettre hors-jeu ces agressions répétées. Le poison du racisme qui mène à la désagrégation de notre société est à combattre sans relâche.

La LDH affirme son plein et entier soutien à madame la garde des Sceaux, Christiane Taubira."

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La " réaction " dans la rue

La mise en place de la réforme des rythmes scolaires, voulue par le président de la République François Hollande et le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon est loin d'être un long fleuve tranquille. Si tout le monde (ou presque) s'accorde à reconnaître qu'elle va dans l'intérêt de l'enfant (et lui seul devrait primer, avant tout autre revendication), son application se heurte à tous les conservatismes.

Dans le département, le député UMP Franck Gilard, et le sénateur UDI Hervé Maurey, ont pris la tête de la fronde. Les deux parlementaires appellent à une manifestation, jeudi prochain devant la préfecture, contre « les conditions de mises en place des rythmes scolaires  ».

Cette initiative leur vaut un retour de bâton du parti socialiste eurois. Thomas Toutain, délégué fédéral à la riposte et animateur du Mouvement des jeunes socialistes, ironise, en faisant référence à l'actualité, à travers un communiqué bien senti que nous reproduisons ci-desous, qui épingle les deux parlementaires. Une belle réponse de la jeunesse en quelque sorte, face à la " réaction " que personnifient ses deux aînés :

" Hervé Maurey que l’on sait actif lorsque vient la dernière année de ses mandats et Franck Gilard que l’on entend souvent parler, avec un sens aigu de l'actualité, de l’ « URSS », de la « TSF» et du « Général », sont décidément toujours en retard d’un combat, même quand ils s'enferment dans une opposition basique. En manque d’aventures, ils ont voulu, en appelant à manifester devant la Préfecture de l’Eure, le 14 novembre prochain contre la réforme des rythmes scolaires, mettre leur bonnet rouge. Ils se sont trompés et transformés en bleus benêts. 

Descendre dans la rue un an après le lancement d’une réforme relève soit d’un grave déficit de cohérence, soit d’un long manque de courage. C’est évidemment un coup d’épée dans l’eau démagogique et pitoyable. Cette acrobatie politicienne tombe, comme par hasard, à la veille du Congrès des Maires. Messieurs Maurey et Gilard avaient sans doute peur d’y aller seuls ou n'en connaissaient pas le chemin. Il leur a fallu trouver un prétexte pour que leurs militants et séides leur tiennent la main. Il est confirmé qu’à droite on se rebelle uniquement quand on en a besoin pour soi, jamais pour les autres. Le cas des enfants, des parents, des communes leur est bien égal. Ces marchands de communiqués n’ont comme seule ligne, si tant est qu'ils en aient une, que le bruit des votes qu’ils espèrent recueillir pour sauver leurs mandats. Il ne faut pas avoir beaucoup de jugeote pour appeler à faire descendre dans la rue contre une réforme qui, là où elle est mise en place, à Conches depuis des années, à Pont-Audemer, à Val-de-Reuil et dans une quarantaine d’autres communes de l’Eure, fonctionne très bien. Il ne faut pas avoir beaucoup de fierté pour se révolter, faussement d’ailleurs, contre une réforme qui a le  meilleur des fondements : l’amélioration, prouvée, des résultats et de la réussite scolaires de nos enfants. Ce n’est pas du niveau d’un parlementaire, encore moins de deux. Une loi peut toujours être améliorée, complétée, travaillée. On peut et il faut, toujours et encore, veiller à l’égalité entre les communes. Encore faudrait-il qu'un sénateur et qu'un député y mettent de la bonne volonté, de la présence dans les hémicycles, voir simplement de l'huile de crâne, trois denrées qui leur manquent. Ce n’est évidemment pas ici le but de l’opération. Personne, dans les communes, dans les familles, dans les écoles, n’est dupe.

Chacun a conscience qu’il n’a fallu à la Gauche que quelques mois pour rouvrir des classes et des écoles dans nos communes, tandis que M. Maurey fermait un groupe scolaire entier dans la sienne. Chaque parent sait bien que la Gauche a immédiatement revalorisé de 25% l'allocation de rentrée scolaire et mis fin à un scandale d'Etat en titularisant 28 000 AVS en France et 1080 en Haute-Normandie, sans aucune reconnaissance jusqu'alors, qui accompagnent au quotidien les enfants en situation de handicap. Les enseignants sont soulagés eux aussi d'être soutenus et plus nombreux. Le Gouvernement a initié une grande loi d'orientation et de réalisations. Elle a du sens. Elle est légitime. Elle est nécessaire. La place des élèves français dans les classements internationaux est en haut du tableau. La réforme des rythmes scolaires leur permettra de l'atteindre et de la retrouver. Elle est très avancée dans le primaire. Elle sera à réaliser pour le secondaire.

 

La refondation de l’école est à ses débuts. Ses premières marches sont posées. Elle ne fait que commencer. Le Premier ministre et le Ministre de l’Education nationale pourront toujours compter sur les socialistes de l’Eure pour les aider et les accompagner. Nous sommes fiers du travail accompli et s’il faut manifester pour le faire savoir et le faire entendre, que cela nous coûte ou pas en popularité, alors pourquoi pas ? "

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Semaine de la Solidarité

Pour la quatrième année, la Communauté d’agglomération Seine-Eure, dans le cadre de sa compétence coopération et solidarité, participe à ce rendez-vous international et organise, pour l’occasion, deux soirées cinéma/débat (les 15 et 22 novembre) en partenariat avec le festival « Regards sur le cinéma du Monde ». L’ensemble de ces événements se déroulera en présence d’une délégation du Bénin, composée de Luc Atrokpo, maire de Bohicon, Hugues Tchaou, responsable de la coopération et Jacques Ahouandjinou, chef du protocole.

 
Du 18 au 23 novembre - Contes, conférence, animation culturelle, atelier culinaire de l'association des ressortissants de Danthiady
Tous les lieux et les horaires sur ardf71@gmail.com 
Du 18 au 26 novembre - Exposition et ateliers de Jeunes Ecoliers du Monde
Spectacle de clôture le samedi 23 novembre en soirée. Gratuit. 
Renseignements au 06 89 88 74 38 ou 06 13 35 40 82 ou association.jem@wanadoo.fr
Cave du Moulin, Louviers de 16 h à 18 h (lundi, mardi, jeudi, vendredi), de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (mercredi), de 9 h à 12 h (samedi).
Vendredi 15 novembre - Projection / Débat
En partenariat avec le festival « Regards sur le cinéma du monde », l’Agglomération Seine-Eure propose une soirée cinéma/débat autour du film « Correspondances » de Laurence Petit-Jouvet.
Cette soirée se déroulera en présence du Consul Général du Bénin ou son représentant.
Un verre de l’amitié clôturera la soirée. Cinéma Les Arcades, 5 Place des Chalands, Val-de-Reuil, à partir de 20 h.
Samedi 16 novembre - "Les fables du fleuve"
Conte pour enfant puis projection des réalisations de l'ARDF.  Médiathèque Le Corbusier de Val-de-Reuil, à partir de 15 h 30.
Mercredi 20 novembre – Forum des associations
L’Agglo anime un réseau d’associations locales œuvrant pour la solidarité internationale. C’est l’occasion de les découvrir, leurs actions, leurs projets. Des animations seront proposées pour les plus jeunes.
Château de Martot de 14 h à 20 h.
Mercredi 20 novembre – Table ronde
Un temps d’échange est consacré à l’importance du milieu associatif dans les relations Sud-Nord. 
Un verre solidaire clôturera la demi-journée. Château de Martot à 18 h.
Jeudi 21 novembre – Projection / Débat
La Ville de Val-de-Reuil et les associations réunies dans « le collectif Vivre Ensemble » présentent le film « Niorro du Sahel, une ville sous tension », suivi d'un débat et du retour d'expérience sur le projet développement global du canton Ebombo zone III au Cameroun. 
Romual Dzomo Nkongo, Président de l'association Afrique et Nouvelles Interdépendances (ANI), sera l'animateur de cette soirée.  La soirée se terminera pas un cocktail. 
Cinéma Les Arcades, Val-de-Reuil de 17 h  à 22 h. 
Vendredi 22 novembre – Projection / Débat
En partenariat avec le festival « Regards sur le cinéma du monde », l’Agglomération Seine-Eure propose une soirée cinéma/débat autour du documentaire « Donsoya » de Sébastien Bariller et du film « Le danger des paris » d’Arnaud Hubert.
Cette soirée se déroulera en présence de Jules Armand Aniambossou, Ambassadeur du Bénin en France ou son représentant.
Un verre de l’amitié clôturera la soirée. Cinéma Le Grand Forum, Boulevard de Crosne, Louviers, à partir de 20 h.
Samedi 23 novembre - Conférence " Le rôle de l'éducation au développement dans la solidarité internationale " 
Conférence animée par Amadou BAL au lycée Marc-Bloch, en présence du consul du Sénégal ou de son représentant (présence à confirmer) et des partenaires de l'ARDF puis à partir de 18 h : soirée (dîner offert aux convives et concert de Demba N'Diaye). 
Collège Pierre Mendès France de Val-de-Reuil, de 15 h 30 à 17 h 30
L’entrée aux différentes animations est libre. L’inscription est conseillée pour la soirée projection/débat du 22 novembre : 02 32 50 89 52 ou http://sonia.hallay@seine-eure.com
 
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Un juste hommage rendu à Claude Miquel

Je garde de Claude Miquel, décédé il y a un peu plus d'un an, le souvenir d'un homme savoureux et malicieux, d'une grande culture matinée d'humour, et surtout un amoureux de sa ville, qu'il ne manquait jamais de promouvoir et de faire connaître aux visiteurs.

C'est à se titre que la ville de Louviers a décidé de lui rendre un hommage aussi mérité que remarqué, en baptisant de place Joseph-Claude Miquel (son vrai état civil), l'espace situé au pied de la " Maison du fou du roi ". Sur un des pans de cette vieille maison à colombages, désormais occupée par l'Office de tourisme, on ne peut que remarquer, depuis mardi soir, la plaque orné du visage serein et souriant de celui qui fut pendant quinze ans (de 1990 à 2005), président de cet organisme, fondé avant-guerre par son père.

Jean-Pierre Auger, qui lui a succédé dans ses fonctions, le maire, Franck Martin, et Leslie Cléret, vice-présidente du Conseil général et administratrice du Comité départemental de tourisme, ont tour à tour fait revivre la " figure " locale que fut Claude Miquel, en insistant aussi sur sa passion pour la peinture, art auquel l'initia sa tante Salomée, et le véritable culte qu'il vouait à " son " église Notre-Dame, dont il connaissait la moindre pierre et le plus petit ornement.

Un peu plus tôt, accompagnés de Michel, le fidèle compagnon qui partagea longtemps la vie de Claude Miquel, ils dévoilaient la plaque perpétuant sa mémoire en présence d'une nombreuse assistance.

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La réforme des rythmes scolaires au coeur de l'assemblée générale des DDEN

" J'ai honte quand j'entends des maires dire : ça va nous coûter cher... " Accueillant, jeudi matin, l'assemblée générale départementale des DDEN (Délégués départementaux de l'Education nationale), le maire de Louviers s'est montré un ardent défenseur de la réforme des rythmes scolaires. Une réforme qui ouvre, même si elle est compliquée à mettre en place (c'est pour cela que la ville de Louviers s'est donné le temps de la réflexion et de la concertation) " des perspectives enthousiasmantes..." Des propos qui ne pouvaient que satisfaire la soixantaine de délégués présents à cette assemblée générale organisée par la délégation locale et sa présidente Claire Auger. A tel point que dans la salle Mendès-France, Philippe Gallier, le président départemental, se permettait un trait d'humour pour se féliciter des propos du maire de Louviers : " A vous entendre, on boit du petit lait ! "

Il est vrai que la réforme des rythmes scolaires était au centre des débats. Les DDEN en sont de chauds partisans. Ils sont convaincus qu'" elle va dans le sens de l'enfant ", et participe à l'indispensable rénovation de notre système éducatif. Ne rien changer serait mortifère.

C'est ce que pensent aussi Jacques Beaudoin, l'inspecteur de la circonscription de Louviers, et Jean-Michel Gravé. L'adjoint auprès du directeur académique, qui n'est pas un adepte de la langue de bois, -fût-elle administrative-, sait de quoi il parle, après avoir vécu les émeutes urbaines en Seine-Saint-Denis, dans ce fameux " 9 - 3 " : " Il faut expliquer cette réforme, et aider les maires à la mettre en place. La République ne survivra pas en laissant 20 % de sa jeunesse sur le côté... "

Bien sûr, les petits villages ont sans doute moins de moyens que les grandes villes pour installer les animations péri-scolaires qui devraient, partout, accompagner la réforme, dans le cadre d'un projet éducatif territorial. " On peut mettre en place un ciné-club, qui permet à l'enfant de décrypter l'image et la manipulation qu'elle peut véhiculer, ou des jeux de société, dont on construit la règle, puis la stratégie... ", affirme Jean-Michel Gravé. 

La tâche des DDEN et de tous les partisans des nouveaux rythmes scolaires est ardue, d'autant qu'une résistance s'organise, surtout en milieu rural, menée par l'opposition au gouvernement, et amplifiée parfois par des parents manipulés ou des enseignants qui admettraient difficilement que l'on vienne bousculer leurs habitudes, voire empiéter sur leurs plates-bandes.

Un DDEN a cité l'exemple de la commune de Bosnormand, dont la maire, après avis de son conseil municipal, va fermer la classe (17 élèves) du regroupement pédagogique qui la lie avec Thuit-Simer, sous prétexte qu'elle ne pourra pas mettre en place la réforme. Une affaire à suivre...

La loi de refondation est essentielle, car " tout enfant a sa place à l'école. " " Vous êtes des passeurs. Nous avons besoin d'être ensemble au plus près du terrain ", lançait Jean-Michel Gravé à des DDEN qui, plus que jamais, entendent jouer leur rôle et prendre toute leur place dans la défense, la promotion et la rénovation d'une école trop souvent attaquée...

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Lundi, 76e Carrington

Lundi, c'est le 11 novembre. Mais à Louviers, il y a une chose qui, à cette date, marque la vie locale plus encore que les cérémonies de commémoration de l'Armistice au monument aux Morts : le challenge Carrington.

L'épreuve de cross est une véritable institution, puisqu'elle vivra sa... 76e édition !

Rassemblant au parc des sports Annette-Sergent (route de Pacy) les meilleurs coureurs de la spécialité, cette journée (puisque une quinzaine de courses se succèdent dès 10 h 30 jusqu'à 16 h), se veut aussi une grande épreuve de masse. 

" Depuis 1960, explique Rémy Lambert, le président de l'Etoile Athlétique Lovérienne (EAL) dans la plaquette de présentation, le Carrington marque l'ouverture de la saison de cross. Le parcours plat sillonnant le parc des sports n'est pas excessivement dur, mais il n'autorise aucun relâchement. Et comme nous sommes en début de saison, les kilométrages proposés sont volontairement modérés, d'où l'assurance d'un rythme élevé. Avec son Label National décerné par la FFA, et maintenant au calendrier Croos-country Tour National, notre épreuve devrait inciter davantage les athlètes français de haut-niveau à nous rejoindre. Cette année encore, nous avons un nouveau record de participation à battre, soit 1 180 coureurs..."

Depuis 1933, date du premier Challenge offert par le mage Carrington, six trophées ont été remportés définitivement, par des clubs ayant remporté cinq fois l'épreuve : Bois-Guillaume A.C. (1948), Stade Sottevillais (1965), A.S. Compiègne (1970), C.S.M. Petit-Quevilly (1977), Neuilly-Plaisance Sport (1987) et S.P.N. Vernon (2005). Celui-ci a déjà pris de l'avance dans la course au 7e trophée (créé par Rémy Pichon), puisque tout comme le Stade Sottevillais, il compte trois victoires.

Pour la 2e année consécutive, un " Village de la forme " s'installera avec des stands pour accueillir et informer le public qui, à 10 h 15, pourra s'initier à la marche nordique.

Le site de l'E.A.L, club organisateur : http://ealouviers.athle.org

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Alice Rozié, sous-préfète des Andelys

La carrière préfectorale se féminise. Mais aux Andelys, on a l'habitude, plus qu'ailleurs, d'avoir des femmes à la tête de l'arrondissement. Gisèle Billarand avait inauguré la série, entre 1994 et 1998. Ce sera encore le cas après le départ de Christiane Ayache, qui vient de prendre la direction de Limoges afin d'occuper les fonctions de SGAR (Secrétaire générale aux affaires régionales), puisque c'est Alice Rozié qui lui succède.

Les élus de l'arrondissement et la population pourront faire plus ample connaissance avec la nouvelle sous-préfète, dès samedi à 11 h, lors de la cérémonie au monument aux Morts qui, comme le veut la tradition, marquera sa prise de fonction.

Agée de 62 ans, a fait des études secondaires au Lycée Français de Mexico. Parlant l'espagnol et l'anglais, elle est diplômée de l'IEP de Lyon, de l'Ecole nationale de la santé publique et est titulaire d'un DESS en économie de la santé 

Depuis le 1er octobre 2010, Alice Rozié était première conseillère du corps des magistrats des chambres régionales des comptes à la chambre régionale des comptes de Rhône-Alpes (devenue depuis le 2 avril 2012 chambre régionale des comptes d'Auvergne, Rhône-Alpes) puis avait occupé un poste de chargée de mission auprès de la secrétaire générale. 

Auparavant, au cours d'une déjà longue carrière, des fonctions de sous-préfète l'avaient conduite au Marin (Martinique) et à Beaune (Côte d'or).

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Réhabilitation des " fusillés pour l'exemple "

Les cérémonies de commémoration de l'Armistice, le 11 novembre, marqueront l'ouverture du centenaire de la guerre de 14-18. Au-delà des discours et des hommages officiels, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer la réhabilitation des " fusillés pour l'exemple ".

1) Ce matin à Evreux, la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) et la Libre Pensée (LP) tiennent une conférence de presse. " LDH et LP exigent la réhabilitation collective des 668 fusillés pour l'exemple. Seulement 43 ont été réhabilités, comme le caporal Henri Floch, de Breteuil-sur-Iton. Pas question de faire du cas par cas. Les dossiers sont incomplets et 15 à 20 % des archives ont disparu ", expliquent les deux associations.

Grâce au travail de recherches de Frédéric Mathieu auteur du récent livre : « 14-18, les fusillés », la Ligue des droits de L’Homme et la Libre Pensée ont relevé les noms de neuf fusillés pour l’exemple ayant un rapport avec le département de l’Eure. Il s’agit de : 
 
Armand Désiré Gontier né à Évreux, fusillé le 20 décembre 1916 pour abandon de poste et désertion en présence de l'ennemi. Il avait 34 ans. Son nom figure pourtant sur la plaque commémorative située dans cette mairie ;
 
Joseph Louis Houlley, né à Évreux, soldat pas très discipliné, a quitté son cantonnement sans autorisation le 06 septembre 1915. Il est fusillé le 14 septembre 1915 pour abandon de poste en présence de l'ennemi. Il avait 27 ans, pour lui, pas d’inscription sur la plaque commémorative! 
 
René Dubois, fusillé le 17 avril 1915 pour abandon de poste en présence de l’ennemi. Son nom figure sur le monument aux morts de Gaillon ;
 
Emile Frémont, fusillé à l’âge de 19 ans le 2 août 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de Gaillon ;
 
Léon Robert exerçant la profession de boucher à Brionne ; il est marié et père d’un enfant. Condamné à mort pour refus d’obéissance en présence de l’ennemi, il est fusillé le 20 mai 1916. Son nom figure le monument aux morts de sa commune de naissance ( Croissanville Calvados ) ;
 
Louis Moreau de Damville est fusillé le 14 mars 1917 pour abandon de poste et désertion en présence de l’ennemi. Son nom figure sur le monument aux morts du Havre ;
 
Gaston Morin né au Chamblac le 4 juillet 1892 est condamné à mort pour homicide volontaire avec préméditation ; il est fusillé le 5 décembre 1916 à l’âge de 24 ans ;
 
Gaston Brida né à Valailles le 4 juillet 1893, garçon boulanger à Saint Clair d’Arcey il est condamné à mort pour abandon de poste par mutilation volontaire. Il est fusillé le 11 décembre 1914 à l’âge de 21 ans. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint Clair d’Arcey ;
 
Henri Floch né le 31 juillet 1881 à Breteuil sur Iton où il exerce la profession de greffier. Il est condamné à mort avec 5 de ses camarades pour abandon de poste en présence de l’ennemi. Il est fusillé le 4 décembre 1914. 
 
Avec l’aide de la Ligue des droits de l’Homme un recours est exercé. La Cour de cassation réhabilite les « Martyrs de Vingré » (dont le Caporal Henri Floch) le 29 janvier 1921. Mais l’ensemble de la chaîne militaire à l’origine de leur mise à mort, du général Villeret au commandant Guignot, ne sera jamais inquiétée…
LDH et LP avance de nombreux arguments pour plaider la réhabilitation de ces fusillés : " Il est utile de souligner que sur les 9 fusillés présentés ci-dessus, 7 ont leur nom gravé sur les monuments aux morts et plaques commémoratives. Pour les municipalités qui ont pris la décision d’inscrire leur nom avec ceux de leurs camarades ayant partagé les mêmes atrocités, ceci ne témoigne-t-il pas d’une amnistie de fait, sensée et humaine prenant en compte le poids de la misère et du deuil des familles ?
Déjà 23 Conseils généraux ont voté une résolution pour la réhabilitation collective des fusillés pour l’exemple, dont celui de l'Eure en 2012 et 3 Conseils régionaux ont fait de même. 
M. François Hollande en tant que président du Conseil général de la Corrèze, s’était alors prononcé favorablement pour la réhabilitation.
La France pays des Lumières et des droits de l'Homme traîne les pieds. En Angleterre, il y a eu 306 fusillés, tous ont été réhabilités par une loi en 2006. Un mémorial a même été construit. En Allemagne, la loi du 17 mai 2002 a effacé la marque d'infamie frappant des soldats déserteurs (50000 condamnés, 25000 exécutés).
Jusqu’à ce jour, les gouvernements de la France ont été, pour le moins, plus généreux et attentionnés à l’égard des officiers supérieurs.
Par exemple, la réhabilitation n'a pas traîné pour les généraux à l'origine du putsch d'Alger en 1961, dont certains organisateurs d’attentats de l’OAS avaient été condamnés à mort, aucune exécution heureusement n’a eu lieu et ils ont été amnistiés entre 1966 et 1968. Plus tard, les autres généraux encore vivants seront réintégrés dans la réserve par une loi d'amnistie votée en 1982..." 
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2) A Louviers, samedi 9 novembre, le NPA, comme depuis 1999, commémorera avec le PCF (pour la deuxième année consécutive) et tous ceux qui voudront rejoindre la manifestation, la mémoire des fusillés en rebaptisant " la rue du Maréchal-Massacreur-Foch du nom de Pierre Brizon, un des trois seuls députés qui ait osé refuser de voter les crédits de guerre. "
Ce rassemblement (à 11 h devant l'église), qui se déroulera aux rythmes de chansons anti-militaristes sera aussi l'occasion de " manifester contre les guerres d'aujourd'hui, alors que l'on refuse au peuple syrien les armes pour se battre contre le dictateur Assad. "
Le NPA veut faire de cette journée un rendez-vous départemental. Après la cérémonie et un " apéro-partagé " (repas tiré des sacs), il proposera, à partir de 13 h 30, un temps de formation et de débat sur la montée du fascisme en France et en Europe.
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A Val-de-Reuil, la droite a-t-elle abdiqué ?

Lassée d'être réduite à un perpétuel rôle d'opposant sans prise sur les dossiers municipaux, la droite aurait-t-elle abdiqué et abandonné toute ambition à Val-de-Reuil ? Dans la 4e ville du département, détenue, depuis sa création, par deux maires seulement, tous deux socialistes, UMP et UDI ne se font actuellement guère entendre. Un silence qui laisse le champ libre à une gauche qui partira divisée en mars prochain.

Aurait-il voulu faire autrement, le maire sortant Marc-Antoine Jamet est contraint de renouveler profondément son équipe, avec le départ annoncé de plusieurs sortants. Et non des moindres. Ainsi de la conseillère générale Janick Léger, qui se présentera à Léry avec le sérieux espoir de succéder à Robert Ozeel, qui ne se représente pas, et de ses collègues adjoints François Merle (il quitte la région), Nathalie Cavacho-Bove et Bernard Beaufrère.

" Générations Val-de-Reuil ", autre liste de gauche conduite par Michaël Amsalem, le fils de l'ancien maire, continue de se construire autour de deux axes : " la parole des Rolivalois " et " la confiance dans le travail d'équipe ". Des groupes de travail ont été constitués, afin d'élaborer un programme à partir des échanges opérés auprès des habitants pendant cinq mois. Chaque groupe travaille en toute liberté et les propositions seront ensuite validées par le collectif. Confiants, Michaël Amsalem et son équipe (une partie sur la photo) affirment rassembler plus de 330 signatures dans leur comité de soutien...

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Au Neubourg, un marché de Noël équitable

Artisans du Monde propose son Marché équitable de Noël au Neubourg, du mercredi 13 au samedi 16 novembre.

Donnez du sens à vos achats et faîtes que Noël soit magique pour tous ! Créé en 1974, Artisans du Monde est le 1er réseau associatif de commerce équitable en France. Les 6300 militants et les 87 salariés du mouvement Artisans du Monde relèvent quotidiennement le défi de promouvoir un commerce équitable exigeant, dans des points de vente de proximité, lieux de consommation, d’information et de mobilisation au bénéfice de 120 organisations de producteurs dans 48 pays d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique Latine.

Dans l'Eure, il existe 3 boutiques Artisans du monde et plusieurs points de vente, dont Au Neubourg, 6, rue de Verdun, et à Louviers, rue du Châtel ….

Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l'objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète.

La période de Noël se prête idéalement à l’achat de produits issus du commerce équitable et  l’association Artisans du Monde de Louviers organise cette année une grande vente de Noël dans son dépôt situé au Carrefour Rural, près du Presbytère au Neubourg.

Le choix est large lorsqu’il s’agit de trouver le cadeau à poser au pied du sapin. Artisanat, bijoux, jeux/jouets, musique, décoration, art de la table, alimentation, bien-être, cosmétiques… Si vous n’arrivez pas à vous décider, vous pouvez toujours offrir à vos proches les tout nouveaux chèques cadeaux Artisans du Monde. D’une valeur de 10 €, ils sont valables dans les 125 points de vente Artisans du Monde.

Au Carrefour rural du Neubourg (près du presbytère), 6, rue de Verdun du mercredi 13 au samedi 16 novembre, de 10 h à 19 h.

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L'appel à manifester de RESF (Réseau Education Sans Frontière)

Réseau Education Sans Frontière (RESF), lance un appel à manifester demain mardi 5 novembre, à Rouen. Nous publions ci-après le communiqué : 

" Pour dire STOP à toutes les expulsions de jeunes scolarisés

Pour que Léonarda et sa famille puissent revenir en France

Pour que Khatchik puisse revenir suivre ses études en France

Pour la régularisation de tous les jeunes scolarisés et de leur famille 

Contre la politique de Valls qui ressemble à celle de Sarkozy

Contre un président qui propose de séparer les enfants de leur famille

RESF appelle à MANIFESTER MARDI 5 NOVEMBRE
Place de l'Hôtel de ville à Rouen à 10 h 30.

Léonarda et Katchik sont deux élèves dont l'expulsion a déclenché une vague de colère et de manifestations parmi la jeunesse lycéenne. Les conditions de l'arrestation de Léonarda, pendant une sortie scolaire, ont particulièrement choqué et ému. Katchik, lui, a subi plusieurs tentatives d'expulsion avant d'être mis dans un avion pour l'Arménie où il risque la prison parce qu'il n'a pas fait son service militaire. Toute sa famille vit en France.
La seule réponse de Hollande aux manifestations lycéennes a été de proposer que Léonarda, âgée de 15 ans, revienne seule en France ! Quant à Valls il a publié une circulaire qui interdit à la police de s'emparer des enfants et des jeunes sur les lieux de leur scolarité... sans interdire qu'ils soient arrêtés chez eux ou à la sortie d'un cinéma ou de chez leurs copains durant l'année scolaire. Quel courage pour un gouvernement dit « de gauche » !
Le gouvernement Hollande refuse d'abolir les lois qui réglementent le droit au séjour et d'asile créées par Sarkozy. Ces lois qui permettent qu'on expulse des familles qui vivent ici depuis plusieurs années, comme celle de Léonarda, et bien d'autres ! Ces lois qui entraînent l'expulsion et empêchent les enfants de suivre leur scolarité.
Le droit à l'éducation est un droit universel. Celui de vivre en famille, de vivre dignement avec un toit et un travail aussi. Alors il faut en finir avec cette politique qui transforme des collégien-nes, des lycéen-nes, des étudiant-es en parias parce qu'ils n'ont pas la bonne nationalité, pas les bons papiers, pas le bon lieu de naissance !
Le Réseau Education Sans Frontières appelle l'ensemble des organisations syndicales et politiques qui refusent qu'une partie de la jeunesse soit privée du droit à l'éducation à rejoindre le mouvement de protestation initié par la jeunesse lycéenne les 18 et 19 octobre. Faisons reculer le gouvernement et obtenons tous ensemble la régularisation de tous les jeunes majeurs scolarisés et de toutes les familles d'enfants scolarisés. "

Pour tout contact : RESF Rouen – 06 68 63 20 05.

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" Les Jours heureux ", un documentaire à ne pas manquer !

J'aime beaucoup Gilles Perret. Pas seulement parce que nos origines savoyardes nous rapprochent. Mais aussi parce qu'il fait un cinéma de qualité. Des documentaires qui tiennent tout à la fois du travail du journaliste et du sociologue, qui nous montrent les choses telles qu'elles sont et nous donnent les clefs pour mieux les comprendre. Ces " choses ", choisies par le réalisateur nous plongent, le plus souvent, au coeur de la mémoire ouvrière, parmi tous ceux qui, avec la foi du charbonnier, continuent à lutter pour un monde plus juste et plus fraternel.

Comme les résistants et avec eux, Gilles Perret n'a pas accepté que Sarkozy s'accapare le symbole du maquis des Glières, le récupérant pour en faire sa " roche de Solutré ", où il viendrait en pélerinage chaque année.

Aujourd'hui, c'est ce refus qui est à l'origine du documentaire " Les Jours heureux ". Un film salutaire, qui nous retrace tout ce que l'on doit encore aujourd'hui au Comité National de la Résistance (CNR), qui après les honteuses et douloureuses années de l'Etat français, de sa collaboration et de l'occupation, impulsa, à la Libération, une véritable politique sociale et solidaire.

Mais qui se souvient encore que la sécurité sociale et la retraite par répartition, pour ne citer que ces deux grandes avancées sociales sont issues du CNR ? Ce documentaire sera une révélation pour tous ceux qui l'ignorent. Et une utile " piqûre de rappel " pour tous ceux qui, trop nombreux, cherchent à les abattre.

" Les Glières " ont été un déclic pour Gilles Perret. Dans son film, on retrouve les témoignages des grands résistants que furent Stéphane Hessel, Lucien Aubrac, Daniel Cordier... Des entretiens aussi avec des hommes politiques, qui ont bien du mal à répondre à des questions " fondamentales " que l'on oublie pourtant trop souvent de leur poser. Sur le sens du " politique " par exemple. C'est alors des réponses bien embarrassées qu'ils livrent...

Gilles Perret, pour diffuser son film, a contacté toutes les chaînes de télé. Toutes l'ont refusé, avant que France 3 ne se ravise, par l'intermédiaire d'une de ses stations régionales. En attendant sa diffusion, on ne sait trop à quel horizon, on ne peut qu'inviter nos concitoyens à aller voir " Les Jours Heureux. "  Il sort dès mercredi 6 novembre dans une vingtaine de salles. Après, souhaitons que le bouche à oreille joue son rôle, et que le film connaisse un grand succès en dehors du circuit commercial. Il le mérite, car il est " un  acte citoyen et militant ".

Le synopsis du film : Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, 16 hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : Les jours heureux. Ce programme est encore au coeur du système social français puisqu'il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d'entreprises, etc...

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La dictée franco-anglaise du jumelage

Le Comité de jumelage anglais Louviers-Weymouth ne manque jamais d'idées pour proposder un calendrier d'activités diverses et variées. Des échanges entre les habitants des deux villes bien sûr, mais aussi des voyages. Ainsi, les membres du Comité ont pu passer trois jours en Bretagne (Rennes, Vannes, golfe du Morbihan...).

Mais le samedi 23 novembre, c'est à une activité plus originale, ludique et culturelle, que seront conviés tous les amateurs : une dictée franco-anglaise, gratuite et ouverte à tous, enfants, ados, adultes, avec plusieurs niveaux.

Une initiative intéressante, qui méritait d'être signalée.

Renseignements : Véronique Fabre, tél. 06 59 39 91.72 ou Jacqueline Hamon, tél. 06 62 59 04 50.

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Une inauguration dans un climat pré-électoral

" Art Com ", association des commerçants de Louviers, a eu l'heureuse initiative d'organiser, ce dimanche, le premier Salon des festivités et des loisirs, véritable " Noël en avant-première ".

Au Moulin et dans ses belles caves, le chaland a pu apprécier, toute la journée, la diversité du commerce local, sa compétence et sa disponibilité, qui sont autant d'atouts à mettre en avant dans la concurrence, toujours difficile, qui l'oppose aux grandes surfaces.

Il était plutôt amusant, à l'heure de l'inauguration (qui était aussi celle de l'apéritif cocktail) de voir se presser élus et candidats aux futures élections municipales. Côté majorité, on remarquait des sortants qui... ne sortaient plus beaucoup (pas même à la Saint-Michel). Et du côté des oppositions, Benoît Veyrat, effectuait un rapide tour de tous les stands, tandis qu'Anne Terlez, la chef de file du Modem, restait isolée avec quelques candidats de sa future liste " citoyenne ".

Ainsi, ils étaient tous là. Ou presque. Le maire, Franck Martin était une nouvelle fois absent (décidément, après l'élection du président de Région ça devient, pour lui, une mauvaise habitude de manquer les rendez-vous importants). Et malgré tous les élus présents, Patrice Yung, par exemple, président de la Case et de plusieurs autres adjoints de Louviers, c'est Diégo Ortéga qui prenait les initiatives, et guidait les invités. En démocratie, il n'est pas bon que les élus s'effacent derrière les fonctionnaires. A moins que... Une rumeur insistante circule en effet du côté de la mairie. Le maire mettrait en selle son directeur de cabinet, dans l'espoir de lui succéder...

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Deux journalistes paient de leur vie le devoir d'informer

Depuis que j'ai créé ce site au printemps dernier, je n'avais encore pas eu à écrire sur un sujet aussi pénible. C'est une boule dans la gorge que je m'exprime, après avoir appris la mort de mes deux confrères de RFI, enlevés au Mali et presqu'aussitôt assassinés, le corps criblé de balles.

Déjà on entend les belles âmes, souvent promptes à critiquer une profession loin, il est vrai, loin d'être exempte de tout reproche.

" Mais qu'allaient-ils faire là-bas ? " " Ils savaient que c'était dangereux, et qu'ils prenaient des risques ! " Bien sûr, ils savaient tout celà. Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, étaient tout à la fois des professionnels aguerris et deux " africanistes " expérimentés. Ni inconscients, ni trompe-la-mort. Ils avaient choisi d'exercer leur métier jusqu'au bout, en plaçant au-dessus de tout le devoir d'informer. Des journalistes tués, il y en a eu hier, il y en a aujourd'hui, et malheureusement, il y en aura encore demain. C'est hélas le prix à payer par les démocraties. Pour continuer à vivre en liberté, elles ont besoin de soldats, qui défendent leurs frontières. Les journalistes aussi sont des soldats de l'information. Qui défendent leurs valeurs.

Nous n'oublierons pas de sitôt nos deux confrères, dont les noms allongent une liste de victimes déjà bien trop longue. En ce moment difficile, nous pensons à leurs familles, et à leur rédaction.

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Dimanche, c'est Noël avant l'heure !

Dans les grandes surfaces, Noël c'est un peu plus tôt chaque année. La mise en place, notamment des jouets et des décorations, se fait bien souvent dès que les articles de la rentrée scolaire ont disparu des rayons...

C'est un peu pour riposter à cette précocité, et beaucoup pour monter que le choix et la qualité qu'ils proposent n'a rien à envier à la grande distribution, que les commerçants lovériens ont décidé d'organiser, ce dimanche 3 novembre, de 10 h à 18 h au Moulin, sous la houlette de leur association " Art Com ", le premier Salon des festivités et des loisirs.

Une vingtaine de commerçants (traiteurs, fleuristes, prêt-à-porter, chaussures, libraires, caviste, fruits et légumes, agence de voyages, vélos et cycles...) seront présents pour constituer une belle vitrine du commerce local et offrir un " Noël en avant-première " aux chalands de la région.

Une tombola, dotée de nombreux lots de valeur, sera organisée pendant cette journée.

Au Moulin, le dimanche 3 novembre, de 10 h à 18 h. Entrée libre et gratuite.

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Premier atelier chez " Quai des mômes "

Stéphane Lemaître, le jeune et dynamique libraire spécialisé dans la littérature jeunesse, multiplie les initiatives pour faire vivre " Quai des Mômes ". Plus qu'un simple magasin, la boutique de la rue du Quai à Louviers devient, au fil des initiatives, des animations et autres dédicaces, un espace convivial et ludique de rencontres et de rendez-vous.

Dernière initiative en date, l'atelier " Art et anglais ", animé par Michael Loomis, de la toute jeune association " L'Art et l'Anglais ", qui se tiendra à la librairie le samedi 9 novembre, de 14 h à 15 h 30. 

Le principe de cet atelier est simple : les enfants seront invités à créer un petit objet avec leurs petites mains, le tout en langue anglaise. En effet, l'idée est d'apprendre quelques mots d'anglais par le jeu de la création artistique...

Les places sont limitées à 8 enfants, pour une tranche d'âge de 5 à 9 ans, et la participation financière demandée est de 8 € par enfant inscrit.


Pour plus de renseignements :  Librairie Quai des mômes, 3, rue du Quai, 27400 Louviers; tél. 02 76 49 05 60 http://contact@Librairie-quaidesmomes.com ou http://www.artetanglais.blogspot.com

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Claudine Duteuil démissionne du conseil municipal de Louviers

Seule élue communiste du conseil municipal de Louviers (Bruno Canivet a depuis longtemps pris ses distances par rapport au PC), Claudine Duteuil vient d'annoncer sa démission. Tout comme ses camarades de la section lovérienne, elle n'a pas apprécié le revirement des socialistes locaux, qui suite à un nouveau vote prenant le contre-pied de celui entériné avant les vacances, ont finalement décidé de se ranger derrière le maire sortant Franck Martin (PRG).

Par ce geste, Claudine Duteuil désapprouve le ralliement que personnalise, plus que d'autres, Christian Renoncourt, le secrétaire de la section socialiste, qui conduisait la liste d'opposition " Pour Louviers gagnons ensemble ".

Nous laisserons à d'autres le soin de commenter la décision, respectable, de Claudine Duteuil (voir cependant le commentaire affligeant du sieur Taconet sur son blog), pour simplement ajouter que PCF et NPA ont noué des négociations, qui avanceraient d'un bon pas, afin de constituer une liste commune aux élections municipales de mars prochain.

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 La sous-préfète des Andelys s'en va

Elle n'est pas encore partie, mais laisse déjà des regrets. Notamment auprès des élus, qui ont trouvé en elle une interlocutrice attentive, les aidant à démêler des situations difficiles, à faire avancer des dossiers compliqués, à obtenir des subventions sur des projets d'intérêt général...

Christiane Ayache, nommée à la tête de l'arrondissement des Andelys en mai 2011 (photo Paris-Normandie), vient de connaître sa nouvelle affectation. La suite de sa carrière va la conduire, d'ici quelques jours, dans le Limousin, à la préfecture de Région, à Limoges, où elle occupera le poste de SGAR (Secrétaire générale aux affaires régionales). Une belle promotion dans une région chère au coeur du... Président de la République.

En un peu plus de deux ans, Christiane Ayache avait su se faire apprécier de tous ses interlocuteurs, notamment pour ses capacités d'écoute, son sens du dialogue, sa détermination et son autorité, son humanité, autant de qualités qu'elle aura su mettre aussi au service de tous les habitants de l'arrondissement.

On retiendra notamment qu'à peine arrivée, elle eut à s'occuper notamment, au côté de la préfète Fabienne Buccio, puis de son successeur le préfet Sorain, du très difficile dossier M'Real et de ses salariés. En étroite collaboration avec d'autres, les représentants syndicaux et le président du Conseil général Jean-Louis Destans, elle facilita le dialogue entre le propriétaire finlandais (pour qui au départ, il n'était pas question de vendre l'usine mais de la fermer purement et simplement) et les éventuels repreneurs, avec le résultat que chacun a pu apprécier.

Nous souhaitons à Christiane Ayache la même réussite dans son nouveau poste.

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Jacques Dorival n'est plus

Ce n'est que ce mercredi que nous avons appris la triste nouvelle. Jacques Dorival est décédé vendredi dernier, à l'âge de 88 ans. Une nouvelle qui a mis dans la peine ses nombreux amis, et tous ceux qui connaissaient ce militant socialiste, d'une grande droiture et d'une rigueur intellectuelle sans faille ni concession.

Tout au long de sa carrière de commissaire de police, Jacques Dorival sut ne pas oublier les grands principes qui fondent notre république et ceux la Déclaration universelle des Droits de l'Homme.

Elu conseiller municipal d'Evreux, le militant apporta son humanité et sa rigueur à l'équipe municipale, avant l'âge de la retraite venu, d'apparaître comme un des " sages " de la section locale du PS.

Nous n'avions plus croisé Jacques Dorival depuis quelques mois, car c'est à Fontainebleau qu'il vivait ses dernières années, dans une maison de retraite, tout près de chez sa fille.

Mais c'est bien à Evreux que le dernier hommage lui sera rendu Mardi prochain 5 novembre, à 14 h, à la maison funéraire Saint-Louis.

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Chez Bonna Sabla jeudi

Les salariés de Bonna Sabla de Pîtres, dont le site est menacé de fermeture le 31 janvier prochain, n'abdiquent pas. Ils ont bien l'intention de s'opposer de toutes leurs forces, et par tous les moyens, à la décision prise par leur direction, qui laisserait 41 d'entre-eux au " tapis ".

Pour mieux se faire entendre, ils comptent sur le soutien des élus et des habitants d'un bassin d'emplois déjà très affecté par la crise. Ainsi, ils entendent multiplier les actions.

Demain jeudi, un rassemblement est organisé à Pîtres, entre 7 h et 9 h. Malgré l'heure matinale, un soutien nombreux est attendu.

Rappelons que Bonna Sabla, numéro un français de la fabrication de produits manbufacturés en béton, a réalisé en 2011, un chiffre d'affaires de 300 M€. Cette société, filiale du groupe Consolis, emploie 2 100 salariés, implantés sur 50 sites.

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De nouvelles perturbations sur la ligne Sncf Paris-Rouen

Décidément, le chemin... de croix de l'usager de la ligne Sncf Paris-Rouen ne s'arrêtera jamais ! Alors que le trafic revenait à la normale ce mardi matin, après que la veille, un train soit tombé en panne sous un tunnel (lire ci-dessous), c'est " un accident de personne ", qui est, aujourd'hui, la cause de nouvelles perturbations et d'importants retards. Ce qui semble être un suicide s'est produit vers 9 h ce matin, sur un passage à niveaux à Port-Villez (Yvelines).

La circulation a pu reprendre, après les constatations d'usage, mais le trafic reste perturbé. Les trains circulant dans les deux sens accusent en effet des retards importants, au grand dam des milliers d'usagers qui empruntent quotidiennement cette ligne pour aller travailler.

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Des foyers privés d'électricité et un train en panne dans un tunnel

La première tempête de l'automne n'a pas été sans conséquences en Normandie, Les rafales de vent qui ont soufflé toute la nuit de dimanche a lundi n'ont heureusement pas fait de victime, mais ont causé pas mal de désagréments.

Si l'A 131 a été coupée par des chutes d'arbre entre La Havre et Tancarville, plus embêtant, 1 900 foyers se trouvaient privés d'électricité hier matin en Seine-Maritime, et 5 700 dans l'Eure. Les équipes d'ERDF, chargés de rétablir le réseau endommagé (peu de poteaux arrachés, mais surtout des fils tombés à terre) attendaient, dans la journée, des renforts venus de l'Est de la France.

Dans l'Eure toujours, le train parti de Rouen à 6 h 26 en direction de Paris est tombé en panne dans le tunnel du Roule, entre Saint-Pierre-du-Vauvray et Gaillon, suite à un problème d'alimentation électrique. Les 800 passagers à bord ont été transbordés dans  un train de secours, empruntant l'autre voie, mais une jeune femme enceinte a été transportée par sécurité à l'hôpital de Louviers.

Bien que les équipes techniques de Sotteville-lès-Rouen ont été à pied d'oeuvre dès 8 h 30 pour réparer les caténaires, le trafic entre Rouen et Paris a été interrompu une bonne partie de la journée, avant un retour à la normale espéré dans l'après-midi.

L'alerte, rapidement donnée, une cellule de crise a été mise en place par la préfecture de l'Eure. Voici, la reconstitution du déroulé des opérations : 

7 h 15 : La préfecture est informée que le train Rouen-Paris n° 3100 est tombé en panne sous le tunnel du Roule entre Saint-Pierre-du-Vauvray et Gaillon suite à la casse du pantographe. Suite à cet incident, la SNCF a saisi la préfecture de l'Eure afin qu'elle déclenche le plan de secours SNCF car les passagers au nombre de 800 n'allaient plus avoir de lumière dans les wagons.

Le trafic est interrompu dans les deux sens (Rouen-Paris et Paris-Rouen). 
7 h 20 : la préfecture a déclenché le centre opérationnel départemental (C.O.D) et les moyens du SDIS 27 et du groupement de gendarmerie ont été immédiatement été envoyés sur place. 
La SNCF nous informe à 8 h 20 que la décision a été prise d'envoyer depuis la gare de Gaillon un train de secours roulant au pas afin de prendre en charge des passagers.
Aucun blessé n'est à déplorer. L'opération est en cours.
9 h 02 : La gendarmerie et le SDIS sont présents dans le train afin de recenser les passagers et leurs besoins. Parmi les passagers du train stoppé, le SDIS de l'Eure a été amené à évacuer une jeune femme enceinte de sept mois vers l'hôpital de Louviers par précaution.

10 h 15 : La SNCF a envoyé un premier train de secours qui a pris en charge une partie des passagers . Ce premier train est reparti à 11 h 15 en direction de Rouen ; il assurera la desserte de différentes gares jusqu'à Oissel. 

12 h 00 : Le train intercités 3100 est toujours stoppé dans le tunnel du Roule et les opérations d'assistance se déroulent normalement. Un deuxième train de secours a pris le relais. Il a procédé au transbordement des passagers restant à bord du train en panne. Tous les passagers ont été pris en charge à 12 h. Il n'y a plus personne dans le train.

13 h 30 : Tous les passagers sont en cours d'acheminement vers leur destination. La SNCF annonce un retour à la normale d'ici la fin de l'après-midi.
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Le bonheur de chanter

L'association l'Atelier Heudebouville, qui a pour but d'apporter encore un peu plus d'animation dans cette commune déjà fort active, a eu l'heureuse initiative d'inviter, dimanche, deux chorales à se produire à l'église. Une église récemment rénovée avec goût, qui, pleine à craquer, résonna ainsi des joyeux accords du Tourdion, ensemble lovérien placé sous la direction de Fabrice Léonet, et des Choeurs de Graziell', d'Ailly, dirigés par Jean Guérin.

Tibie Payom, chanté d'entrée par les choristes des deux ensembles fut plus qu'un simple morceau d'accueil. Il donnait d'emblée le ton de ce qu'allait être ce concert. Un pur bonheur, partagé par les interprètes d'un répertoire riche et varié, mais aussi par l'auditoire, en parfaite communion avec eux.

Ainsi, pendant deux heures, près d'une vingtaine de morceaux se succédaient : chants de marins, répertoire sacré, folklore celte, variété française (Fugain, Sardou, Gainsbourg, Dassin), gospel... toujours attentivement écoutés, et parfois repris en choeur et rythmés par des claquements de mains.

Personne ne vit le temps passer. Et quand les portes de l'église se rouvrirent, la nuit était tombée depuis longtemps déjà, du fait du changement d'heure.

Ce concert nous a fait "chaud au coeur ". Ceux qui voudraient rejoindre l'une des deux chorales peuvent contacter, en ce qui concerne Le Tourdion, la présidente, Geneviève David, tél. 09.82.27.20.53, mail : jean.g.david@gmail.com, et pour les Choeurs de Graziell', Jean Guérin, tél. 02.32.52.33.86, mail : jean-guerin9@orange.fr. Les Choeurs de Grazill' ont aussi leur blog : http://amc-ailly.overblog.com

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Contournement est de Rouen : nouvelle enquête à l'automne 2015 

Mercredi soir,lors d'une réunion en mairie de Léry avec la DREAL pour l'impact du projet du contournement est de Rouen sur les PLU des communes, les élus présents (les maires des Authieux, des Damps, du Manoir-sur-Seine et de Léry, membres de l'association " pour un contournement est soutenable " et la conseillère générale du canton de Val-de-Reuil, Janick Léger) ont appris que la commission national du débat public (CNDP) avait été ressaisie par le ministère, ce qui amènera à une nouvelle enquête publique à l'automne 2015.

Le maire de Léry a annoncé que la commune n'incluera pas les préconisations liées au gel de la bande des 300 mètres autour du futur fuseau dans son PLU. " Je m'en réjouis et partage cette position. Dans ce débat, je suis claire: c'est non à une autoroute ! " commente Janick Léger.

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Manif de soutien aux salariés de Bonna Sabla

La direction de Bonna Sabla, groupe leader du béton français, a décidé de fermer son site de Pîtres, en jenvier prochain. 41 emplois sont ainsi menacés. Lundi prochain 28 octobre, aura lieu, devant le site, un rassemblement de soutien dès 8 h 30, pendant que les salariés se réuniront en assemblée générale.

Afin que chacun comprenne mieux la situation de cette entreprise, et les faits qui ont conduit à l'annonce de la fermeture du site de Pîtres, nous publions ci-dessous le communiqué de presse :

" L’usine Bonna Sabla de Pîtres a annoncé sa fermeture en janvier 2014. Raison évoquée : des résultats déficitaires en 2012. Mais lorsque l’on regarde d’un peu plus près, on s’aperçoit qu’à cette époque, les ouvriers ont opéré toute une série de réglages pour le bon fonctionnement de la nouvelle machine appelée « quadra » ; machine achetée en 2011, 1,8 M€

Pourquoi un groupe investirait autant d’argent dans l’outil de production s’il n’avait pas en tête de développer son chiffre d’affaires à Pîtres ? C’est incompréhensible, surtout que le premier semestre 2013 accuse un solde bénéficiaire. 

Pourquoi un groupe investirait 600 000 € dans la création de bâtiments si ce n’était pour la même chose : développer son site de Pîtres ?
Vu la situation ubuesque et le silence de la direction, les salariés, aidés d’un cabinet indépendant se sont mis au travail. Ils proposent un fonctionnement nouveau qui démontre la possible rentabilité de l’entreprise.

Trois ateliers existent :
1) Un atelier boîtes fluviales : si on se réfère au premier semestre 2013, on estime la production en fin d’année à 7 000 tonnes, soit le double de la production habituelle.
2) Un atelier démoulage : 2 000 tonnes sont produites par an sur un poste. Il suffirait de faire tourner l’atelier en 2 postes pour doubler la production, soit 4 000 tonnes.
3) Un atelier presse : c’est l’atelier qui rencontre le plus de difficultés. La création de bordure subit une valeur ajoutée trop faible mais il est possible de pallier à cette insuffisance par une production diversifiée.
Voilà trois pistes que nous portons, revendiquons, pour sauver l’entreprise Bonna Sabla. Si la direction souhaite réellement se développer et maintenir de l’emploi sur ce territoire, nous demandons qu’elle prenne en considération ces propositions alternatives.

Une direction autiste 

Alors que nous cherchons à sauvegarder la totalité des emplois sur le site, nous apprenons que la direction souhaite ne laisser qu’un atelier actif (l’atelier presse) jusqu’au mois d’avril pour le revendre ensuite. Pourquoi Bonna Sabla souhaite vendre l’atelier le moins rentable ? 

Les salariés soutenus par le collectif pour le maintien de l’emploi sont décidés à tout faire pour que l’entreprise vive. Pour cela, nous sommes en train de réfléchir à des moyens d’actions avec les populations mais aussi en demandant aux pouvoirs publics de prendre leur responsabilité en soutenant publiquement nos propositions. Nous avons aujourd’hui besoin d’actes politiques forts pour que demain, cette entreprise vive de sa belle vie et ainsi éviter une nouvelle fermeture d’usine pour raisons spéculatives ".

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Novembre, le mois du film documentaire

Le film documentaire n'est pas un genre mineur. A côté de la fiction, il raconte des histoires vraies, souvent émouvantes, avec des gens " comme nous ". Des histoires souvent émouvantes, voire poignantes, car elles touchent à l'intime. Tout l'art du réalisateur est de nous les faire partager, comme s'ils s'agissaient de tranches de la vie de chacun d'entre nous, qui défilaient sur l'écran...

En novembre, se déroulera la 14e édition du Mois du film documentaire, qui proposera près de 3 000 projections en France et dans le monde.

Du 5 au 30 novembre, cette animation s'arrêtera dans l'Eure. De Beuzeville à Etrépagny, de Romilly-sur-Andelle à Condé-sur-Iton, en passant par Evreux, Vernon ou Louviers, ce ne sont pas moins de vingt-quatre villes et villages qui accueilleront des films, grâce à la mobilisation de la Médiathèque départementale et du réseau des bibliothèques publiques.

Voici la programmation établie pour les communes de la Communauté d'agglomération Seine-Eure :

- Andé : Mardi 19 novembre, à 19 h, au Théâtre du Moulin d'Andé, " Cet homme-là est un mille-feuilles ", de Patricia Mortagne, en présence de la réalisatrice; jeudi 28 novembre, à 19 h, au Centre d'activités communales, " La pensée vient en marchant ", d'Anja Unger, en présence de la réalisatrice.

- Léry : Mercredi 27 novembre, à 19 h, à la mairie, " Dessine-toi... ", de Gilles Porte, en présence de Catherine Schwartz, monteuse du film.

- Louviers, autour de la thématique " Historias minimas " : Mardi 19 novembre, à 18 h 30, à la médiathèque Boris-Vian, " Aislado ", de Luba Vink, en présence de la réalisatrice, et à 20 h 30, au Cinéma Grand Forum, " El Puesto ", de Aurélien Lévêque, en présence du réalisateur et producteur; mardi 26 novembre, à 20 h 30, à la médiathèque Boris-Vian, " Les branleurs de La Havane ", de Cécile Patingre, en présence de la réalisatrice; samedi 30 novembre, à 16 h, au cinéma Grand Forum, " Elisée Reclus, la passion du monde ", de Nicolas Eprendre, en présence du réalisateur.

- Saint-Etienne-du-Vauvray : Vendredi 15 novembre, à 18 h, à la mairie, " La société des arbres ", de Delphine Moreau, en présence de la réalisatrice.

-Saint-Pierre-du-Vauvray : Samedi 16 novembre, à 20 h 30, à la salle des fêtes Pierre-Mendès-France, " La jeune fille à la pie rouge ", de Sylvie Habault et Guy Faucon, en présence des réalisateurs et de Rachel Paux.

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Le Mois du film documentaire, du mardi 5 au samedi 30 novembre, http://WWW.MOISDUDOC.COM 

Les socialistes de Louviers avec Martin

Certes, il n'y avait plus aucun suspense, puisque La Dépêche l'avait annoncée dès jeudi dernier, à travers les propos de Marc-Antoine Jamet, premier fédéral du PS de l'Eure. Mais depuis ce soir, et le vote de la section de Louviers, c'est officiel : les socialistes se présenteront aux municipales de mars prochain sur la liste conduite par le maire sortant, Franck Martin. Une décision aquise sans enthousiasme par treize voix, cinq oppositions et un vote blanc, de nombreux militants n'ayant pas participé au vote.

Sur cette liste " d'union " (sans les communistes, qui se rapprocheraient actuellement du NPA) les socialistes devraient compter six candidats (trois hommes et trois femmes). Ils devraient également obtenir deux postes d'adjoints (dont celui aux finances, promis à Christian Renoncourt, désigné comme " premier des socialistes "), et quatre postes de délégués à la CASE.

Pour faire de la place à ces nouveaux alliés socialistes, mais aussi aux écologistes conduits par Alexis Fraisse, des élus de l'équipe sortante devront s'effacer. Ce pourrait être le cas, par exemple, de Jacky Bidault. En effet,  l'adjoint aux travaux n'a eu de cesse de répéter qu'il ne figurerait pas sur la même liste que les socialistes... Un " sacrifice " qui pourrait faciliter les choses.

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Jamais si bien servi que par soi-même...

Bien maîtriser sa com est un art difficile. A trop vouloir en faire, à trop vouloir prouver, on tombe parfois dans le ridicule.

Il y quelques semaines, pour promouvoir " le défi à économie positive ", on n'avait trouvé, du côté de l'agglomération, d'autres participants que la famille de l'adjointe lovérienne à la petite enfance.

Partant lui aussi du principe que l'on n'est jamais si bien servi que par soi-même (ou par ses amis les plus proches, ce qui revient au même), " Allez Louviers ", le très journal officiel de la municipalité, a choisi de faire parler Olivier Taconet et sa compagne, Sylvie, pour témoigner de l'avantage qu'il y aurai à adopter des poules afin de réduire les déchets ménagers.

On ne met pas en doute les capacités de Négrita, Palerme et Piou-Piou, les désormais célèbres poules de la rue Saint-Germain,  à recycler quelque 150 à 200 kg annuels de relents de repas et d'épluchures de légumes. Mais franchement, pour promouvoir le recyclage animal, on aurait pu choisir un autre exemple que celui du responsable des assemblées à la CASE (et par ailleurs président départemental du PRG). D'autant plus que c'est l'agglo qui bientôt, proposera des gallinacés aux habitants du territoire, comme elle vient de le faire au Mesnil-Jourdain à titre expérimental.

Plutôt que de choisir un couple " anonyme ", la rédaction a mis " tous ses oeufs dans le même panier... " 

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De l'(in)utilité d'un vote...

" Ce qu'un vote a fait, seul un autre vote peut le défaire ". L'adage s'applique à toute institution démocratique. Mais encore faut-il que ce deuxième vote ne soit pas " vicié ".

Ce lundi soir, les militants de la section socialiste de Louviers sont appelé à revoter. Avant les vacances, une majorité d'entre-eux avaient décidé de garder leur indépendance par rapport au maire sortant Franck Martin (PRG) et de constituer une liste autonome. Une décision logique, qui aurait prolongé les six années passées dans l'opposition.

Les socialistes espéraient pouvoir offrir une vraie alternative à gauche aux électeurs lovériens, en constituant leur liste avec les écologistes et les communistes. Mais les premiers ayant finalement préféré se jeter dans les bras de Franck Martin (sans aucune garantie quant à la prise en compte de leurs idées dans l'action municipale), le bel édifice s'écroulait.

La semaine dernière, Christian Renoncourt, secrétaire de section, et seul candidat, était désigné " premier des socialistes ". Il n'y a pas eu d'autres votes, ce soir-là, au sein de la section.

Aussi, plusieurs militants, dont je suis, sont blessés et amers de voir la façon dont ils sont traités. " Le PS votera Franck Martin ", claironnait " La Dépêche " à sa une cette semaine. Une prédiction non pas née de l'observation des astres ou de la lecture dans le marc de café. Mais une certitude, puisque Marc-Antoine Jamet, secrétaire fédéral du parti socialiste, affirme, en pages intérieures de l'hebdo que les choses sont rêglées. " Je soutiens Franck Martin " clame celui qui explique avoir négocié avec Patrice Yung, le président de l'agglomération...

On demande à Christian Renoncourt de se ranger derrière le maire de Louviers. Et en compensation à ce " sacrifice ", qui pourrait tout de même lui offrir un poste d'adjoint aux finances, on ne l'oubliera pas lorsque sera venu le temps des élections, cantonales et régionales... 

Ces petits arrangements entre amis ont le don d'agacer des militants qui n'apprécient pas d'être pris pour des " billes " et de compter " pour des prunes ".

" A quoi sert de voter, puisque tout est décidé d'avance, dans notre dos ", s'interrogent certains, qui ne sont pas sûrs, à l'heure qu'il est, de se rendre aux urnes. Mais peu importe sans doute aux instances départementales que l'on traîne les pieds sur la route de Louviers, puisque, de toute façon, le résultat est acquis d'avance.

Pour ma part, ce qui apparaît comme un renoncement est aussi une occasion gâchée.

L'élection de Brignoles a créé une peur panique (pourtant le FN a déjà détenu ce canton) et eu un effet de précipitation dans la construction d'une union de la gauche " à n'importe quel prix ".

On ne s'est pas donné le temps d'une véritable analyse. C'est en faisant une véritable politique de gauche (pas celle de Martin à Louviers ! ) que l'on fera reculer le Front national.

Et puis l'annonce de la constitution d'une liste MODEM était plutôt une bonne nouvelle, dans la mesure où elle viendra gêner le maire sortant...

L'issue du vote socialiste de ce soir ne laissant aucune incertitude, on s'achemine donc vers la constitution de cinq listes : Martin; NPA (que pourraient rejoindre les communistes); UMP-UDI; MODEM; FN.

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A Incarville, le péage gratuit pendant une heure

Ce n'est qu'un début ! Ce samedi matin, les automobilistes roulant sur l'A 13 en direction de Rouen ont pu bénéficier, pendant une heure, de la gratuité du péage d'Incarville. Le collectif " Non à l'autoroute ", à l'origine de la manifestation appréciée des usagers n'ayant pas eu à mettre la main au portefeuille, espère obtenir la suppression de ce péage.

Cent-vingt personnes ayant toute revêtu les gilets jaunes de sécurité, ont participé à cette action. De simples anonymes, des militants politiques, des élus aussi, ceints de leur écharpe tricolore. Parmi eux, les maires de Pont-de-l'Arche et de Criquebeuf-sur-Seine, et de nombreux habitants de ce secteur qui en ont assez des bouchons et des risques d'accidents graves sur leur territoire. Leur colère se tourne vers la SAPN, qui fait la sourde oreille, et refuse tout aménagement...

Société privée, la SAPN n'entend pas " entamer " ses pourtant très larges bénéfices ni diminuer les dividendes qu'elle reverse aux actionnaires. Elle n'est prête à aucun effort. Ainsi, ne mettra-t-elle pas la main à la poche pour apporter le moindre financement à la construction d'un échangeur à Heudebouville, destiné à desservir les trois zones économique " Ecoparc ". La semaine prochaine, le conseil d'agglomération de la CASE devrait voter 500 000 € à ce projet ! Certains délégués pourraient bien y regarder à deux fois avant de donner leur accord et d'apporter à cette réalisation des fonds publics, sans aucune contrepartie...

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" Refusons que la haine fasse programme ! "

Nous publions ci-après l'appel conjoint lancé par la Ligue des droits de l'Homme, la LICRA et le MRAP. Un texte inspiré, bien sûr, par le climat ambiant : 

" Des vents porteurs de stigmatisation soufflent sur l'Europe et la France. Des vents porteurs de violence et d’exclusion. Ainsi avons-nous entendu, ces dernières semaines, une série de déclarations aussi démagogiques que haineuses, qui nous inquiètent profondément.

Dans un contexte social tendu, alors que les tentations sont grandes de rejeter la cause des maux économiques et des difficultés sociales du pays sur un bouc émissaire, les Roms présents sur notre territoire ont été désignés à la vindicte populaire par des élus et responsables, locaux et nationaux. Les raisons, les argumentations développées ne sont pas toujours les mêmes ; mais chacune d’entre elles concourt à abaisser le débat public, à réactiver des postures racistes et, d’avance, à en légitimer les conséquences.

C’est pourquoi nous rappelons solennellement que la responsabilité des élus, quel que soit le niveau où elle s’exerce, consiste à refuser les sollicitations haineuses et à leur opposer, en paroles et en actes, les valeurs historiques de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent la République.

Nous, associations engagées dans la lutte anti-raciste, lançons ensemble un appel solennel aux responsables gouvernementaux et politiques, aux élus et aux candidats : quels que soient vos engagements partisans, condamnez toute désignation de boucs émissaires, refusez que la haine fasse programme, refusez la réhabilitation du racisme, refusez la brutalité verbale, toujours annonciatrice de passages à l’acte dramatiques.

Il dépend largement de vous que le débat public, la discussion politique restent au service de la démocratie. "

" Les Capucines ", au bonheur des mômes !

Ouf, jeudi soir, on a retrouvé Franck Martin ! Son absence à l'élection du nouveau président de Région (cf plus bas) ne s'expliquait ni par une quelconque bouderie, ni heureusement, par la maladie. Mais par, nous apprend La Dépêche, un voyage privé au Portugal (pour, croit-on savoir, superviser la réparation du mât de son bateau, amarré dans un port de l'Algarve)...

Le maire de Louviers présidait donc, ce soir-là, à l'inauguration de la crèche " Les Capucines ". Une belle réussite réalisée dans le cadre de l'Opération de rénovation urbaine de Maison Rouge, où depuis quelques semaines déjà, vingt-cinq bambins, de 2 mois et demi à trois ans, peuvent être accueillis dans les meilleures conditions de confort par un personnel compétent et dévoué.

Cet équipement, quatrième du genre à Louviers, mixte aussi le logement, grâce aux quatorze appartements situés à l'étage, et sera bientôt conforté par la construction, sur la même plaine des Fougères, d'un nouveau centre de loisirs et d'un centre social.

Rien ne manquait à l'ambiance de cette inauguration, très jazzy, avec le groupe Cuivres et Zinc. Seul couac : Dans ses remerciements, le maire n'a pas cité une seule fois son adjointe à la petite enfance, Christine Fillâtre, confirmant ainsi que nos hommes politiques ont, trop souvent, la fâcheuse tendance d'oublier ces dames qu'ils considèrent comme des " faire-valoir " ou des " collaboratrices ".

Heureusement, Leslie Cléret, vice-présidente du Département, réparait cette injustice, en rappelant notamment qu'en tant qu'adjointe à Louviers en 1995, elle avait, avec Christine Fillâtre, oeuvré à la mise en place du contrat petite enfance.

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 Fleur Pellerin, une ministre à Val-de-Reuil

Les membres du gouvernement Ayrault aiment venir à Val-de-Reuil. Ce jeudi après-midi, c'est Fleur Pellerin, ministre chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique qui répondait à l'invitation de Marc-Antoine Jamet.

C'est à l'école Coluche que s'est rendue la ministre, dans une classe de Cours préparatoire plus précisément, afin d'assister à une séance pédagogique " high-tech ", puisque les élèves et leur enseignante y travaillent avec des iPads. Une expérience intéressante, qu'ont pu découvrir, avec la ministre en charge des nouvelles technologie, de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le nouveau président de la Région Nicolas Mayer-Rossignol, Janick Léger, vice-présidente du conseil général, le député François Loncle, la sous-préfète des Andelys, sans oublier des parents d'élèves (photo Carole Féral).

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Les écologistes avec Franck Martin

Partir aux municipales sous leur propre bannière ? Se rallier à Franck Martin ? Répondre à l'invitation des socialistes lovériens dans l'espoir de construire une alternative de gauche face à l'équipe sortante ? Les militants d'Europe Ecologie Les Verts ont longtemps hésité.

Ils viennent de trancher. Et comme l'indique le communiqué d'Alexis Fraisse (photo ci-dessous), leur chef de file, ils ont décidé de se ranger aux côtés de Franck Martin : 

Louviers, le 15 octobre 2013

Mettre notre énergie au service des Lovériens

Energies Lovériennes rassemble des citoyens convaincus que le bonheur des habitants de Louviers passe le respect de l’humain et de sa planète. Notre conception de l’écologie est fondamentalement différente de celle de Franck Martin, et c’est pour cela que nous voulons travailler avec son équipe. Nous pensons réellement pouvoir apporter et appliquer des idées nouvelles à Louviers et dans son agglomération. Les chantiers qui nous tiennent à cœur ne manquent pas : emploi, transport, énergie, alimentation, solidarité… L’écologie est une formidable opportunité de développement et de bien-être. Il nous reste à sceller cette union avec un accord qui nous laisse une liberté d’action suffisante, sans renier nos convictions. Si nous y parvenons, nous mettrons toute notre force pour que notre ville et ses habitants relèvent les défis du 21ème siècle. "

Reconnaissant eux-mêmes que leur conception de l'écologie " est fondamentalement différente " de celle du maire sortant, les militants d'EELV ont cependant décider de travailler avec lui. En attendant des assurances de sa part, puisqu'ils ne veulent pas " renier (leurs) convictions. " Ce n'est pas gagné. Pas sûr, en effet, que F.M. change sa position sur le retour en régie publique de la distribution de l'eau potable, ou qu'il fasse maintenant un tête à queue pour dénoncer le projet autoroutier incluant dans le contournement est de Rouen, et rejoigne ainsi la cohorte des opposants, parmi lesquels plusieurs maires de la CASE... Et ce ne sont là que deux exemples des pierres d'achoppement entre les positions du maire sortant et celles des écologistes.

On souhaite bien du plaisir aux écologistes pour faire avancer leurs idées ! Qu'ils n'abdiquent jamais et ne finissent pas par ranger leur drapeau dans leur poche. C'est tout le mal qu'on peut leur souhaiter...

En attendant, ce choix de rallier la liste du maire rabat sérieusement les cartes. Les socialistes locaux comptaient sur ces partenaires d'EELV et sur les communistes pour faire mordre la poussière au sortant.

Aujourd'hui, Christian Renoncourt, élu la semaine dernière " premier des socialistes ", se rend à l'évidence : "  les conditions d'une possible victoire d'une liste de gauche alternative à celle de Franck Martin ne sont pas réunies . "

Forts de ce constat, les socialistes de la section locale sont invités à se prononcer, lundi prochain par un nouveau vote, sur la constitution ou non d'une liste alternative à celle du maire sortant...

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Les lycées de Louviers et la Ligue des droits de l’Homme développent un projet commun

Poursuivant un programme amorcé le 26 septembre dernier dans les murs du lycée professionnel Jean-Baptiste-Decrétot, la Ligue des droits de l’Homme de Louviers (LDH) interviendra le jeudi 7 novembre au Lycée des Fontenelles.

A cette occasion, elle fera don au Centre de Documentation et d’Information de l’établissement d’une collection de livres destinés à la jeunesse et de divers autres matériels didactiques centrés sur la thématique des droits humains fondamentaux.

Considéré comme l’un des axes de sa politique en faveur de l’éducation à la citoyenneté, ce projet de la LDH s’adresse à des classes de Seconde, Première et/ou Terminale.

Se développant parallèlement aux programmes scolaires officiels, ce projet est destiné à offrir aux lycéens et à leurs professeurs un cadre complémentaire de réflexion et d’expression, aboutissant en avril 2014 à un concours inter-lycées de plaidoiries. Celui-ci sera ouvert au public et permettra à chaque classe participante de présenter en finale les travaux précédemment sélectionnés au sein de leurs établissements respectifs.

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Mais où était passé Franck Martin ?

Ce lundi, le Conseil régional de Haute-Normandie était appelé à élire son nouveau président, suite à la démission surprise d'Alain Le Vern. Un vote sans suspense. C'est ainsi que Nicolas Mayer-Rossignol (PS), doté d'une confortable majorité, fut élu sans surprise, devenant ainsi, à 36 ans, le plus jeune président de Région de France.

Dans ce contexte, la " voix manquante ", celle de Franck Martin, est passée presque inaperçue. Et l'absence du maire de Louviers n'a été remarquée que par les fins observateurs de la politique locale et les (rares) habitués des tribunes de l'assemblée régionale.

Loin d'être un des conseillers régionaux les plus assidus, loin d'être à Rouen l'auteur des interventions les plus intéressantes et les plus constructives, F. M. n'a donc pas participé à l'élection " présidentielle " hier. Mais où était-il ?

Boudait-il, fâché de la place qu'on ne lui faisait pas dans le nouvel exécutif de la Région ?

Etait-il mécontent que le projet de fusion entre les " deux " Normandie (le projet de sa vie !) n'avance pas ?

Avait-il un autre rendez-vous plus urgent (ah ce cumul des mandats !) à honorer ou... toute autre bonne raison à faire valoir ?

L'histoire ne le dit pas. Pas plus d'ailleurs que l'intéressé, habituellement si prompt à twitter pour commenter ses faits et gestes, et livrer ses impressions... Pourvu qu'il ne soit pas malade !

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 Janick Léger candidate aux municipales à Léry

En mars prochain, les électeurs auront à désigner leur maire. A Léry, ce dimanche midi, lors du repas des aînés de la commune, le maire sortant, Robert Ozeel, a confirmé qu'il ne serait pas candidat à un nouveau mandat... et a adoubé, comme tête de liste, la conseillère générale du canton, Janick Léger (photo Carole Féral).

L'arrivée à Léry de la vice-présidente socialiste du Département de celle qui est adjointe à Val-de-Reuil se fait en parfait accord avec les membres de la municipalité sortante, dont aucun membre ne semblait vouloir succéder au maire sortant. Elle risque de faire parler dans le landerneau, beaucoup pensant en effet que Janick Léger irait plutôt se présenter à Poses, où le maire sortant Pierre Albinais (UDI) a lui aussi annoncé son intention de ne pas briguer un nouveau mandat.

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Julien Leblay, voyageur au grand coeur

A 16 ans, Julien Leblay a du être transfusé, suite à un grave accident de tracteur. Depuis, il parcourt le monde à vélo, avec pour principal objectif de promouvoir le don du sang auprès des populations qu'il rencontre.

Des Balkans à l'Amérique latine, en passant par la Nouvelle-Zélande, Julien Leblay a cumulé plus de 30 000 km à son compteur. Tout au long de ce tour du monde à vélo effectué par étapes, des collectes de sang sont organisées et la médiatisation est très importante.

« L'objectif prioritaire est de promouvoir le don du sang, et notamment dans des pays où ce n'est pas du tout d'actualité, Mais nous voulons aussi transmettre un message global de citoyenneté, autour de l'écologie, de l'entraide et également de l'effort. Quand on se donne les moyens de réaliser quelque chose, on peut y arriver. Et l'effort, dans notre cas à vélo, peut apporter de belles satisfactions, de belles images et de belles rencontres », souligne le globe-trotter, qui sera à Rouen le mardi 15 octobre prochain, à l'invitation de l'Etablissement français du sang. Il y présentera " Good Aventure " , le film qu'il a réalisé à l'issue de ses voyages (On peut voir la bande annonce de ce film sur le site http://goodaventure.com ).

Le plus large public est attendu à cette soirée.

Le mardi 15 octobre à 19 h, sur le site de l'Etablissement Français du Sang, à Rouen Saint-Sever.

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Réduire la vitesse, mais rien pour refreiner le diesel

Je ne suis pas de ceux qui s'offusquent systématiquement lorsqu'une nouvelle mesure est annoncée pour restreindre notre liberté d'automobiliste. Je suis de ceux d'ailleurs, qui s'efforcent de se passer le plus souvent possible de leur voiture, préférant la marche à pied, meilleure à ma santé et à celle de la planète...

Cependant, je ne suis pas d'accord avec la mesure d'abaissement de la vitesse de 90 à 80 km/h, préconisée par les " experts " du Conseil national de la sécurité routière. 90, 80, puis pourquoi pas, par paliers successifs 70, 60 et ainsi de suite... Et bientôt on ira plus vite à vélo qu'en voiture... On espère qu'avant d'adopter cette mesure, nos gouvernants se souviendront que l'Etat a du mal à boucler ses fins de mois (mais heureusement les radars sont là, comme autant de tirelires, de plus en plus nombreux, de moins en moins décelables car toujours plus perfectionnés) et que le changement de centaines de milliers de panneaux de signalisation viendrait alourdir la facture.

Ces mêmes " experts " préconisent aussi " l'effacement " des obstacles au bord des routes. Les murs bien sûr, mais aussi les arbres. Je sais que de nombreux automobilistes se sont tués contre des platanes. Albert Camus par exemple, un écrivain pour lequel j'ai une grande admiration, toujours intacte (cet été, j'ai eu l'occasion de me recueillir sur sa tombe, une tombe toute simple au cimetière de Lourmarin, un vrai petit jardin en fait, où des admirateurs continuent à déposer quelques mots, d'hommage ou de remerciements). Ce souvenir ne m'empêche pas d'être un ardent défenseur des arbres jalonnant nos routes, dans le midi notamment, où leur ombre dispense un peu de fraîcheur aux automobilistes, aux heures les plus chaudes de l'été. Pitié donc pour nos arbres. On n'a jamais vu un arbre se jeter sous les roues, alors pourquoi sacrifier ces innocentes victimes ?

Une mesure que j'apprécierais, si toutefois elle était mise en place, est l'installation d'éthylomètre empêchant le démarrage de la voiture en cas de dépassement du taux légal. Mais pourquoi réserver cette mesure aux jeunes conducteurs ? Ce serait encore une fois fustiger notre jeunesse, trop souvent accusée d'être responsable de tous nos maux !

Enfin, que l'on me comprenne bien. Je n'aime pas avancer des chiffres contre d'autres chiffres, surtout lorsqu'ils alignent des morts. Mais quand même ! On nous dit qu'abaisser la vitesse de 90 à 80 km/h permettrait de sauver quelques 400 vies par an. Et si l'on refreinait le diesel, dont les émanations sont responsables de plus de 20 000 morts par an en France ? Mais là le sujet est tabou. Car on touche à un lobby (encore) bien trop puissant...

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 Les écoles en alerte

Jeudi 10 octobre prochain, toutes les écoles de l'Académie de Rouen (les départements de Seine-Maritime et de l'Eure) devront se montrer réactives. A partir de 10 h, aura lieu un test de confinement grandeur nature, sur le thème " un camion transportant des produits toxiques s'est renversé à proximité de l'établissement. "

Loin de vouloir affoler les familles, cet exercice a pour but de tester la réactivité des municipalités et des écoles face au danger d'une pollution chimique importante. Ce jour-là, les enfants et leurs enseignants devront notamment se regrouper dans des lieux de confinement sensés être parfaitement étanches, après avoir scotché portes et fenêtres, tiré les rideaux, prévu des réserves d'eau et de nourriture, allumer la radio pour avoir informations et consignes...

Un débriefing permettra de relever les faiblesses de la mise en oeuvre de ce plan de prévention des risques chimiques et industriels, afin de l'améliorer au cas où... En espérant bien sûr que ce jour-là n'arrive pas ! 

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L'adjointe de Louviers rejoue " Les Misérables "

La Case (Communauté d'agglomération Seine-Eure) a lancé, dans le but (louable) d'inciter les habitants à consommer moins d'énergie, un concours intitulé " Défi Familles à énergie positive ". La 3e édition va être relancée début décembre, et le mardi 15 octobre aura lieu, à 18 h 30 à la salle Pierre-Mendès-France de la mairie de Louviers, une soirée d'inscription.

Sur le principe, cette initiative est ludique, sympathique et conviviale, puisque le " Défi " se déroule par équipe. Il permet aussi aux familles participantes de réaliser des économies non négligeables. D'après les organisateurs, l'an dernier, les familles ont économisé en moyenne 13 % sur leurs factures, soit 200 €.

Mais ce qui nous amuse, et il faut prendre cet article comme un clin-d'oeil, c'est la façon dont, à l'agglo, on " vend le produit ". Passe encore que pour sa première édition, le Défi ait trouvé pour lauréat... le président du Conseil de développement durable de la Case. Il fallait bien quelqu'un pour essuyer les plâtres... Cette année, et alors même que 144 familles ont participé,  " Case départ ", le journal du même Conseil de développement durable, n'est pas allé chercher bien loin la famille pouvant livrer son témoignage. Derrière les prénoms de " Christine et Vincent, les parents; Marine, Chloé et Jade, les enfants ", chacun aura reconnu l'adjointe au maire le Louviers en charge de l'enfance, son époux et leurs trois filles. Le choix de participants moins " impliqués " était sans doute trop... compliqué. Leur témoignage aurait eu pourtant plus de force. Mais on n'est jamais si bien servi que par soi-même !

Quant au fond, on ne peut s'empêcher de rire, pour ne pas pleurer. Quant on lui demande un conseil, Christine explique : " Quand on attend l'eau chaude sous la douche, on perd au moins cinq litres d'eau à chaque fois. En plaçant un seau sous le jet donc, on peut utiliser cette eau propre pour arroser les plantes, laver les légumes, ou économiser des chasses d'eau ! " C'est vrai, c'est tellement pratique de trimbaler son seau d'eau dépassant les 5 kg ! On ne peut s'empêcher de penser à Cosette. Et le chauffage ayant été baissé tout l'hiver, Chloé explique que chacune des filles " a eu une robe de chambre à Noël ". Mais c'est " les Misérables " que l'on nous rejoue là, sous nos yeux. Mais heureusement, le ridicule ne tue pas. Et " Case départ " est édité à seulement 500 exemplaires...

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La construction du " gros cube " a pris du retard

Du côté de l'agglomération, on l'appelle sobrement le bâtiment Thorel. Mais pour nombre de Lovériens qui critiquent son architecture inesthétique aux abords du musée et de la belle maison abritant la Caisse d'Epargne, et estiment " qu'il y a au moins un étage de trop ", c'est déjà " le gros cube ". Nous voulons parler bien sûr de l'imposant immeuble de bureaux, conçu par le cabinet d'architectes des Deux Anges, et construit par l'entreprise Eiffage.

Les travaux, qui avaient démarré avec beaucoup de retard du fait de la phase de dépollution du terrain autrefois occupé par le garage Renault, ont pris de nouveaux retards. Alors qu'à l'origine, tout devait être terminé pour la rentrée scolaire, il reste encore beaucoup à faire. Ainsi, ce n'est qu'en fin d'année, peut-être même seulement au début 2014, que les services de la CASE (Communauté d'agglomération Seine-Eure) intégreront le nouvel Hôtel d'agglomération.

Les services de Pôle emploi devraient emménager dès la mi-octobre, rapidement suivis par l'antenne lovérienne de la Mission locale, et la Maison de l'emploi et de la formation. Autant de services dont la proximité devraient faciliter l'activité et l'efficacité en faveur des prestataires.

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Martin sénateur ? Même pas en rêve !

On le savait déjà, car il est en campagne depuis un petit bout de temps. Mais Franck Martin vient de confirmer, dans les colonnes du quotidien régional " Paris-Normandie ", qu'il serait, en mars prochain, candidat à un nouveau mandat, - le quatrième -, à la tête de la mairie de Louviers.

Mais profitant de cette interview, le maire de Louviers a annoncé qu'il se verrait bien... sénateur ! Des ambitions pas étonnantes de la part de celui qui, s'est déjà présenté à toutes les élections politiques, et a été conseiller général, maire, président de l'agglomération, conseiller régional, accumulant parfois les mandats jusqu'à être obligé de voir ses indemnités écrêtées (qu'il reversa alors à sa compagne elle-même adjointe dans sa propre municipalité !) et a déjà tenté d'entrer à l'Assemblée nationale, en se présentant contre le sortant François Loncle et au Sénat. Avec à chaque fois des scores conformes à ce que représente le PRG dans le département, c'est à dire... pas grand chose : deux villes, et une poignée de militants...

Lors du prochain renouvelement de la " Chambre Haute ", l'Eure aura la quasi-certitude d'envoyer un sénateur de gauche au Sénat. En effet, les départements élisant au moins trois sénateurs (c'est le cas de l'Eure), voteront à la proportionnelle, avec des listes paritaires, alternant candidates et candidates. Les trois sénateurs de droite (MM. Bourdin, Maurey et Poniatowski), n'auront, pour être certains d'être élus, qu'une solution : présenter chacun leur propre liste. Celà nous promet du sport, et favorisera les chances de la gauche.

Mais le maire de Louviers ne doit pas se réjouir trop vite. Même si des accords auront lieu au lan national entre PS et PRG, pourquoi le PS eurois lui ferait-il le cadeau royal de lui offrir sur un plateau la tête de liste, alors qu'il compte plusieurs prétendants en ses rangs. Des hommes, et des femmes de valeur et d'expérience, qui eux ne font pas une course effrenée aux mandats et aux indemnités.

Tous les sénateurs PRG, et leur président Jean-Michel Baylet en tête, ont voté comme un seul homme contre les propositions du gouvernement concernant le non-cumul. Alors que 64 % des Français rejettent le cumul des mandats pour les maires, ce serait un bien mauvais signe envoyé aux grands électeurs que de choisir le partisan du cumul pour conduire la liste euroise. Des grands électeurs qui, pour certains d'entre-eux dans le secteur de la CASE, traîneraient les pieds s'ils devaient voter Martin. Ils n'oublient pas le mépris avec lequel le maire de Louviers traitent tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui. Sur le projet de barreau autoroutier par exemple...

Alors Martin sénateur ? Il n'y a que lui pour y croire ! Et tenter une nouvelle esbroufe.

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Le Secours Populaire s'invite au musée

Sur une idée de Jean-Pierre Binay, le Secours Populaire de Louviers invitait, mercredi après-midi, bénévoles et bénéficiaires à visiter l'exposition " Paysages d'eau, oeuvres impressionnistes de la première heure ", qui vit ses derniers jours au musée de Louviers, dans le cadre du festival Normandie Impressionniste.

On peut regretter que les bénéficiaires ne soient pas venues en plus grand nombre ! Mais les bénévoles s'étant mobilisés, c'est une vingtaine de visiteurs qui emboîtaient le pas et suivaient les explications, une bonne heure durant, de Claude Cornu, qui sut se mettre à la portée de tous pour faire revivre la naissance de l'impressionnisme, en commentant les deux oeuvres de Monet et Renoir exposées, mais aussi celles des maîtres de l'Ecole de Rouen, Frechon, Lemaître, Delattre... propriété du musée à travers le legs Constant Roussel.

Cette exposition s'achèvera le 30 septembre. Lui succédera, en octobre, une exposition consacrée aux photographies de Philien Godard (1843-1924), un horloger lovérien, photographe amateur, dont les clichés restituent le Louviers d'avant la première guerre mondiale.

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Accusé de détournement de fonds publics, le maire de La Bonneville-sur-Iton démissionne

En mai dernier, Robert Bouteloup, 67 ans, maire socialiste, depuis 1995, de La Bonneville-sur-Iton, une commune de quelque 2 300 habitants située dans le canton de Conches-en-Ouche, avait annoncé qu'il briguerait un nouveau mandat, " pour assurer la continuité politique. " Non seulement il ne se représentera pas en mars prochain, mais il ne terminera pas le mandat actuel. Il vient en effet d'annoncer à son conseil municipal qu'il démissionnait de ses fonctions.

Ce sont des accusations de détournement de fonds publics qui ont motivé sa décision. Le maire, par ailleurs président d'honneur d'une association d'éducation populaire de sa commune aurait détourné d'importantes sommes d'argent provenant de subventions versées par la CAF (Caisse d'allocations familiales), de la ville ou de la communauté de communes. Le maire, aurait reconnu les faits. Le parquet d'Evreux a ouvert une enquête...

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Robert Bouteloup était maire depuis 2001 (Photo Paris-Normandie)

Ce que pourrait être la future carte cantonale de l'Eure

Municipales en 2014, puis cantonales l'année suivante, pour désigner non plus des conseillers généraux, mais des conseillers... départementaux. Mais la réforme ne s'arrête pas à l'appellation des élus chargés de diriger le département. Elle instaure un nouveau mode de scrutin, jusqu'alors inédit en France, puisque seront élus dans chaque canton des binômes homme-femme. Une réforme destinée, non seulement à favoriser la parité, mais à l'instaurer dans les faits. D'ailleurs chaque candidat et chaque candidate auront un suppléant ou une suppléante, qui sera automatiquement du même sexe.

Pour ne pas multiplier le nombre d'élus, le législateur a décidé, dans chaque département, de diviser par deux (environ) le nombre des cantons. Une nouvelle carte cantonale se dessine donc, avec des cantons " équitables " dans la population qu'ils regroupent (alors qu'actuellement la population représentée par un conseiller général peut aller de un à dix, voire plus encore !).

Sur ces critères, le président du conseil général travaille actuellement à un redécoupage du département. Il soumet ses propositions au ministère de l'Intérieur, qui arrêtera prochainement sa décision, après qu'un débat aura eu lieu, mi-octobre, en séance plénière. En cas de désaccord sur ce projet de redécoupage, c'est le Conseil d'Etat qui tranchera en dernier ressort.

La future carte cantonale du département devrait être très proche des propositions faites par Jean-Louis Destans, d'autant plus que celles-ci respectent les intercommunalités actuellement en place. Et selon nos informations, les ténors de la droite départementale n'auraient avancé, pour seule critique, la taille du futur canton de Bernay, " trop petit " à leurs yeux. Ils voudraient y adjoindre l'actuel canton de Beaumesnil...

Voici donc le projet de redécoupage, tel qu'il se dessine aujourd'hui : plus qu'une esquisse, qui ferait passer le nombre des cantons de 43 à 23, par fusion-absorption des anciens cantons, avec une moyenne de population de l'ordre de 25 000 habitants.

- canton de Gisors (30 000 habitants) : fusion des cantons de Gisors (19 000 hab.) et d'Etrépagny (11 000 hab.)

- canton de Fleury-sur-Andelle (20 880) : fusion des cantons de Lyons-la-Forêt (4 496) et Fleury (16 387), exceptées Ecouis et Amfreville.

- canton des Andelys (27 382) : fusion des cantons des Andelys, exceptée Courcelles-sur-Seine et d'Ecos, exceptée Gasgny et Giverny, et ajout d'Ecouis et Mesnil-Verclives.

- canton de Gaillon (28 074) : fusion des cantons de Gaillon et Gaillon-Campagne, et ajout de Courcelles-sur-Seine.

- canton de Vernon (29 303) : ville de Vernon, communes de Gasgny, Giverny et Sainte-Geneviève-les-Gasgny.

- canton de Pacy-sur-Eure (29 081) : fusion des cantons de Pacy-sur-Eure, exceptées Cierrey et Boncourt et de Vernon sud, exceptée la ville de Vernon, et ajout des communes de Fontaine-sous-Jouy, Jouy-sur-Eure et La Boissière.

- canton de Saint-André-de-l'Eure (28 929) : canton actuel, exceptée La Boissière, avec ajout des communes de Mesnil-sur-l'Estrée et Louye.

- canton de Verneuil-sur-Avre (28 380) : fusion des cantons de Verneuil, Damville et d'une partie du canton de Nonancourt.

- canton de Breteuil-sur-Iton : (28 828) : fusion des cantons de Breteuil, Rugles, Beaumesnil et Broglie.

- canton de Bernay (21 480) : fusion des cantons de Bernay-est et Bernay-ouest avec ajout des communes de Launay et Nassansdres.

- canton de Beuzeville (29 253) : fusion des cantons de Beuzeville, Cormeilles, Saint-Georges-du-Vièvre et Thiberville.

- canton de Routot (21 525) : fusion des cantons de Routot et de Quillebeuf.

- canton de Pont-Audemer (26 734) : fusion des cantons de Pont-Audemer et de Montfort-sur-Risle.

- canton de Brionne (22 908) : fusion des cantons de Brionne et Beaumont-le-Roger, exceptées les communes de Tilleul-Dame-Agnès, Launay et Nassandres.

- canton de Conches-en-Ouche (20 679) redécoupé.

- canton de Bourgtheroulde (26 298) : fusion des cantons de Bourgtheroulde et Amfreville-la-Campagne, exceptées les communes d'Amfreville, Le Gros-Theil, La Pyle.

- canton du Neubourg (21 331) : canton actuel et ajout des communes d'Amfreville-la-Campagne, Le Gros-Theil, La Pyle, Emanville, Brosville, Le Tilleul-Lambert, Tournedos-Bois-Hubert et Hondouville.

- canton de Louviers (23 361) : ville de Louviers et communes du canton de Louviers-Nord.

- canton de Pont-de-l'Arche (22 450) : fusion des cantons de Pont-de-l'Arche et de Louviers-sud, exceptées ville de Louviers et Hondouville.

- canton de Val-de-Reuil (21 403) : canton de Val-de-Reuil actuel et ajout de la commune d'Amfreville-sous-les-Monts.

- Evreux : trois cantons au lieu de quatre actuellement :

- Evreux 1 (26 117) : partie de la ville d'Evreux, communes de Saint-Sébastien-de-Morsent, Angerville-la-Campagne...

-Evreux 2 (25 526) : partie de la ville d'Evreux, communes de Gravigny, Tourneville, Emalleville, Aviron, Normanville...

-Evreux 3 (26 149) : partie de la ville d'Evreux, communes de Guichainville, Vieil-Evreux, Miserey, Gauciel...

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La carte actuelle sera redécoupée                                                                                                                                                                                                                             

 

En 2014, la proportionnelle dans 118 communes de l'Eure

Votée par le parlement il y a quelques semaines, la réforme sur le mode de scrutin aux élections municipales est passée quelque peu inaperçue.

Jusqu'alors, dans les communes de plus de 3 500 habitants, les conseils municipaux étaient élus à la proportionnelle, sur des listes paritaires, comportant autant d'hommes que de femmes. La réforme abaisse ce seuil de proportionnelle aux communes de plus de 1 000 habitants.

Ainsi, dans l'Eure, les dimanche 23 et 30 mars prochain (en cas de second tour), ce sont 118 communes qui voteront à la proportionnelle.

Cette réforme a pour but de favoriser la parité entre hommes et femmes, et de permettre à une opposition de sièger au sein des conseils municipaux. Pas sûr que ce deuxième but soit partout atteint, car dans certaines communes, il s'avère difficile de constituer des listes entières.

Voici la liste des 118 communes concernées dans le département par le scrutin à la proportionnelle :

Acquigny (1 574 hab.); Ailly (1 095); Alizay (1 410); Andé (1 094); Les Andelys (8 205); Angerville-la-Campagne (1 113); Arnières-sur-Iton (1 614); Aubevoye (4797); Aviron (1 109); Barc (1 063); Beaumont-le-Roger (2 994); Bernay (10 449); Beuzeville (4 178); Bézu-Saint-Eloi (1 386); Bois-le-Roi (1 021); La Bonneville-sur-Iton (2 301); Bosc-Roger-en-Roumois (3 178); Boulleville (1 005); Bouquetot  (1 041); Bourg-Achard (3 011); Bourgtheroulde (2 915); Bourth (1 270); Breteuil-sur-Iton (3 334); Breuilpont (1 193); Brionne (4 297); Broglie (1 099); Bueil (1 473); Campigny (1 018); Caumont (1 002); La Chapelle-Réanville (1 150); Charleval (1 845); Claville (1 083); Conches-en-Ouche (4 993); Cormeilles (1 174); Corneville-sur-Risle (1 248); Courcelles-sur-Seine (1 731); La Couture-Boussey (2 232); Criquebeuf-sur-Seine (1 189); La Croix-Saint-Leuffroy (1 087); Croth (1 259); Les Damps (1 264); Damville (1 982); Epaignes (1 371); Etrépagny (3 782); Evreux (50 537); Ezy-sur-Eure (3 270); Ferrières-Haut-Clocher (1 122); Fleury-sur-Andelle (1 876); Fontaine-Bellanger (1 048); Francheville (1 254); Gaillon (7 271); Garennes-sur-Eure (1 821); Gasny (3 004); Gisors (11 554); Gravigny (4 083); Grossoeuvre (1 047); Guichainville (2 522); Hauville (1 281); La Haye-Malherbe (1 502); Heudreville-sur-Eure (1 026); Houlbec-Cocherel (1 354); Igoville (1 555); Incarville (1 336); Ivry-la-Bataille (2 556); Léry (2 082); Lieurey (1 399); Louviers (17 734); La Madeleine-de-Nonancourt (1 211); Manneville-sur-Risle (1 468); Le Manoir-sur-Seine (1 195); Marcilly-la-Campagne (1 023); Marcilly-sur-Eure (1 556); Ménilles (1 529); Menneval (1 472); Montaure (1 003); Nassandres (1 375); Neaufles-Saint-Martin (1 184); Le Neubourg (4 159); Nonancourt (2 247); Normanville (1 090); Pacy-sur-Eure (4 637); Perriers-sur-Andelle (1 834); Pitres (2 315); Pont-Audemer (8 838); Pont-de-l'Arche (4 117); Pont-Saint-Pierre (1 137); Poses (1 156); Quillebeuf-sur-Seine (1 024); Romilly-sur-Andelle (2 861); Routôt ( 1 384); Rugles (2 367); Sacquenville (1 077); Saint-André-de-l'Eure (3 481); Saint-Aubin-sur-Gaillon (1 710); Saint-Germain-sur-Avre (1 229); Saint-Germain-Village (1 554); Saint-Just (1 344); Saint-Marcel (4 909); Saint-Ouen-de-Thouberville        (2 303); Saint-Ouen-du-Tilleul (1 563); Saint-Pierre-de-Bailleul (1 005); Saint-Pierre-des-Fleurs (1 306); Saint-Pierre-de-Bosguérard (1 047); Saint-Pierre-du-Vauvray (1 334); Saint-Sébastien-de-Morsent (4 882); La Saussaye (1 909); Serquigny (2 051); Sylvain-les-Moulins (1 166); Thiberville (1 790); Thuit-Signol (2 209); Tillières-sur-Avre (1 115); Toutainville (1 250); Val-de-Reuil (13 380); Vandrimare (1 055); Le Vaudreuil (3 673); Les Ventes (1 037); Verneuil-sur-Avre (6 205); Vernon (25 147).

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Du vin, du fromage et des emplois...

Jeudi, l'hypermarché du Becquet réouvrait sous l'enseigne d'Intermarché. Une marque retrouvée après un intermède sous les couleurs de Carrefour Market. Tout nouveau tout beau dit-on ! Alors il y avait du monde pour (re)découvrir le magasin en cette journée de (ré)ouverture.

La chaussée de la rue des Peupliers rapidement rafistolée avec quelques rustines d'enrobé, et une nouvelle signalétique. Pour le reste, pas grand changement. A l'intérieur, en gros la même disposition des rayons, avec toutefois une augmentation de l'offre et de la surface de vente du non-alimentaire.

Une belle poissonnerie, et un rayon fromage alléchant. Auquel je m'attarde, le fromage (de toute sorte) étant mon pêché mignon. Intrigué par le " Louviers ", j'inspecte l'emballage. Je suis déçu, car il n'est pas produit ici (mais il est vrai que nous n'avons plus beaucoup de fermes dans les environs). C'est la fromagerie de Maître Pennec (excellente maison au demeurant), de Saint-Benoit-d'Hébertot (Calvados) qui assure la production de ce " Louviers", " ville d'amour et de plaisir " s'il vous plaît ! On peut penser que d'autres magasins à l'enseigne des Mousquetaires écoulent des Yvetot, des Honfleur, des Vire... de la même consistance. On est loin alors de l'appellation d'origine !

Par contre, allant faire un petit tour du côté de la foire aux vins (jusqu'au 22 septembre), j'ai été agréablement surpris de découvrir du Château de Ripaille. Ce blanc, fruité au nez et frais au palais, est récolté à Thonon-les-Bains, au bord du Léman, sur l'ancien domaine des ducs de Savoie, connu au moyen-âge, pour la richesse de sa table. C'est de là d'ailleurs que vient l'expression de " faire Ripaille " ! Mais bon, je m'égare. La bouteille est à 6 €...

Ah oui. J'apprends que la totalité des effectifs a été maintenu (80 personnes), et qu'une dizaine de salariés supplémentaires ont été recrutés. C'est une bonne nouvelle !

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Jeunes Ecoliers du monde solidaire avec Madagascar

Ile aux paysages magnifiques, Madagascar n'en est pas moins un des pays les plus pauvres de la planète. Actuellement, et depuis déjà quatre années, elle traverse une crise politique et économique qui ne cesse de s'aggraver, et 92 % de sa population vit au-dessous du seuil de pauvreté.

L'association lovérienne Jeune Ecoliers du monde, présente à Madagascar depuis 1998, a lié de forts liens d'amitié avec les quatre écoles malgaches d'Andakana, d'Ambohitsiroa, d'Ambohitrinibe, et de Tsarahohenana, permettant aux 950 enfants fréquentant ces écoles rurales d'y prendre un repas gratuit chaque jour. D'autres actions favorisent l'hygiène corporelle et dentaire, l'apport de fournitures scolaires gratuites pour tous et l'achat de matériel sportif.

Les parrainages (pour la somme presque dérisoire de 32 € on peut permettre à un écolier malgache de manger toute l'année !), les marches solidaires, constituent les principales ressources de l'association. De même que les recettes de la soirée-repas annuelle.

Samedi, c'est dans la salle des fêtes de Surtauville, magnifiquement décorée d'objets d'artisanat malgache, que se sont retrouvé adhérents et amis de l'association, pour un moment de partage et de convivialité, animé par par Antoine Selman (le jeune talent lovérien de " The Voice ") et ses amis musiciens. L'occasion d'encourager et de réaffirmer son soutien à la belle cause défendue par l'association animée par Maud Féral, Joëlle Tabouelle, qui se dépensent sans compter, et tous les bénévoles.

On peut rejoindre l'association : Jeunes Ecoliers du monde, 17, avenue des Amoureux, 27400 Louviers; tél. 02.32.40.07.89 ou 02.32.50.54.97; e.mail : Association.jem@wanadoo.fr

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Alain Le Vern démissionne de la présidence de la Région et du Sénat

Coup de tonnerre dans le paysage politique normand. Ce matin, lors d'une conférence de presse, Alain Le Vern a annoncé qu'il abandonnerait, le 30 septembre prochain, la présidence de la Région et son mandat de sénateur.

Nous publions ci-dessous le communiqué d'Alain Le Vern, et saluons ici le camarade qui a su tenir la barre (avec fermeté parfois) de cette région Haute-Normandie qu'il aura si bien servie.

Emmanuèle Jeandet-Mengual, première vice-présidente de la Région assurera l'intérim de la présidence jusqu'à l'élection d'un nouveau président (Alain Le Vern souhaite que Nicolas Mayer-Rossignol lui succède à ce poste), et Marie-Françoise Gaouyer lui succédera au Sénat.

Le communiqué d'Alain Le Vern :

" J’ai l’honneur de servir la Region depuis 1998 et je ne remercierai jamais assez les Haut-Normands de la confiance accordée à trois reprises me permettant de mener à bien des milliers de projets, de conduire des politiques innovantes avec le « 276 », d’améliorer la vie quotidienne et de préparer l’avenir de nos territoires.

Les missions majeures de la Region  lycées, formation tout au long de la vie, développement économique pour l’emploi, innovation, transports, les partenariats avec tous les acteurs - ont ete menées avec des équipes et des collaborateurs remarquables que je salue avec gratitude.

Notre Région est bien gérée, ce qui aura été aussi ma marque.

Le plan des investissements d’avenir concernant la Haute-Normandie (liaisons ferroviaires, A28-A13, Vallée de la Seine), les projets engages, la preparation du budget 2014 et des contrats avec I’Etat et l’Europe constituent une feuille de route dégagée permettant une transition à la tête de la Région.

J’ai donc décidé de « passer la main », d’assurer les relèves au 30 septembre 2013.

Ainsi, le 1er octobre Charlotte Goujon me succedera comme conseillère régionale. Emmanuelle Jeandet-Mengal, premiere vice-présidente assurera l’intérim à la Présidence jusqu’a la mi-octobre, date de l’élection de mon successeur dont je souhaite qu’il soit Nicolas Mayer Rossignol.

Le 1er octobre Marie-Françoise Gaouyer, maire de la Ville d’Eu me remplacera au Sénat.

J’ai décidé d’ouvrir un nouveau livre... Responsable politique, élu, j’ai en permanence mis mes actes en accord avec mes propos, toujours avec franchise.

Je suis un  faiseux », pas un diseux »  Plus de 30 ans élu à des mandats tous vécus intensément, je veux m’offrir d’autres horizons..., transmettre mes expériences, former, intervenir là où je serai demande ou consulte et si je l’estime utile, donner suite à d’autres projets professionnels qui se presenteraient. J’ai besoin de temps et de liberté pour vivre d’autres experiences et ecrire de nouvelles pages.

Celles qui s’achèvent ont été très belles !

 J’espère qu’elles auront des suites pour notre Region et pour nous tous  

Merci d’avoir permis tout cela pour une Haute-Normandie ambitieuse, juste,
moderne et solidaire.

Sincèrement,
Alain Le Vern"

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Treize étapes pour les 14 et 15 septembre

Les Journées du Patrimoine se déroulent le week-end prochain, les samedi 14 et 15 septembre. L'Office d tourisme Seine-Eure nous propose treize étapes (par ordre alphabétique) :

Acquigny : Parc et jardins du château, 1, rue Aristide-Briand (visites libres ou guidées, artisans d'art); samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h, et  dimanche de 11 h à 19 h; tarif : 7,50 €, gratuit pour les étudiants et les moins de 18 ans.

Eglise Sainte-Cécile : visites libres ou commentées, samedi et dimanche de 14 h à 18 h, gratuit.

Amfreville-sous-les-Monts : Château de Canteloup, 17, route du Val-Pitan (visites guidées) samedi et dimanche de 14 h 30 à 18 h; tarif : 5 € et 3 € de 10 à 18 ans, Pass famille à 15 €.

Manoir de Senneville (visites libres ou commentées, exposition de robes blanches anciennes) samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, gratuit.

Amfreville-sur-Iton : Château d'Amfreville, 5, rue de l'Eglise (visites commentées), dimanche de 14 h 30 à 18 h 30; tarif : 2 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Ferme de l'Eglise, 1, rue de l'Eglise, portes ouvertes et mise en chauffe du four traditionnel, samedi et dimanche de 10 h à 18 h, gratuit.

Andé : Balladette à la rue du Moulin, visite commentée, contée, poétique et historique, dimanche de 14 h à 17 h, tarif : 5 €, sur réservation au 06 61 92 64 84.

Herqueville : Eglise Saint-Germain, visite libre, samedi et dimanche de 14 h à 18 h, gratuit.

La Vacherie : Eglise Saint-Germain, visite libre, dimanche de 10 h à 18 h, gratuit.

Le Mesnil-Jourdain : Atelier du Mesnil, 2, l'Orée des Bois, visite d'un atelier d'enluminures et de peinture à la tempera, samedi et dimanche de 10 h à 13 h, gratuit.

Eglise, visite libre ou commentée et exposition de peintures, samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, dimanche de 9 h 30 à 19 h; gratuit, et goûter normand payant.

Le Vaudreuil : Eglise Notre-Dame : visite libre samedi de 14 h à 17 h, et dimanche à 17 h, concert de l'ensemble vocal féminin; gratuit.

Louviers : Musée municipal, place Ernest-Thorel, visites commentées de l'exposition " Paysages d'eau, oeuvres impressionnistes de la première heure ", samedi et dimanche de 15 h à 17 h, sur réservation au 02.32.40.04.41. gratuit.

Visites guidées du centre-ville " Louviers au fil de l'eau ", samedi à 10 h 30, gratuit, réservation à l'Office de tourisme, 10, rue du Maréchal-Foch, tél. 02.32.40.04.41.

Montaure : Eglise Notre-Dame, visite libre ou commentée, dimanche de 14 h à 19 h, gratuit.

Pont-de-l'Arche : Renaissance du four à pain, rue Julien-Blin, exposition et démonstration, samedi et dimanche de 10 h 30 à 17 h, gratuit.

Salle d'Armes, rue André-Antoine, exposition " Du blé, du pain ", samedi de 10 h 30 à 17 h, gratuit.

Eglise Notre-Dame-des-Arts, rue de Crosne, découverte et concert d'orgue par Michel Lepont, dimanche à 16 h, gratuit.

Salle Ambroise-Croizat, 4, place Maréchal-Leclerc : conférence et projection sur les Moulins de la Seine normande du 12e au 13e siècle, animées par Patrick Sorel, dimanche à 17 h 30, gratuit.

Visites commentées du centre-ville par Arnaud Launay. Départ devant l'église Notre-Dame-des-Arts le samedi à 10 h et à 14 h, le dimanche à 14 h, gratuit.

Poses : Découverte du bateau remorqueur " Fauvette ", Chemin du Halage, samedi et dimanche de 14 h 30 à 18 h, gratuit.

Antenne touristique de l'Office de tourisme, 61, Chemin du Halage, exposition " Eau et umière : jeux des couleurs ! ", samedi et dimanche de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h, gratuit.

Atelier galerie du bord de Seine, 12 Chemin du Halage, visite libre, exposition des peintures de Michèle Ratel et animations, samedi et dimanche de 9 h à 19 h, gratuit.

Base de loisirs de Léry-Poses, Lac du Mesnil, centre sportif , baptêmes sur Yole de Bantry, samedi et dimanche, de 15 h à 18 h, départ toutes les heures, tarif : 2 €.

Quatremare : Visites commentées de l'église, Impasse des Forrières, square Carrington, samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30.  

Valides ou non valides, mais un même objectif

Accueillie il y a quelques mois dans le hall du conseil général, l'exposition photo " Jeux de miroir " est maintenant installée à la médiathèque de Louviers jusqu'à la fin du mois.

On ne peut qu'apprécier le travail réalisé par des artistes " normaux " et des artistes en situation de handicap mental. Et il serait vain de chercher à différencier ces photos, qui toutes sont empreintes de la même sensibilité, et d'un objectif partagé.

Lors du vernissage, Stéphane Cléret, président des Papillons blancs, a expliqué que cette exposition était l'aboutissement d'un concours-photo organisé dans le cadre du 50e anniversaire de l'institution. Un travail remarquable autour de cinq thèmes, qui mérite en tout cas que les usagers de la médiathèque Boris-Vian s'y attardent...

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Sous les canotiers et sous le soleil...

Les canotiers, ces chapeaux de paille immortalisés par Maurice Chevalier, entre autres, servent, bien sûr, à se protéger du soleil. Dimanche, l'Office de tourisme a souhaité les remettre à la mode, sur les bords de Seine, à Poses. Les prévisions météo n'étaient guère optimistes. Pourtant, toute la journée, le soleil était au rendez-vous, pour agréablement prolonger les vacances et l'été. L'histoire ne dit pas si les élus de la petite commune italienne de Castana (en plein coeur du vignoble, tout près de Milan), en voie de jumelage avec Poses, Madame le maire en tête, en avaient amené quelques rayons dans leurs valises...

Le beau temps aidant, cette " Fête des canotiers " fut une belle réussite. Baptêmes et joutes nautiques, jeux divers, promenade en petit train... il y en avait pour tous les goûts. Jusqu'aux peintres, dont la présence au pied de l'église nous rappelait que cette journée était organisée dans le cadre du festival "Normandie Impressionniste".

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Au Becquet, le va et vient des enseignes

Longtemps, au Centre commercial du Becquet, l'hypermarché était exploité sous l'enseigne Intermarché. Puis ce fut celle de Carrefour Market. Jusqu'à samedi dernier. Ce jour-là, Carrefour a définitivement tire le rideau. Le temps de faire quelques travaux et un relookage, et dans uen quinzaine de jour, c'est à nouveau sous l'enseigne... Intermarché que la grande surface reprendra ses activités.

Le consommateur n'y comprend pas grand chose à cette valses des... étiquettes. Il paraît que tout s'est joué dans les prétoires. mais pas sur que le chaland y soit gagnant. Et puis il ne faut pas se voiler la face. Ce centre commercial a bien du mal à vivre, concurrencé par le Centre Leclerc d'Incarville. La preuve : la fermeture du magasin de chaussures Eram, il y a maintenant plusieurs mois. Et les locaux qui restent désespérément vide...

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 A Matignon, avec 300 enfants du Secours populaire

Notre site reprend son activité, avec quelques jours de retard sur le planning initialement prévu. Il est vrai qu'il n'est pas très facile de " reprendre le collier ", surtout que l'actualité n'est pas spécialement dense en ce mois d'août...

Lundi cependant, nous avons vécu un bon moment, en accompagnant les 300 enfants invités à Matignon, dans la cadre de l'opération du Secours populaire " des Vacances pour tous ".

D'Evreux, Vernon et Louviers, ils étaient une vingtaine d'enfants à découvrir les ors de la république, en l'occurrence l'hôtel des princes de Monaco, devenu depuis longtemps déjà résidence du Premier ministre.

En hôtesse avisée, Brigitte Ayrault, l'épouse du Premier ministre, accueillait chaque groupe, pendant que la musique de la Garde républicaine jouait des airs de circonstance. Puis dans le parc, les enfants découvraient des activités aussi différentes que l'atelier cirque, le volley, le foot et l'escrime, la zumba et les percussions. Les djembés battaient le rythme sans relâche, lorsque Jean-Marc Ayrault s'invita à la fête.

Quelques mots pour expliquer le sens de cette journée, et en toute simplicité, le Premier ministre partageait le repas champêtre avec les enfants, assis à même la pelouse. Le temps que les stands crèpes et barbe à papa écoulent la longue file d'attente des gourmands et les activités reprenaient de plus belle. Entrecoupées de visites, par petits groupes, de Matignon. Jusqu'au bureau du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault tenant à accueillir chacun.

Les enfants et les bénévoles qui les accompagnaient ont tous apprécié cette journée, dont ils garderont un excellent souvenir.

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Notre site prend quelques jours de vacances

Depuis la fin avril, vous êtes nombreux à venir vous informer régulièrement sur notre site. Qui prend quelques jours de vacances.

Nous vous retrouverons à partir du dimanche 4 août. D'ici là, merci à tous pour votre fidélité, et bonnes vacances, pleines de soleil, de mer ou de montagne, à tous ceux qui en prennent. Et bon courage aux autres.

L'Arsenal ? Le futur théâtre de Val-de-Reuil

Dans la région on a coutume de désigner par le terme d'arsenal ce qu'ailleurs on appelle caserne des pompiers ou centre de secours. Aussi à Val-de-Reuil, "ville nouvelle" on aime se souvenir du passé. C'est ainsi que le futur équipement culturel, qui va être bâti sur l'emplacement de l'ancien centre de secours, disparu depuis sa fusion avec celui de Louviers et la construction de nouveaux locaux, prendra tout naturellement le nom de... Théâtre de l'Arsenal.

Le maire, Marc-Antoine Jamet, le président du Conseil général, Jean-Louis Destans, l'architecte Jean-François Bodin, ont posé la première pierre du futur équipement, en présence de nombreux invités, samedi dernier, dans le cadre des festivités du 14 juillet.

Pour le maire, ce théâtre, implanté au coeur d'un nouveau quartier, et appelé à prendre le relais, au terme de dix-huit mois de travaux, d'un Théâtre des Chalands trop exigü et inconfortable, aura une jauge assise de 550 places, et pourra accueillir jusqu'à 1 000 personnes.

D'un coût prévisionnel de 8 M€ ce théâtre sera, aux yeux du maire, toujours avide de référence "notre Armada, notre Normandie Impressionniste !"...

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Giverny à l'heure japonaise

Depuis quelques jours et jusqu'au 31 octobre, le Musée des impressionnismes de Giverny s'est mis à l'heure japonaise, à travers l'exposition "Hiramatsu, le bassin aux nyphéas, hommage à Monet. Cette exposition réunit une trentaine d'oeuvres du peintre japonais Hiramatsu Reiji (né à Tokyo en 1941), présentées pour la première fois en France et se trouve complétée par une large sélection d'estampes japonaises de la collection de Claude Monet.

Cette présentation permet à deux grands artistes de se rejoindre, à travers de leur inspiration et de leur fascination pour les jeux de lumière, même si leur technique sont fort différentes.

Présent au vernissage en fin de semaine dernière, l'artiste japonais, accompagné de nombre de ses compatriotes, a pu expliquer toute l'admiration qu'il voue à Monet, et l'amour qu'il éprouve pour Giverny et la Normandie, des lieux où il revient toujours avec un immense plaisir.

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La France en courant, 25 ème !

25 ans ! Ils en ont fait des kilomètres, en un quart de siècle, les coureurs de la France en courant ! Et l'épreuve créée par Dédé Sourdon (photo ci-dessous), le dynamique boulanger de Bernay, a pris de l'ampleur. Elle n'est plus le "Tour de France de la boulange", même si son initiateur peut toujours compter sur le soutien de ses collègues pour organiser un chaleureux et réconfortant accueil dans les villes-étapes.

Bords de mer, plaine, intérieur des terres, montagnes... les coureurs sillonnent la France en tout sens, sur des routes escarpées parfois. Mais toujours avec la même volonté de se surpasser, en repoussant toujours un peu plus loin les limites de l'effort solitaire, partagé au sein d'équipes dont les coureurs se relaient tout au long du parcours.

La 25e édition, donc, est partie le 13 juillet dernier. Et elle se terminera, comme chaque année, à Bernay, le 27 juillet prochain. Les cinq équipes de huit coureurs (au moins une femme dans chaque équipe) auront ainsi bouclé les 2 800 km d'un parcours empruntant notamment le Jura et les Alpes (avec une arrivée à Bourg-Saint-Maurice notamment). En courant entre... 3 h du matin et 16 h 30, pour bénéficier d'une température un peu plus fraîche...

Plus de renseignements sur le site http://www.lafranceencourant.org

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La réserve parlementaire entretient le clientèlisme

Dans nos deux articles précédents, nous avons levé le voile sur la manière dont les parlementaires de l'Eure, députés d'une part, et sénateurs d'autre part, ont utilisé leur réserve parlementaire en 2011. Rappelons que c'est la première fois que sont publiés ces chiffres, grâce à l'obstination d'Hervé Lebreton, un citoyen qui tenait à dénoncer l'opacité d'un système.

Nombre de lecteurs ont été étonnés par les montants de la réserve parlementaire, qu'ils ne pensaient pas aussi élevés. Il faut savoir qu'en cette année 2011, députés et sénateurs ont distribué près de 150 M€ pour aider à la réalisation de projets "d'intérêt général". Sans compter les aides à différentes associations, pour des sommes d'environ 15 M€. Un budget en hausse constante depuis 2008 (29 %).

En moyenne, les députés ont reçu, en 2011, 127 500 € à distribuer. Mais il vaut mieux être près du pouvoir pour voir grossir cette enveloppe. Ainsi, en moyenne, alors que la droite était au pouvoir à l'époque, les députés UMP ont perçu 191 000 €. Et les députés socialistes 39 000 €.

Partant du principe que l'on n'est jamais si bien servi que par soi-même, plus de la moitié des 222 parlementaires également maires ont financé des projets dans leur commune. Dans le département, le sénateur Ladislas Poniatowski ne s'est pas privé, en finançant pas moins de six projets dans sa bonne ville de Quillebeuf-sur-Seine. En percevant au total 13 385 € d'aide, c'est la commune qui a le plus bénéficié de l'aide du sénateur. Un sénateur qui a abondamment financé, un peu partout ailleurs, les travaux d'éclairage public, alors qu'il est... président du SIEGE (Syndicat intercommunal d'électricité et de gaz de l'Eure). Pratique sans doute !

Le plus amoral dans cette histoire, c'est que la réserve parlementaire entretient un clientèlisme d'un autre âge. C'est particulièrement flagrant pour les sénateurs. Pendant toute la durée de leur mandat, ils ont largement le temps d'"arroser" l'ensemble des communes de leur département. Faisant ainsi des maires leurs "obligés", qui, en guise de remerciements, ne manqueront pas de leur renvoyer l'ascenseur lors des prochaines échéances sénatoriales...

Il est décidément temps de supprimer cette réserve parlementaire ! Et même si c'est maintenant son tour d'en profiter, la gauche s'honorerait à mettre fin à ce... "système" qui ne grandit pas notre République... 

Comment les sénateurs de l'Eure ont utilisé la réserve parlementaire

Après les députés (article précédent), les sénateurs. Voici la liste des aides apportées aux communes euroises par les trois sénateurs du département, grâce à leur réserve parlementaire (année 2011).

Joël Bourdin (UMP) : Aizier : 7 000 € pour acquisition de la Maison Le Pallec, en vue de l'aménagement d'un restaurant (128 100 €); Amfreville-sur-Iton : 16 000 € pour des travaux de restauration à l'église (170 084 €); Bacquepuis : 10 000 € pour la mise en sécurité de la RD 60 (113 195 €); Barc : 7 824 € pour l'aménagement de la nouvelle classe et l'acquisition de mobilier scolaire (15 649 €); Bosnormand : 438 € pour l'acquisition de mobilier scolaire (876 €); Bourgtheroulde-Infreville : 2019 € pour l'édification d'un columbarium (4 039€) ; Bus-Saint-Rémy : 2 250 € pour la réfection de deux lavoirs (4 500 €); Cahaignes : 5 000 € pour l'aménegement d'une rampe d'accès à l'église et d'une place de stationnement pour personne handicapée (14 959 €); Claville : 6 000 € pour travaux de restauration à l'église Saint-Martin (24 227 €); Communauté de communes Gisors-Epte-Levrière : 7 000 € pour la réhabilitation des anciens locaux de la DDE (552 050 €); Corneville-la-Fouquetière : 2 353 € pour remplacement du vitrail Saint Paul à l'église (4 707 €); Croisy-sur-Eure : 3 720 € pour restauration à l'église Saint-Germain (12 400 €); Drucourt : 15 000 € pour la restauration de la toiture de l'église (163 713 €); Duranville : 4 793 € pour réfection du clocher église Saint-Ouen (23 965 €); Epreville-en-Lieuvin : 10 000 € pour restauration de l'église (46 465 €); Farceaux : 9 000 € pour l'aménagement de la mare au centre du village (23 172 €); Fontaine-la-Louvet : 5 000 € pour mise en place d'une réserve incendie (12 200 €); Gauciel : 5 500 € pour construction du quai d'accès à la déchetterie (11 132 €); Grainville : 6 000 € pour aménagements de sécurité rue du Claquedent (13 120 €); Hennezis : 13 000 € pour construction de vestiaires au foot (155 689 €); Huest : 7 000 € pour la mise aux normes électriques de l'église (19 921 €); Incarville : 3 738 € pour l'aménagement des sanitaires de la salle des fêtes aux normes personnes handicapées (18 689 €) et 1 750 € pour l'édification d'un columbarium (3 500 €); La Barre-en-Ouche : 13 270 € pour la réhabilitation-extension de la bibliothèque municipale (215 077 €); La Chapelle-Réanville : 12 000 € pour l'acquisition de mobilier scolaire (76 500 €); La Forêt-du-Parc : 6 000 € pour des aménagements de sécurité sur la RD 52 (39 822 €); La Neuville-du-Bosc : 4 043 € pour travaux d'aménagement paysager (8 087 €); Le Bosc-Roger-en-Roumois : 670 € pour acquisition d'un pupitre sonorisé (1 340 €); Le Fidelaire : 7 000 € pour la réfection-extension des sanitaires de l'école primaire (25 342 €); Les Ventes : 1 300 € pour la reprise de concessions funéraires et réaménagement du cimetière (6 500 €) et 2 370 € pour le remplacement d'une fenêtre et la pose de stores à l'école (4740 €); Martainville : 3 498 € pour l'acquisition d'un terrain en vue de l'aménagement du bourg (6 996 €); Mérey : 7 000 € pour des aménagements de sécurité sur la RD 71 (27 193 €); Montreuil-l'Argillé : 8 000 € pour l'aménagement d'un chemin piétonnier (77 299 €); Neaufles-Saint-Martin : 7 000 € pour aménagement du parcours sportif (14 258 €); Perruel : 8 000 € pour l'enfouissement de réseaux (28 548 €); Pitres : 3 398 € pour travaux de sécurité rue de la Geôle (13 760 €) et 10 000 € pour des travaux de voirie (44 272 €); Plainville : 1 665 € pour l'acquisition d'un planimètre (3 330 €); Pont-Authou : 7 500 € pour remplacement de fenêtres de la classe maternelle (15 996 €); Reuilly : 8 000 € pour réfection du mur du cimetière (18 364 €); Romilly-sur-Andelle : 12 000 € pour la construction d'un espace multiloisirs (84 497 €); Routot : 8 000 € pour l'aménagement extérieur de la médiathèque (18 183 €); Saint-Agnan-de-Cernières : 2 900 € pour l'aménagement d'un espace cinéraire (5 807 €); Saint-Pierre-du-Mesnil : 10 000 € pour l'effacement des réseaux et des travaux d'éclairage public (30 434 €); Sivos de Brotonne : 6 000 € pour la mise en confotrmité des jeux de l'école maternelle (12 589 €); Thiberville : 10 000 € pour des travaux de pavage aux abords de la mairie et de l'église (30 000 €).

Hervé Maurey (UDI) : Aulnay-sur-Iton : 3 000 € pour la réfection du mur d'enceinte de la mairie (8 685 €); Bacquepuis : 3 000 € pour enfouissement des réseaux, renforcement et rénovation de l'éclairage public rue du Clos de l'Ecu (48 160 €); Bazoques : 3 000 € pour acquisition de panneaux de rues et de numéros d'habitations (6 336 €); Bérengeville-la-Campagne : 2 000 € pour la réhabilitation d'un logement communal (13 721 €); Bernay : 2 492 € pour le nettoyage et le marquage de la piste d'athlétisme du stade Robert-Bataille (12 123 €); Bernienville : 2 500 € pour l'édification d'un columbarium et jardin souvenir (6 516 €); Berville-en-Roumois : 1 900 € pour l'édification d'un columbarium (3 811 €); Bois-Anzeray : 2 000 € pour réfection des façades, de la toiture des sanitaires et le remplacement d'une fenêtre à la mairie (12 296 €); Bois-Jérôme-Saint-Ouen : 2 000 € pour l'installation de jeux à l'école communale (6 020 €); Bosrobert : 3 000 € pour l'équipement en mobilier de la mairie (9 270 €); Bourgtheroulde-Infreville : 2 000 € pour des travaux d'élargissement de voirie (15 114 €); Bray : 2 000 € pour mise aux normes électriques salle communale et église (5 766 €); Cahaignes : 1 800 € pour l'aménagement d'une aire de jeux (3 668 €); Calleville : 3 000 € pour la construction d'une chaufferie centrale (47 862 €); Caumont : 3 000 € pour remplacement des menuiseries de l'école primaire (80 001 €); Château-sur-Epte : 2 000 € pour acquisition d'un tableau interactif à l'école (4 815 €); Cormeilles : 1 600 € pour achat d'un tableau interactif à l'école (3 245 €); Corneville-la-Fouquetière : 2 500 € pour la restauration de la toiture de 'église (7 330 €); Criquebeuf-la-Campagne : 3 000 € pour restauration partielle de la nef de l'église (9 381 €); Crosville-la-Vieille : 2 500 € pour l'électrification de la cloche de l'église Saint-Martin (5 354 €); Emanville : 2 000 € pour réfection toiture de la classe de CE1-CE2 (9 333 €); Epreville-près-le-Neubourg : 750 € pour installation signalisation verticale (1 881 €); Ferrières-Haut-Clocher : 3 000 € pour l'aménagement d'un parking aux abords de l'école (53 627 €); Fiquefleur-Equainville : 2 000 € pour l'achat de plaques de rues, de numéros d'habitations et d'un plan (14 776 €); Fontaine-la-Louvet : 3 000 € pour l'acquisition de mobilier pour la cuisine de la salle communale (12 500 €); Foucrainville : 1 500 € pour le remplacement de la clôture de la mare (3 081 €); Fouqueville : 3 500 € pour démolition de l'ancienne salle des fêtes (9 000 €); Gadencourt : 1 415 € pour le remplacement d'un poteau incendie (2 881 €); Gauciel : 2 000 € pour l'acquisition de matériel et mobilier pour le réfectoire de l'école (9 075 €); Guitry : 2 500 € pour l'élaboration d'un PLU (17 750 €); Incarville : 2 500 € pour extension du cimetière et l'aménagement d'un parking (77 623 €); La Boissière : 2 000 € pour l'aménagement de la mare (12 160 €); La Roquette : 3 500 € pour la restauration de la toiture de l'église (118 887 €); La Trinité-de-Réville : 2 500 € pour la mise en place de signalétique (12 532 €); Launay : 1 500 € pour la pose de glissières de sécurité (6 032 €); Le Bec-Thomas : 2 500 € pour la réfection du pignon de l'église (19 390 €); Le Fidelaire : 2 350 € pour mise en conformité électrique de bâtiments communaux (4 730 €); Le Landin : 2 500 € pour la réfection du mur d'enceinte de la cour de l'école (14 112 €); Le Tilleul-Othon : 1 500 € pour l'élaboration d'une carte communale (7 400 €); Le Troncq : 2 500 € pour l'installation de radars pédagogiques sur la RD 80 (7 990 €); Le Tronquay : 2 000 € pour le remplacement des huisseries de l'école (18 405 €); Lyons-la-Forêt : 2 000 € pour l'extension du columbarium (9 196 €); Mandeville : 1 511 € pour l'élaboration d'un plan de circulation (3 022 €); Mesnil-sur-l'Estrée : 1 245 € pour la mise aux normes électriques du local de stockage de la cantine (2 493 €); Perruel : 3 000 € pour renforcement de réseaux rue du Gros-Chêne-au-Mesnil (38 324 €); Plainville : 3 500 € pour installation du chauffage électrique à l'église (9 649 €); Plasnes : 3 000 € pour renforcement du réseau électrique à "La Commère" (13 879 €); Pont-Authou : 2 400 € pour l'achat de divers équipements à l'école maternelle (4 955 €); Poses : 2 100 € pour l'installation de stores électriques à l'école Jules-Ferry (6 293 €); Quittebeuf : 2 000 € pour édification d'un columbarium et jardin du souvenir (4 970 €); Menneville : 1 500 € pour mise en sécurité du carrefour entre les voies communales 15 et 20 (3 900 €); Routot : 3 000 € pour aménagement du patio de la médiathèque (20 387 €); Saint-Amand-des-Hautes-Terres : 2 500 € pour édification d'un columbarium et jardin du souvenir (7 864 €); Saint-Clair-d'Arcey : 1 037 € pour la restauration du drapeau des anciens combattants et de la bannière de la fanfare (2 075 €); Saint-Denis du-Behelan : 2 000 € pour la réfection de la toiture et du pignon du four à pain (12 076 €); Syndicat intercommunal scolaire La Madeleine-de-Nonancourt : 2 000 € pour l'aménagement de jeux dans les cours d'écoles (12 771 €); Thevray : 2 500 € pour remplacement de la chaudière mairie et salle polyvalente (10 677 €); Tourville-la-Campagne : 3 000 € pour la réfection du mur du cimetière (23 110 €); Valletot : 3 000 € pour la restauration des boiseries et des sols de l'église ( 8 423 €); Verneuil-sur-Avre : 3 000 € pour l'acquisition de mobilier dans une école maternelle (7 385 €); Verneusses : 2 400 € pour l'aménagement d'un espace cinéraire (4 900 €); Vesly : 5 000 € pour l'aménagement d'un terrain multisports (25 550 €).

Ladislas Poniatowski (UMP) : Aclou : 600 € pour travaux d'éclairage ( 1 324 €); Acon : 1 500 € pour électrification de la cloche de l'église ( 3 257 €); Armentières-sur-Avre : 1 000 € pour élaboration d'une carte communale (4 000 €); Bâlines : 1 800 € pour travaux éclairage route de Grobois (3 791 €); Bernières-sur-Seine : 766 € pour la réfection de l'éclairage public rue Bois-Charles ( 1 532 €); Bézu-la-Forêt : 800 € pour travaux d'éclairage public rue de La Roque (1 754 €); Bois-Jérôme-Saint-OUen : 1 400 € pour la pose de dalles dans la cour de l'école (4 386 €); Boisemont : 1 723 € pour l'acquisition de jeux extérieurs (3 447 €); Bouquelon : 1 000 € pour l'aménagement d'un espace cinéraire (2 950 €); Bourg-Achard : 1 500 € ppour travaux d'éclairage public rue Abbé-Eliot (5 056 €); Bourneville : 800 € pour l'acquisition de matériel de sonorisation (1 703 €) et 1 282 € pour l'acquisition de défibrillateurs cardiaques et d'une armoire (5 630 €); Bray : 600 € pour la réfection de l'éclairage public rue de Combon (1 310 €); Broglie : 800 € pour travaux d'éclairage public "Les Forges" (1 690 €); Cahaignes : 2 000 € pour travaux d'assainissement rue du Suc (41 240 €); Caillouet-Orgeville : 700 € pour l'aménagement de ralentisseurs sur la VC16 (3 600 €); Champenard : 1 800 € pour la construction d'un abribus (5 615 €); Champigny-la-Futelaye : 2 000 € pour des travaux d'éclairage public (4 342 €); Chennebrun : 1 000 € pour l'élaboration d'une carte communale (3 550 €); Cheronvilliers : 2 000 € pour travaux d'éclairage public (6 640 €); Collandres-Quincarnon : 800 € pour travaux d'éclairage public (1 672 €); Corneville-la-Fouquetière : 2 000 € pour la mise en place d'un vitrail à l'église (4 172 €); Courcelles-sur-Seine : 800 € pour la réfection de l'éclairage public (1 604 €); Damville : 1 800 € pour l'extension de l'éclairage public (3 853 €); Douains : 1 200 € pour la restauration du pignon de l'église (6 250 €); Emalleville : 950 € pour des travaux d'éclairage public (1 959 €); Epegard : 500 € pour des travaux d'éclairage public (1 020 €); Epieds : 2 000 € pour des travaux d'éclairage public (4 304 €); Fains : 1 000 € pour pose de ralentisseurs sur la RD 715, rues des Garennes et des Moulins (12 050 €); Folleville : 2 000 € pour des travaux d'éclairage public (4 670 €); Forêt-la-Folie : 1 100 € pour la mise en sécurité accès piétons (10 691 €); Franqueville : 2 000 € pour des travaux d'éclairage public (4 361 €); Glisolles : 3 000 € pour la pose de fenêtres doubles vitrage à la salle des fêtes et à la mairie (18 896 €); Gournay-le-Guérin : 1 000 € pour élaboration d'une carte communale (4 000 €); Graveron-Semerville : 1 100 € pour des travaux d'éclairage public (2 340 €); Grossoeuvre : 2 100 € pour des travaux d'éclairage public (7 524 €); Guitry : 1 000 € pour réfection de la toiture de l'église (10 592 €); Hecourt : 700 € pour la pose de ralentisseurs sur VC1, rue des Fonceaux (3 600 €); Houville-en-Vexin : 1 900 € pour travaux de remise en état de l'église et éradication de la mérule (13 065 €); Incarville : 3 000 € pour extension de la salle des fêtes en vue de l'aménagement des sanitaires (33 374 €); La Chapelle-du-Bois-des-Faulx : 600 € pour l'installation de l'éclairage public rue des Epervanches et rue de Marmont (1 270 €); La Couture-Boussey : 2 000 € pour travaux d'éclairage public complexe sportif (4 720 €); La Haye-Malherbe : 1 000 € pour travaux d'éclairage public sur poste gare (2 322 €); La Neuville-du-Bosc : 3 000 € pour aménagement d'un espace cinéraire (15 239 €); La vacherie : 600 € pour travaux d'éclairage public dans le bourg (1 288 €); Launay : 1 400 € pour travaux d'éclairage public rue du Petit-Launay (2 894 €); Le Chamblac : 1 200 € pouyr travaux d'éclairage public à l'église (2 676 €); Le Fidelaire : 600 € pour travaux d'éclairage public rue Frémontel (1 269 €); Le Theil-Nolent : 1 000 € pour aménagement de voirie (2 409 €); Le Tremblay-Omonville : 500 € pour mise en place du réseau d'éclairage public rue de l'église (1 027 €); Les Baux-de-Breteuil : 650 € pour travaux d'éclairage au hameau de "Coupe-Gorge" (1 315 €); Les Baux-Sainte-Croix : 1 900 € pour travaux d'éclairage public au hameau de La Clairière (3 830 €); Louversey : 500 € pour ravaux d'éclairage public rue Jean-de-La-Fontaine (1 058 €); Malleville-sur-le-Bec : 500 € pour travaux d'éclairage public à la salle des fêtes ( 1 000 €); Manneville-sur-Risle : 3 000 € pour la réfection de la toiture de la maison des associations (21 725 €); Manthelon : 1 700 € pour l'aménagement d'un site cinéraire (8 520 €); Marbeuf : 900 € pour travaux d'éclairage public rue des Forrières de l'Est (1 834 €); Martot : 500 € pour travaux d'éclairage public au lotissement Saint-Nicolas (1 066 €); Mesnil-sur-l'Estrée : 1 200 € pour l'acquisition de matériel destiné à l'extension du local de stockage de la cantine (3 130 €); Mesnil-Verclives : 1 700 € pour l'aménagement d'une aire de jeux (11 313 €); Montaure : 2 500 € pour des travaux d'éclairage public au bourg (6 420 €); Montfort-sur-Risle : 1 050 € pour des travaux d'éclairage public au lotissement PSR (2115 €); Muzy :  900 € pour travaux de renforcementr de l'éclairage public au hameau du Verger (1 870 €); Nonancourt : 1 000 € pour des coussins berlinois rue Georges-Cloarec (8 296 €); Normanville : 2 500 € pour des travaux d'éclairage public au domaine des Pêcheurs (6 697 €); Orvaux : 1 400 € pour réfection de l'éclairage public au Bashion et à la Closerie (2 976 €); Perriers-la-Campagne : 700 € pour installation de l'éclairage public route de la mairie (1 488 €); Perriers-sur-Andelle : 2 000 € pour isolation phonique du complexe sportif (8 101 €); Pont-Authou : 2 000 € pour travaux d'éclairage public rue Louise-Givon (7 180 €); Quatremare : 500 € pour travaux d'éclairage public au lieu-dit "Les Hameaux" (1 025 €); Quillebeuf-sur-Seine : 1 285 € pour l'installation de l'éclairage public Grande-Rue (2 571 €); 9 000 € pour l'acquisition de mobilier et matériel pour le groupe scolaire (23 082 €); 800 € pour l'acquisition d'un rotobroyeur et combi-système pour l'entretien des espaces verts (1 683); 900 € pour le réaménagement du bâtiment communal "Leduc" (1 815 €); 700 € pour le remplacement du portail de la bibliothèque (1 460 €); 700 € pour la réfection du logement communal, 66, Quai de Seine (1 440 €); Quittebeuf : 1 800 € pour aménagement d'un parking et d'un chemin d'accès à la salle polyvalente adapté aux personnes à mobilité réduite (4 404 €); Radepont : 1 200 € pour travaux d'éclairage public rue de l'Ancien Lavoir (2 545 €); Reuilly : 2 200 € pour réfection de l'éclairage public au Muguet-Boshion (4 435 €); Romilly-la-Puthenaye : 1 700 € pour l'édification d'un columbarium (9 242 €); Rouvray : 2 000 € our la restauration d'un clocheton et des murs extérieurs de l'église (19 776 €); Saint-Antonin-de-Sommaire : 500 € pour des travaux d'éclairage public dans le virage du cimetière (1 003 €); Saint-Christophe-sur-Avre : 800 € pour travaux de réfection de l'éclairage public (1 677 €); Saint-Christophe-sur-Condé : 1 000 € pour réfection de la signalisation horizontale de la place du village (3 552 €); Saint-Elier : 2 000 € pour la mise en place de ralentisseurs sur la RD 167 (12 333 €); Saint-Maclou : 2 450 € pour des travaux d'éclairage public sur le parking de l'église (4 989 €); Saint-Nicolas-d'Attez : 550 € pour l'installation d'un foyer lumineux au Buisson (1 122 €); Saint-Ouen-du-Tilleul : 700 € pour des travaux d'éclairage public rue de l'Eglise (1 467 €); Saint-Paul-de-Fourques : 750 € pour travaux d'éclairage public au Glatiney (1 510 €); Saint-Philbert-sur-Boissey : 494 € pour divers travaux d'éclairage (989 €); Saint-Quentin-des-Isles : 1 000 € pour implantation de signalétique voies communales et habitations (4 147 €); Saint-Siméon : 1 000 € pour des travaux d'éclairage public au lieu-dit "Le Calvaire" (2 091 €); Saint-Vincent-du-Boulay : 3 000 € pour l'aménagement d'un parking aux abords de l'école et la mairie (44 025 €); Sainte-Colombe-la-Commanderie : 650 € pour des travaux d'éclairage public au hameau de "La Mare" (1 366 €); Sainte-Marguerite-de-l'Autel : 850 € pour travaux d'éclairage public aux abords de l'école (1 775 €); Sainte-Opportune-du-Bosc : 500 € pour des travaux d'éclairage public route de l'Etoile (1 091 €); Selles : 2 500 € pour la restauration des tableaux de l'église Notre-Dame (18 219 €); Sivos de Bosc-Regnoult-en-Roumois/Le Theillement/Tourville-sur-Montfort : 2 000 € pour acquisition de mobilier pour la cantine scolaire (5 810 €); Syndicat scolaire de Saint-Denis-de-Béhélan/Le Chesne/Les Essarts/Chanteloup : 1 300 € pour l'aménagement de la 6e classe à Saint-Denis (5 026 €); Thevray : 2 000 € pour le remplacement des fenêtres de la salle polyvalente (13 177 €) et 550 € pour travaux d'éclairage public au bourg (1 177 €); Tillières-sur-Avre : 3 000 € pour la réfection d'un lavoir rue du Commandant-Galopin (16 091 €); Tourville-la-Campagne : 2 000 € pour l'aménagement d'un site cinéraire (13 552 €); Tourville-sur-Montfort : 3 000 € pour la réfection de l'éclairage public route de Bosc-Regnoult (8 731 €); Trouville-la-Haule : 900 € pour l'installation d'une bouche incendie au Val-Anger (2 008 €); Venables : 600 € pour des travaux d'éclairage public (1 278 €); Vesly : 2 300 € pour la réhabilitation des installations électriques mairie et annexes (11 516 €); Villers-sur-le-Roule : 900 € pour la pose de panneaux de signalisation sur la RD 65 (2 920 €); Villez-sous-Bailleul : 1 400 € pour l'installation de l'éclairage public rue de la Garenne et rue Gonet (2 978 €).

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(dessin de Nono, Le Télégramme de Brest)    

Comment les députés de l'Eure ont utilisé leur réserve parlementaire

La réserve parlementaire. Un drôle de système indigne d'une république moderne. Un système opaque qui permet aux députés et sénateurs de distribuer des subventions à des collectivités locales un peu comme ils l'entendent, à leur bon vouloir. Un système qui entretient des liens entre les parlementaires et les élus, et qui aide, c'est évident, à se faire réélire.

Pour la première fois cette année, et grâce à l'obstination de Hervé Lebreton (photo ci-dessous), un prof de maths souhaitant "montrer que les citoyens peuvent agir en démocratie", le ministère de l'Intérieur vient de publier, dans un volumineux rapport, l'utilisation de cette enveloppe de 150 M€ en 2011.

Aujourd'hui, nous publions la (longue) liste des aides apportées à des " projets d'intérêt général" par les députés des cinq circonscriptions de l'Eure. On peut noter, en totalisant les aides, que les enveloppes affectées à chaque député ne sont pas du même montant, tant s'en faut. Ceux qui sont "près du manche" sont beaucoup mieux servis que leurs collègues siègeant dans l'opposition.

Nous publierons de la même manière, dans un prochain article, la liste des aides apportées par les trois sénateurs du département.

1ère circonscription (député : Guy Lefrand,UMP, suppléant du ministre Bruno Le Maire) : Angerville-la-Campagne : 3 000 € pour aménagement de sécurité rue du Vieux-Puits et aux abords de la salle des associations (montant total des travaux : 14 718 €); Avrilly : 3 000 € pour l'installation de nouvelles fenêtres à l'école (9 398 €); Cintray : 3 000 € pour des travaux de renforcement de l'éclairage public au hameau de La Mutellerie (16 387 €); Dame-Marie : 2 000 € pour la réfection des façades de la mairie (20 110 €); Droisy : 2 829 € pour le remplacement de deux bornes et d'un poteau incendie (5 659 €); Francheville : 836 € pour l'aménagement espace cinéraire au cimetière (1 672 €); Gouville : 3 000 € pour l'extension cuisine du gîte-étape (9 503 €); Guernanville : 3 500 € pour la restauration du retable et de tableaux à l'église (28 507 €); Jumelles : 10 000 € pour la réfection des murs de l'église et du cimetière (46 206 €); La Boissière : 1 000 € pour la mise en place d'un combiné hand-foot-basket (9 015 €); Lignerolles : 1 000 € pour la pose de volets à la mairie (3 594 €) et 4 881 € pour la rénovation de l'école communale (9 763 €); Marcilly-sur-Eure : 2 000 € pour installation de bornes et de barrières forestières allée des Canaux (4 084 €); Saint-Germain-sur-Avre : 1 500 € pour la pose de ralentisseurs (9 525 €); Saint-Vigor : 5 000 € pour l'enfouissement de réseaux (16 610 €); Sivos de la Vallée de Lesme : 1 465 € pour l'installation d'un lave-vaisselle à l'école des Baux-de-Breteuil (2 930 €) et 5 000 € pour l'équipement en mobilier et la réfection de classes (12 757 €); Sivu Cigale : 5 000 € pour l'extension du centre multi-accueil (98 600 €); Syndicat d'assainissement collectif Saint-Germain-Mesnil : 1 000 € pour la réalisation d'une étude préalable (3 955 €); Tillières-sur-Avre : 4916 € pour l'équipement informatique de l'école primaire (9 833 €).

2e circonscription (député : Jean-Pierre Nicolas, UMP) : Aclou : 2 000 € pour aménagement du site cinéraire (4 130 €) et 2 500 € pour l'installation de bornes incendie (7 520 €); Barc : 3 000 € pour mise aux normes du chauffage de l'église (16 607 €); Beaubray : 2 000 € pour aménagement des berges mare communale (4 687 €); Bernienville : 3 000 € pour installation d'un abribus (14 194 €); Berville-la-Campagne : 4 000 € pour la mise en place d'une réserve à incendie au Cormier (13 172 €); Bois-Normand-près-Lyre : 2 922 € pour réfection du préau (6 494 €); Brosville : 9 000 € pour travaux terrain de pétanque, mairie, église, columbarium (18 325 €), 295 € pour l'achat d'une lame à neige (590 €), 491 € pour l'édification d'une colonne avec livre du souvenir au cimetière (983 €), 1 000 € pour l'achat de matériel de sonorisation à la salle polyvalente (2 439 €), 3 000 € pour remplacement du chauffage de la salle polyvalente (9 272 €) et 3 000 € pour restauration de la façade de l'agence postale (6 990 €); Claville : 10 000 € pour la construction d'un bâtiment communal associatif (673 000 €); Daubeuf : 500 € pour acquisition de chaises à la salle communale (1 309 €); Epegard : 5 000 € pour réfection du stade de foot (30 661 €); Ferrières-Haut-Clocher : 5 000 € pour rénovation de la salle des associations (107 170 €); Goupillières : 3 000 € pour l'aménagement de la place du Marais (29 977 €); Graveron-Semerville : 4 000 € pour l'édification d'un colombarium (9 350 €); Hectomare : 8 000 € pour l'isolation et la réfection de la salle polyvalente (39 534 €); Juignettes : 1 200 € pour remplacement d'une fenêtre et isolation de la salle communale (3 338 €); La Croisille : 3 000 € pour la réhabilitation de la mare du Gros Chêne (7 432 €); La Neuville-du-Bosc : 4 000 € pour le renforcement et l'effacement des réseaux route du Bec-Hellouin (27 722 €); Le Mesnil-Fuguet : 5 000 € pour les travaux de rénovation extérieure de la mairie (13 912 €); Le Tilleul-Lambert : 5 000 € pour l'aménagement du réseau d'assainissement rue du Buisson (102 318 €); Neuville-sur-Authou : 4 000 € pour l'aménagement d'un parking devant l'école (13 971 €); Ormes : 1 000 € pour aménagement d'un parking bus scolaires au hameau de Folleville (8 264 €) et 1 500 € pour réfection d'un puits (3 240 €); Orvaux: 8 000 € pour la restauration de l'église (44 340 €); Perriers-la-Campagne : 3 000 € pour l'aménagement du parking de la mairie-école (38 054 €); Quittebeuf : 2 000 € pour l'installation d'une porte et de volets roulants à la salle des fêtes (6 320 €) et 4 000 € pour le renforcement des réseaux rues d'Evreux et du 8 Mai 1945 (40 083 €); Sacquenville : 5 000 € pour la construction d'un local technique (236 900 €); Saint-Antonin-de-Sommaire : 1 300 € pour remplacement de la porte du préau (2 650 €); Saint-Paul-de-Fourques : 2 500 € pour travaux d'assainissement (8 715 €); Sainte-Colombe-la-Commanderie : 8 000 € pour l'installation d'une classe modulaire (31 716 €); Sébécourt : 3 000 € pour l'aménagement d'une aire de jeux (28 384 €); Sivos Aulnay-Glisolles-Gaudreville : 5 000 € pour la restauration de la classe maternelle petite section d'Aulnay (33 850 €); Sivos Bacquepuis-Bérengeville : 4 000 € pour réhabilitation de l'assainissement, installation de sanitaires et mise en conformité des jeux (13 758 €); Venon : 3 000 € pour la mise en sécurité de la RD 82 (14 122 €); Villez-sur-Le Neubourg : 2 000 € pour la restauration d'une cloche à l'église (4 710 €).

3e circonscription (député : Marc Vampa, UDI, suppléant du ministre Hervé Morin) : Cauverville-en-Roumois : 5 000 € pour la réfection des murs et des sols de l'église (39 962 €); Ferrière-Saint-Hilaire : 1 500 € pour l'aménagement paysager du cimetière (6 574 €); Fresne-Cauverville : 2 000 € pour l'équipement de la cuisine de la salle polyvalente (5 099 €); Mesnil-Rousset : 2 500 € pour réfection de la toiture de l'église et des joints du pignon de la sacristie (25 967 €); Saint-Georges-du-Vièvre : 18 000 € pour acquisition de l'immeuble abritant la bibliothèque municipale (101 000 €); (député : Hervé Morin, UDI, après son départ du gouvernement) : Communauté de communes du canton de Cormeilles : 30 000 € pour des travaux de voirie (74 901 €); Fontaine-la-Louvet : 9 000 € pour la réhabilitation de l'ancienne école en salle communale (289 331 €); Hauville : 9 500 € pour la restauration de l'église (345 603 €); Honguemare-Guenouville : 900 € pour la mise aux normes de l'électricité à l'école et la pose d'une alarme incendie (5 244 €); Les Places : 1 000 € pour acquisition de graves pour la voirie (2 772 €); Routot : 2 000 € pour l'acquisition de matériel informatique à la bibliothèque (7 210 €); Saint-Germain-la-Campagne : 1 000 € pour l'acquisition de matériel informatique à l'école (4 029 €); Saint-Pierre-du-Mesnil : 15 000 € pour l'aménagement de l'ancienne salle de classe en salle de conseil (58 875 €); Saint-Thurien : 1 500 € pour implantation d'un terrain de boules, installation de mobilier urbain et aménagement paysager (5 418 €); Sivos Albert-Josse : 1 500 € pour l'acquisition de mobilier scolaire (11 949 €); Sivos Trois Cornets : 3 000 € pour extension du parking de l'école et l'acquisition de jeux (19 510 €).

4e circonscription (député : François Loncle, PS) : Léry : 25 000 € pour construction d'un restaurant scolaire et rénovation des écoles (2 648 106 €); Saint-Ouen-de-Pontcheuil : 1 596 € pour réfection de l'électricité de la salle communale (3 193 €).

5e circonscription (député : Franck Gilard, UMP) : Cahaignes : 600 € pour la numérisation des registres d'état civil (2 276 €); Communauté de communes des Andelys et environs : 10 000 € pour l'aménagement de la salle communautaire (103 659 €); Doudeauville-en-Vexin : 5 000 € pour restauration du contrefort et des vitraux de l'église Saint-Aubin (50 192 €); Farceaux : 20 000 € pour la réfection des escaliers et des murs du cimetière (48 202 €); Flipou : 4 000 € pour les travaux de rénovation du chauffage de la salle des fêtes (16 388 €); Fresne-l'Archevêque : 15 000 € pour des aménagements de sécurité sur la RD 1 (148 603 €); Guerny : 5 000 € pour la restauration de la toiture de la sacristie (18 964 €); Guitry : 3 000 € pour la sécurisation de la cour de l'école, la réfection d'un mur et la construction d'un local technique (8 647 €); Hennezis : 5 000 € pour le remplacement de la porte de la salle des fêtes et l'acquisition de mobilier (11 093 €); Heubecourt-Haricourt : 10 000 € pour des travaux d'assainissement (238 516 €); Houville-en-Vexin : 4 000 € pour le remplacement des huisseries de la mairie (10 535 €); Mesnil-Verclives : 6 000 € pour l'installation d'une réserve incendie (20 566 €); Panilleuse : 10 000 € pour la mise en sécurité de la rue aux Gaillards et la réfection de l'assainissement ( 286 715 €); Romilly-sur-Andelle : 15 000 € pour réhabilitation de l'école Maurice-Genevoix (514 000 €); Rosay-sur-Lieure : 10 000 € pour la restauration de la nef de l'église et la récupération des eaux résiduelles (164 500 €).

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Pont-de-l'Arche reçoit la "Marianne de la parité"

La Ville de Pont-de-l’Arche a reçu la Marianne d’or 2013 de la parité. Ce concours est une initiative de l’association « Elles aussi » qui milite, depuis 1992, pour une parité réelle entre hommes et femmes dans toutes les instances élues.

Déployé dans tout le département par le Conseil général, ce concours a rassemblé près de 280 communes (sur 675) et c’est Pont-de-l’Arche qui a été reconnu par le jury pour son application parfaite de la loi. Si la loi impose qu’il y ait 50 % de femmes sur les listes de candidats, dans beaucoup de collectivités ce sont les hommes qui conservent les principales délégations. A Pont-de-l’Arche, hommes et femmes se partagent les postes d’adjoints équitablement et les femmes ne se sont pas vues remettre des délégations fantômes. Prenons, par exemple, des domaines habituellement réservés aux hommes : les finances et l’urbanisme. Ils sont respectivement assurés, à Pont-de-l’Arche, par Angélique Chassy et Marie-Christine Calmon, qui ont-elles-mêmes reçu la Marianne d’or le 4 juillet.

Autre bonne nouvelle, la loi du 17 avril 2013 oblige (en y instaurant la proportionnelle jusqu'alors réservée aux villes de plus de 3 500 habitants) les communes de plus de 1 000 habitants à respecter la parité, autrefois limitée aux communes de plus de 3500 habitants. Ainsi, en 2014, la France comptera 16 000 femmes élues municipales supplémentaires.

(source: site internet de la ville de Pont-de-l'Arche).

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"Quai des Mômes", une librairie jeunesse bientôt à Louviers

"A 36 ans, c'est le moment ou jamais !" Stéphane Lemaitre n'a pas froid aux yeux. Le 1er août prochain, il ouvrira, sous le joli nom de "Quai des Mômes", une librairie jeunesse à Louviers, au 3, rue du Quai.

Le jeune Lovérien ne part pas dans l'inconnu. "J'ai douze ans d'expérience en librairie", rappelle celui qui après avoir travaillé à la médiathèque Boris-Vian a été embauché par Hubert Fontaine, le précédent propriétaire de "La Page", la librairie de la rue du Matrey. Malheureusement, l'ouverture de l'espace culturel du Centre Leclerc d'Incarville a entraîné une baisse d'activité de "la" librairie de Louviers, et le licenciement du dernier embauché, qui tenait le magasin "jeunesse". Après ce premier licenciement, Stéphane trouve un poste de responsable d'une librairie associative, à Barentin. Puis est réembauché à "La Page" par les nouveaux propriétaires, avant d'être à nouveau licencié, l'an dernier.

"Je travaille depuis plus de six mois sur mon projet. Ce ne fut pas facile avec les banquiers, qui me comparaient à Virgin et Chapitre..."  Aujourd'hui, avec un maçon et un électricien, Stéphane est dans la dernière ligne droite des travaux qui transformeront entièrement les locaux pour en faire un endroit confortable et chaleureux, avec un coin où les enfants pourront lire et s'amuser. C'est que Stéphane a bien pensé son affaire. " En plus des livres, j'aurais aussi un rayon jouets. Des jouets et des jeux éducatifs reconnus par les pédagogues, et diffusés en dehors de la grande distribution. Je prendrai aussi les commandes de tout autre livre, sauf le scolaire, il y aura des ateliers, des dédicaces, des expositions..." 

Si la librairie n'est pas encore ouverte, la description qu'en fait Stéphane est alléchante. Et l'affiche dessinée par Aby, une artiste du Neubourg, ne peut que nous conforter dans ce sentiment. Dans un style fantastique, si propre à la littérature enfantine, elle représente un jeune garçon assis à califourchon sur un poisson. " Enfant, j'allais pêcher dans l'Eure. C'est des gardons que je prenais le plus souvent. J'aurais pu choisir un poisson plus noble, une truite ou un saumon..." Mais Stéphane, sur l'affiche comme dans sa vie, n'a pas voulu tricher. Aussi, le petit brun qui s'envole à dos de poisson, c'est lui...

En attendant l'ouverture de "Quai des Mômes", on peut joindre Stéphane Lemaitre au 06.80.81.46.84 et voir sa page Facebook.

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Des carrosseries rutilantes sous le soleil

Pour leur journée commerciale, ce samedi, municipalité saint-pierroise et association de commerçants avaient eu la bonne idée de joindre leurs efforts afin de proposer des animations originales. Parmi celles-ci, la concentration de voitures anciennes, organisée avec le concours de la Calandre rétro rouennaise.

La trentaine de véhicules présents sont arrivés sous... le brouillard. Mais heureusement, ils étaient encore stationnés devant la mairie lorsque le soleil a montré le bout de son nez. Avant de distribuer généreusement ses chauds rayons tout au long de la journée.

Une bonne trentaine de voitures étaient ici rassemblées. Des véhicules des années soixante pour les plus récentes. Mais se sont les doyennes qui étaient les plus entourées : la Bugatti Type 30 (1923) aux allures de voiture de course, une Talbot DD coupé de ville (1928; notre photo), les Citroën B 14 (1927), B2 Torpédo (1923) ou B 14 G (1928), un modèle construit à seulement... vingt exemplaires, une Ford A Roaster (1930)... Autant de modèles que l'on n'ose qualifier de " tacots ", tant leurs carrosseries aux couleurs vives rutilaient sous le soleil.

Après un défilé dans le village, c'est au stade que ces voitures étaient exposées tout l'après-midi. Chacun pouvait apprécier la pûreté des lignes et la finesse de leur esthétique, les vrais amateurs s'attardant plus longuement sur la mécanique, des " moulins " parfaitement réglés et traversant les ans sans nullement s'émousser.

Le public pouvait aussi participer à des baptêmes dans ces voitures de rêve. Une petite promenade dont les bénéficiaires se souviendront longtemps...

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Après la Souris verte, le Chat perché...

Ce n'est pas d'une fable, fut-elle de La Fontaine, que l'on va vous entretenir aujourd'hui. L'affaire, qui a pour seule mérite de nous faire découvrir le charme des noms des écoles maternelles de Louviers, est trop grave.

On croyait que le problème des ATSEM à la Souris verte avait été définitivement réglé. Les agents municipales avaient repris leur poste, une nouvelle charte devait être établie, précisant les responsabilités et les pratiques qu'enseignants et ATSEM devaient mettre en oeuvre pour rendre la situation " normale ". A l'approche des vacances, la situation semblait apaisée. Et puis jeudi, patatras...

Les ATSEM de trois écoles de la ville (Jules Ferry, Jean Prévost et le Chat perché) ont été mutées à la Souris verte (elles avaient été informées de leur changement d'affectation la veille seulement), permutant avec trois de leurs collègues jusqu'alors affectées à cette école. Les parents, qui à juste titre s'inquiètent de ces permutations qui perturbent les plus petits, ont immédiatement réagi. La pétition qu'ils ont fait circuler rassemblait déjà plus de 200 signatures ce vendredi en fin d'après-midi.

Un peu plus tôt dans ce même après-midi, des parents du Chat perché (notre photo), l'école la plus déterminée, avaient décidé d'aller signifier, banderoles à l'appui, leur mécontentement dans la cour de la mairie.

Malheureusement le secret avait été éventé, et ces parents d'élèves, quatre mamans en fait, étaient attendues de pied ferme par un comité d'accueil peu amène. Le maire en tête, assisté de chefs de service et de cadres municipaux. Au total, plus de fonctionnaires et d'élu que de manifestants, à qui ils firent la leçon en toute indécence, accusant ces parents d'être " manipulées " par un enseignant de l'école !

On se souvient que lors du conflit à la Souris verte, le maire avait pointé du doigt les enseignants et tout spécialement le directeur (il vient d'obtenir sa mutation sur un autre poste, hors Louviers). Il récidive une nouvelle fois au Chat perché...

Les vacances arrivent à temps ! Mais le problème sera-t-il réglé à la rentrée ? Rien n'est moins sûr...

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La gare de VDR, son parking, ses escaliers et... son guichet !

Hier jeudi, je devais aller à Paris pour une réunion. Comme chaque fois, c'est par le train, au départ de Val-de-Reuil, que je décidais de me rendre dans la capitale. Par le train de 8 h 27.

Quand on prend le train à Val-de-Reuil, mieux vaut arriver en avance. A 8 h 10, j'avais garé, non sans mal, ma voiture au parking. Mais il y avait une longue file d'attente au seul guichet ouvert (photo), surmonté d'une pendule en panne (un comble dans une gare !) . Les passagers qui voulaient retirer leurs billets aux automates en furent pour leurs frais, puisque ces appareils étaient en panne, et si j'ai pu acheter à temps mon billet, ce ne fut pas le cas de tout le monde, puisqu'il y avait encore beaucoup de candidats au départ derrière moi. Aussi, c'est une bonne demi-douzaine de passagers qui embarquèrent sans billet.

On déplore souvent l'inconfort de cette gare au parking trop exigu aux heures de pointe aux escaliers impraticables pour les personnes handicapées (pour ne parler que des griefs les plus entendus, sans parler de l'inconfort de certains trains. Il nous est arrivé de voyager dans un train dont toutes les toilettes étaient condamnées. Pratique pour éliminer le café du matin !). Il ne faudrait pas oublier le manque de personnel au guichet. Bientôt vont débuter les travaux de modernisation et de réfection de cette gare, à laquelle participeront financièrement les différentes collectivités locales. Espérons que, pour sa part, une fois ces travaux finis, la SNCF dotera la gare de Val-de-Reuil du nombre d'agents suffisants...

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Plongée en eau trouble

Plonger en eau trouble est toujours dangereux. Lorsqu'on n'a pas de visibilité, c'est à ce moment que les accidents arrivent. Ce manque de visibilité, ces " zones d'ombre ", ainsi qu'en ont convenu le président Patrice Yung et le président délégué Martin, n'ont pas empêché les délégués de la CASE de reconduire leur confiance à Véolia, jusqu'en 2017 et 2021 pour la gestion de l'eau et de l'assainissement.

Passer en régie publique serait dangereux et coûteux si l'on en croit le président, et surtout Franck Martin, qui a rapidement pris la parole pour ne plus la lâcher pendant plus d'une heure. Un long monologue à sens unique, fait de clichés et d'informations tronquées. Pour le maire de Louviers, mettre en balance DSP et régie reviendrait à comparer une Traban et une DS. Abandonner Véolia pourrait coûter " 9 millions d'euros d'indemnités. " Peut-être plus encore, " car les juges administratifs ont pour habitude de confondre chiffre d'affaires et bénéfices. " Et toujours avide d'un bon mot, le président délégué assène, au moins trois fois pendant son réquisitoire, " la preuve par Castres ", et les 32 M€ d'indemnités qu'a eu à verser la ville du Tarn. Mais pas un mot des décisions judiciaires favorables aux collectivités territoriales. Le département des Landes par exemple, qui grâce à l'obstination de son président Henri Emmanuelli a été reconnu dans son bon droit en Cour de Cassation, face aux distributeurs...

" Ces zones d'ombre " donc, reconnues par l'exécutif de la CASE, ont été mises en lumière par François Merle notamment (notre photo), à travers des questions pertinentes : " Comment est calculé le montant de l'indemnité ? En 2017 et en 2021, la CASE n'aura-t-elle rien à payer à Véolia ? L'étude économique a-t-elle été faite pour comparer la régie et Véolia ? " Autant de questions auxquelles le tandem Yung-Martin a du mal à répondre. " Et le calcul des amortissements, on a un tableau sans durée, c'est totalement illégal ", surenchérit François Merle. Qui demande que les délégués puissent avoir les conclusions de l'étude du cabinet Calia Conseil, et que le vote soit reporté. 

" On a demandé des explications en bureau, on ne les a pas obtenues ", s'offusque Maryannick Deshayes, la maire de Tostes, tandis que Richard Jacquet, son collègue de Pont-de-l'Arche, s'interroge sur " la rentabilité des contrats. " Un point soulevé crucial, car si le Conseil d'Etat jugeait que cette rentabilité a été suffisante, il pourrait débouter Véolia de ses prétentions...

Pour Gaëtan Levitre, le maire d'Alizay, -qui ne participera pas au vote, les communes ayant récemment adhéré à la Case n'étant pas concernées-, la question est de savoir si " l'on va aller vers la régie ou prolonger la DSP jusqu'à Mathusalem." Pour lui, " l'eau doit revenir au régime public..."

Finalement, même si l'on a perçu plusieurs moments de... flottements tout au long de la soirée, les délégués adopteront à une large majorité (6 contre et 9 abstentions), la reconduction des contrats jusqu'en 2017 et 2021. Le vote n'a pas été repoussé après les municipales, et les délégués engagent des élus qui, pour certains d'entre-eux ne seront plus là en mars prochain. Drôle de conception de la démocratie...

L'association pour la protection de l'environnement et la défense des services publics, qui a écrit à la CADA (Commision d'accès aux documents administratifs) afin d'obtenir des pièces dont elle n'a pas pu prendre connaissance, se réserve la possibilité d'attaquer la décision de la CASE devant le tribunal administratif. A cet effet, elle va prendre conseil auprès d'un avocat.

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Et la cité drapière revit sur les murs de l'école de musique...

Et de deux ! Cet été, la SED (Société d'Etudes diverses) réédite son diaporama sur l'histoire de Louviers, une initiative lancée l'an dernier avec un réel succès.

Samedi soir donc, à la tombée de la nuit, le public s'est rassemblé au cloître des pénitents. Où les murs de l'école de musique se sont illuminés sur le thème de " Louviers, cité drapière ".

" Aujourd'hui, je mets mon Louviers, aurait dit Napoléon ". La première citation, la première diapo (plus de 350 défileront en une demi-heure sur les textes dits par Annick Grodent et Christian Gateau et la musique d'Eric Boyer...) donne le ton. Et nous plonge dans le bain.  Celui " du drap, pas des draps, du drap de laine..."

Il faut remonter à 1190 pour retrouver la première mention d'une " industrie " drapière à Louviers. Une activité qui au fil des siècles se développera autour de la rivière d'Eure, ses bras et ses moulins, avant de se mécaniser. Une activité qui souffrira aussi des multiples guerre, et qui connaîtra sa renaissance sous Louis XIV.

Des noms (Le Camus, Décretot, Ternaux, Miquel...) de manufacturiers ou d'industriels se succèdent. On partage le travail des ouvriers, les remises de médailles du travail lors de la Saint-Roch, on sourit à la projection d'un appel du " syndicat des non-syndiqué "...

On découvre que l'industrie du drap est une activité complexe, qui nécessite pas moins de quarante opération, de la tonte du mouton ( à Louviers on travaillait la laine de mérinos venue d'Espagne), à la livraison, en passant par le cardage, l'ensimage (graissage avec huile), la teinture, l'ourdissage, le tissage sur des métiers de plus en plus performants, les apprêts (foulonnage, lainage, tonte), lavage, séchage, rentraillage, pressage à chaud...

Et puis il y avait aussi le témoignage de Nicole, qui pendant plus de trente ans travailla à domicile pour un des industriels drapiers. Une époque révolue, puisque l'industrie drapière a totalement disparu...

Un diaporama instructif donc, qui a permis de mieux comprendre cet aspect de l'histoire de notre ville, mal connu par nombre de ses habitants, tandis que plusieurs aînés retrouvaient avec émotion un univers qui leur fut familier.

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Un concours de nouvelles " source " d'inspiration

Agnès Giuntini, la directrice de la médiathèque, a salué hier le dynamisme de toute son équipe, toujours prête à faire preuve d'innovation et de dynamisme. C'est grâce à cette équipe que le concours de nouvelles, -il livrait hier le palmarès de sa 9e édition -, rassemble sans cesse plus d'auteurs.

Ils étaient 65 cette année à concourir, sur le thème " Je me jette à l'eau ". Un thème, source d'inspiration d'auteurs locaux certes, mais aussi d'auteurs vivant bien au-delà de la Normandie, même à l'étranger pour certains... Un éloignement qui explique que certains n'aient pas pu venir retirer leur prix, constitués de bons d'achat et de lots de livres, offerts par la Librairie L'Orielle, d'Evreux.

Annie (notre photo) et Jean Grodent, les comédiens du Théâtre du Manoir, se sont donné la réplique pour faire vivre les nouvelles dans les trois catégories du concours.

Voici le palmarès : Adultes : 1er prix : Sandrine Bisson, Saint-Zacharie (Var); 2e prix : Virginie Vagne, Châtillon (Hauts-de-Seine); 3e prix : Laurine Roux, Gap (Alpes-de-Haute-Provence); Jeunes : 1er prix : Sacha Gélin (14 ans), Louviers; 2e prix : Tifenn Cayet-Jacob (14 ans), Montmorency (Val-d'Oise); 3e prix : Oänelle Guinet (10 ans), Louviers; Scolaires : 1er prix : classe de 2nde du Lycée des Fontenelles, Louviers; 2e prix : classe de 2nde du Lycée des Fontenelles, Louviers; 3e prix : classe de 2nde du Lycée des Fontenelles, Louviers (un très beau tir groupé du lycée lovérien !).

Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à participer à ce concours, et à écrire ma première nouvelle. Que vous pourrez lire ci joint (rubrique " Je me jette à l'eau ").

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 " Zone bleue ", la ville de Louviers prise en défaut

A force de vouloir tout " normer " (et pas seulement nos fromages...) l'Europe a souvent l'art de niveler par le bas. Pourquoi supprimer un système qui fait ses preuves depuis nombre d'années, et vouloir le remplacer par une règlementation imparfaite et sujette à interprétation ?

Jusqu'à maintenant, lorsqu'il stationnait en zone bleue, l'automobiliste devait afficher derrière son pare-brise le fameux " disque " comportant deux fenêtres, avec l'heure d'arrivée, et celle de la limite de son stationnement. Un stationnement qui était autorisé pendant une heure trente maximum.

Sous prétexte de favoriser une plus grande rotation des véhicules sur les places de stationnement, le nouveau disque, édicté par un décret de 2007, ne comporte plus que l'heure d'arrivée. A charge pour chaque ville d'afficher clairement à l'entrée des zones bleues la durée maximale de stationnement.

Dans sa dernière livraison, l'hebdomadaire " La Dépêche " relate qu'un habitant de Saint-Pierre-du-Vauvray conteste sa verbalisation à Louviers. A juste titre. En effet, dans la cité drapière, aucun panneau de signalisation (contrairement à la commune voisine d'Incarville par exemple; photo ci-dessous) ne signale la durée maximale du stationnement en zone bleue.

Les automoblistes verbalisés peuvent contester auprès du procureur de la République d'Evreux leur PV, puisque, la ville n'ayant pas appliqué la réglementation en cours (1), ils peuvent, à bon droit, dire qu'ils ne connaissaient pas la règle du jeu.

Quant aux explications données par l'adjoint à la sécurité de Louviers, elles sont pour le moins embarrassées. En effet, en mettant en place sa " nouvelle " zone bleue, la ville de Louviers aurait du aussi mettre en place la signalisation inhérente...  

(1) le commentaire des juristes Daniel Lemoine et Danièle Vulliet rappellent que des panneaux de signalisation informent l'usager de la durée de stationnement autorisée :

Un nouveau disque de stationnement remplace le disque bleu

Daniel Lemoine, Danièle Vulliet   13-10-2011

Un décret instituant un nouveau disque de stationnement est paru au JO du 21/10/2007. Il modifie l’article R-417-3 du Code de la Route.

Qu’est ce que ce nouveau disque ?

C’est une variante du disque auquel nous sommes habitués. Il permet de favoriser la rotation des véhicules en limitant la durée de stationnement qui reste gratuit.

En quoi est-il différent du disque précédent ?

Le disque précédent comportait 2 fenêtres « heure d’arrivée » et « heure de départ » avec une amplitude de stationnement maximale de 1h30.

Ce nouveau disque ne comporte qu’une seule fenêtre, l’automobiliste indique uniquement son heure d’arrivée.

Le temps maximal autorisé n’est plus « standard » mais déterminé librement par la collectivité. Des panneaux de signalisation informent l’usager de la durée de stationnement autorisée.

 

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A la CASE, un vote et une perte de temps inutiles

 


Coup(s) de gueule

Bien des choses ne vont pas dans ce monde qui marche sur la tête. Au fil de l'actualité, nous dirons tout ce qui ne nous plaît pas, et ne manquerons pas, parfois, d'user du droit, du devoir, d'indignation...

Taconet déraille complètement !

Je me suis longtemps demandé si j'allais répondre, tant l'attaque à mon égard est insignifiante. Mais en s'en prenant à moi, Taconet (c'est sciemment que j'ai oublié son prénom, comme il l'a fait du mien), s'attaque à la liberté d'informer.

Quelques jours après la création toute récente de ce site, je m'interrogeais sur son audience, avant de recevoir de nombreux témoignages d'encouragement, et de découvrir des premières statistiques encourageantes. Non seulement mon site est lu, mais voilà que maintenant, je suis attaqué. C'est trop d'honneur !

Ceux qui auront lu (ci-dessus) le compte-rendu de la réunion du Comité de défense contre l'autoroute pourront juger du style journalistique de l'article. Or, aux yeux du certes président du PRG départemental (mais surtout " la voix de son maître " Martin), j'aurais attaqué le Département. Tout simplement parce que j'ai rapporté que les responsables de l'association ont rappelé l'engagement du président Destans en 2005, par rapport à la gratuité du péage d'Incarville. Pour avoir repris ces propos, moi le socialiste, je jouerais contre mon camp, je soutiendrais les gauchistes. Pour moi, être gauchiste n'est pas une insulte. Et parmi les participants à cette réunion, on notait des gens de tout bord, pour peu que l'on connaisse leur opinion politique.

Les propos de Taconet feront rire non seulement les militants et les élus socialistes (des maires et adjoints et pas seulement Marc-Antoine Jamet, coupable de partager la même schizophrénie que moi), mais aussi les verts et autres écologistes, les communistes, les élus de droite et tous les citoyens présents ce soir-là, qui sans être engagés politiquement, veulent défendre notre environnement... tout simplement.

Des exemples de schizophrénie, de la part de Taconet et d'un PRG vengeur d'avoir perdu les dernières cantonales lovériennes, j'en ai quelques-uns sous le coude...

J'aurais pu répondre sur le blog de l'intéressé. Mais ça lui aurait donné une audience qu'il n'arrive pas à trouver... et je n'aurais sans doute pas obtenu ce "droit de réponse ".

Quant au fond, le premier combat du comité " Non à l'autoroute " est d'obtenir la gratuité du péage pour une période d'essai de trois mois. C'est exactement ce que proposait Jean-Louis Destans en 2005. Ni plus ni moins.

Vue basse et mémoire courte...

Mardi soir, se tenait au Grand Forum de Louviers une réunion sur l'organisation des rythmes scolaires, telle que compte la mettre en place la municipalité locale. Nous aurons l'occasion de revenir prochainement sur cette réunion.

Mais posant une question à Franck Martin, j'ai été choqué par la (non) réponse du maire de Louviers, qui a fait semblant de ne pas comprendre.

Depuis trois ans, à chaque printemps, la mairie de Louviers autorise les écoles privées locales à faire publicité pour leurs portes ouvertes, au moyen de plusieurs banderoles disposées sur l'espace public (photo). Aussi en défenseur de l'école publique et de la laïcité, et choqué par cet affichage (comme d'autres qui m'ont confié l'être également), ai-je demandé au maire de me donner l'assurance que le dispositif d'aménagement du temps scolaire bénéficierait exclusivement aux élèves scolarisés dans la quinzaine d'écoles publiques maternelles et primaires de la ville.

Se gardant bien de me donner la moindre assurance, le maire a dit qu'il ne fallait pas ranimer la guerre scolaire (il n'est pas question de celà !). Et il a fait mine de ne pas voir à quoi je faisais allusion.

Espérons que cette simple photo remettra en place les idées de cet édile à la vue basse (depuis la scène il avoue ne pas voir le public) et à la mémoire courte...

 

 

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Franck Martin ouvre les yeux sur les limites de la télésurveillance

A Louviers, si l'on en croit La Dépêche du 26 avril dernier, il y aurait, d'après le maire, " deux spécificités : les poubelles et les voitures sur le trottoir. Alors bonjour pour les piétons, les poussettes, les handicapés..." Mais lors de cette visite de quartier rue François-Le-Camus et dans les rues adjacentes, Franck Martin a vu rouge, lorsqu'un commerçant l'a abordé pour lui raconter ses déboires. Ou plus exactement ceux de son fils, qui s'était fait dérober son vélo. D'après ce commercçant, (et toujours selon La Dépêche) , les police municipale et nationale se seraient renvoyé la balle, " évoquant des caméras de vidéo-surveillance réglées sur le mauvais axe, et des bandes sauvegardées qu'une semaine. Résultat : l'enquête aussitôt ouverte et aussitôt refermée..."

Et le maire de rétorquer : " La municipalité a investi beaucoup d'argent dans la vidéo-surveillance, ce n'est pas pour s'entendre dire ce que vous venez de nous exposer. En plus, ce n'est pas la première fois qu'on me fait la remarque..." Eh oui, Franck Martin ouvre enfin les yeux sur les limites de la télésurveillance. Un équipement que les élus d'opposition PS-PC, ou NPA, mais aussi la section locale de la Ligue des droits de l'Homme n'ont cessé de dénoncer, comme étant attentatoire aux libertés individuelles. Un système coûteux (plusieurs centaines de milliers € investis), qui ne fait que déporter la délinquance dans d'autres quartiers.

Alors, si en plus, il est inefficace, même dans les quartiers mis sous surveillance, on frise le ridicule !  


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